Dans ce monde, les hommes vivent sous d’immenses dômes transparents, craignant dès leur plus jeune âge les miasmes empoisonnés du dehors. Sous ces coupoles de verre, ils sont rassemblés en clans qui s’affrontent pour la domination. Mais sous la bulle protectrice, la vie est une lutte, lutte pour le pouvoir ou simplement pour la survie. Ariele est membre du clan bleu. Depuis la disparition d’Ardan, elle survit sans but précis, un peu comme ces automates de chair et de sang qui leur servent d’esclaves. Pourtant, le monde des clans cache bien des secrets…
Fiche de lecture
Dans le futur, les êtres humains sont répartis dans des clans de couleurs qui aiment à s'affronter. Chaque clan vit dans un château protégé par une cloche de verre, car l’air à l’extérieur est empoisonné. Les bébés sont fabriqués artificiellement et placés dans des couveuses. Dès leur venue au monde, ils sont conditionnés - ou plutôt, formatés - par des lois strictes. Ne pas respecter la Loi, c’est être faible. Et les faibles n’ont pas leur place dans cette société médiévale où seuls les plus combatifs sont promis à un bel avenir. La compétition et les défis sont donc de rigueur pour prouver sa valeur. Les hommes et les femmes sont dépendants de Roboms - des robots de chair et de sang - qui les servent, les habillent, les lavent et effectuent les tâches astreignantes à leur place. L’individualité n’existe pas, on s’identifie à un groupe : au clan. On ne possède rien à titre privé : tout appartient à tout le monde. Dans une société lobotomisée où les sentiments ont été rayés des mœurs, il n’y a pas d’amour, pas de peine. Seule importe sa docile servitude au clan auquel on appartient. Art, culture, loisirs, etc., sont des mots et des usages totalement inconnus. Hormis leur travail, ces humains ont pour seule distraction des combats à morts, suivis ou précédés de dantesques festins - à faire pâlir d’envie un Klingon ! - qui à chaque fois dégénèrent en orgie.
Qu’est-il advenu de nos villes et villages de jadis ? Que s’est-il passé pour que les humains en viennent à vivre sous des dômes transparents ? Pourquoi sont-ils devenus des êtres « conditionnés » par des lois sans pitié ? Par quel mal ou quelle catastrophe ont-ils été frappés ? C’est ce que Laurent Sauzé nous dévoilera petit à petit tout au long de cette histoire captivante, à travers le regard d’Ariele, son héroïne, qui dans son quotidien bien rôdé fera par inadvertance une extraordinaire découverte. Ce sera alors le grain de sable qui viendra chambouler cet engrenage bien huilé.
L’écriture et le style sont soignés, les phrases s’enchaînent de manière fluide, le scénario alterne entre suspens, action et révélations bien dosés : de bons ingrédients sont associés pour une lecture agréable. J’ai été conquise par ce livre plein de surprises et de rebondissements. Et la fin de l’histoire ? Elle est encore plus géniale que celle que j’imaginais ! Je reconnais là l’influence de la formidable série TV « La Quatrième Dimension ».
Avec « Sous les Dômes », Laurent Sauzé nous dépeint le futur de l’humanité comme peu réjouissant. Il se base sur notre présent et anticipe sur ce qui pourrait advenir si… Sans pour autant être trop moraliste, il nous donne cependant une sorte de mise en garde contre certaines « choses » que je vous laisserai découvrir, et les terribles conséquences d’une consommation/exposition à outrance de celles-ci. Quelques pages durant, il nous livre également un message plus positif, teinté d’espoir, parce que l’Homme étant ce qu’il est, il reste toujours fidèle à ses instincts et idéaux. Tout comme dans « Le meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley, l’auteur nous fait découvrir ici un monde parfait, mais aussi les terribles secrets qu’il dissimule. A quel prix la perfection s’obtient-elle ? Est-elle une utopie ? Malheureusement, peut-être pas tant que cela…
Qu’est-il advenu de nos villes et villages de jadis ? Que s’est-il passé pour que les humains en viennent à vivre sous des dômes transparents ? Pourquoi sont-ils devenus des êtres « conditionnés » par des lois sans pitié ? Par quel mal ou quelle catastrophe ont-ils été frappés ? C’est ce que Laurent Sauzé nous dévoilera petit à petit tout au long de cette histoire captivante, à travers le regard d’Ariele, son héroïne, qui dans son quotidien bien rôdé fera par inadvertance une extraordinaire découverte. Ce sera alors le grain de sable qui viendra chambouler cet engrenage bien huilé.
L’écriture et le style sont soignés, les phrases s’enchaînent de manière fluide, le scénario alterne entre suspens, action et révélations bien dosés : de bons ingrédients sont associés pour une lecture agréable. J’ai été conquise par ce livre plein de surprises et de rebondissements. Et la fin de l’histoire ? Elle est encore plus géniale que celle que j’imaginais ! Je reconnais là l’influence de la formidable série TV « La Quatrième Dimension ».
Avec « Sous les Dômes », Laurent Sauzé nous dépeint le futur de l’humanité comme peu réjouissant. Il se base sur notre présent et anticipe sur ce qui pourrait advenir si… Sans pour autant être trop moraliste, il nous donne cependant une sorte de mise en garde contre certaines « choses » que je vous laisserai découvrir, et les terribles conséquences d’une consommation/exposition à outrance de celles-ci. Quelques pages durant, il nous livre également un message plus positif, teinté d’espoir, parce que l’Homme étant ce qu’il est, il reste toujours fidèle à ses instincts et idéaux. Tout comme dans « Le meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley, l’auteur nous fait découvrir ici un monde parfait, mais aussi les terribles secrets qu’il dissimule. A quel prix la perfection s’obtient-elle ? Est-elle une utopie ? Malheureusement, peut-être pas tant que cela…