Affiche et synopsis
Dans un futur lointain, l’humanité a quitté la Terre et s’est répandue dans l’espace. Au cours des siècles, les premières colonies ont évolué en empires géants, luttant pour la suprématie. Les deux plus puissants sont l’Empire Sykon et la Confédération des Mondes libres, qui se livrent une guerre sans merci depuis plus de 57 ans. Nous sommes en 2630. La paix est depuis longtemps oubliée. Mais face à l’épuisement général provoqué par des années de guerre, elle semble être la seule issue.
Note
Star Cruiser (Nydenion) est le résultat d'un long travail réalisé par un fan de SF. Ce n'est pas une grosse production américaine, mais un fan-film.
Présentation
Je me suis procurée ce film, après en avoir vu la bande-annonce sur SciFi-Movies, car celle-ci avait piqué ma curiosité. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre (ne connaissant ni le réalisateur, ni les acteurs), sauf qu’il s’agissait d’un film d’origine allemande. L’idée que je n’avais pas affaire à une grosse production américaine m’a d’emblée séduite.
En ouvrant la pochette du DVD, j’ai découvert un petit livret à l’intérieur, qui m’a permis de mieux appréhender le film. Mais il faut dire aussi que les informations qu’il contient ont peut-être aussi quelque peu influencé mon jugement…
Il faut donc savoir que « Star Cruiser » est au départ un film de fan (un fan-film) qui s’appelait « Nydenion ». A l’origine de ce projet, il y a Jack Moik, un grand fan de science-fiction, qui en 1990 a eu l’idée originale de se lancer dans la réalisation d’un film, comme hobby. Jack Moik est maquettiste pour films de SF et se lance donc dans la fabrication de ses propres maquettes. Très vite, ce passe-temps prend de l’ampleur, puisqu’un petit groupe d’étudiants emballés par le projet vient prêter son aide au réalisateur en herbe. A ceux-ci s’ajoutent, petit à petit, des amateurs et des passionnés de cinéma. Puis des semi-professionnels rejoignent l’équipe. C’est en 2011, donc bien des années après l’écriture des premières lignes du scénario, que « Star Cruiser » voit enfin le jour.
C’est donc le cœur débordant de sympathie pour ce fan de SF qu’est Jack Moik, et en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un travail de longue haleine, que j’ai visionné ce film.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que « Star Cruiser » est un drôle de patchwork pour ce qui est des images ! La qualité visuelle de certaines scènes est juste passable, alors que d’autres, bénéficiant d’effets numériques, sont carrément sublimes. L’ensemble est constitué, entre autres, d’effets spéciaux compositings, de matte paintings, d’images rotoscopiées, … Le mélange est étonnant, intéressant, et je dois dire, assez plaisant même.
Au niveau du scénario, j’ai senti de bonnes influences de Stargate, Star Wars, Star Trek, Battlestar Galactica et de Buck Rogers. Si les références sont sympas, l’histoire par contre, manque un peu d’originalité. La trame est assez plate, et les événements, souvent prévisibles.
Quant aux personnages, ils sont très stéréotypés. Il y a le capitaine rebelle (Jack Moik lui-même!) qui se donne des airs d’Han Solo, le mécano crasseux la clope au bec qui flaire les pièges, la femme cyborg sortie tout droit d’un clip de hard rock des années 80, le grand méchant rongé par la soif de pouvoir, les militaires inspirés des membres du SGC, etc. Mais il faut savoir que les acteurs sont des amateurs (des potes, des membres de l'équipe de tournage, etc.) et cela se voit car le jeu de certains d'entre eux est parfois à la limite du risible…
Et pourtant, ça marche ! J'ai personnellement passé un bon moment devant le film, j'ai souri et ai été charmée, et c'est sans souci que je me suis laissée embarquer dans cette histoire.
En conclusion, un moment sympa, mais je dois avouer aussi que si je n’avais pas eu connaissance de l’histoire du film grâce au petit livret contenu dans la pochette du DVD, mon regard aurait été différent. Donc, si vous prévoyez de le regarder, prenez d'abord connaissances des infos sur la réalisation du film : vous en apprécierez ainsi d'avantage ses qualités. J’ai beaucoup de respect pour ce projet ambitieux dans lequel s’est lancé Jack Moik et je salue son travail. J’aime bien l’aspect visuel du film, et les clins d’œil à d’autres œuvres de SF sont marrants. C'est un film réalisé par un amateur de SF, et fait avec du coeur. C'est une oeuvre pleine de charme.
En ouvrant la pochette du DVD, j’ai découvert un petit livret à l’intérieur, qui m’a permis de mieux appréhender le film. Mais il faut dire aussi que les informations qu’il contient ont peut-être aussi quelque peu influencé mon jugement…
Il faut donc savoir que « Star Cruiser » est au départ un film de fan (un fan-film) qui s’appelait « Nydenion ». A l’origine de ce projet, il y a Jack Moik, un grand fan de science-fiction, qui en 1990 a eu l’idée originale de se lancer dans la réalisation d’un film, comme hobby. Jack Moik est maquettiste pour films de SF et se lance donc dans la fabrication de ses propres maquettes. Très vite, ce passe-temps prend de l’ampleur, puisqu’un petit groupe d’étudiants emballés par le projet vient prêter son aide au réalisateur en herbe. A ceux-ci s’ajoutent, petit à petit, des amateurs et des passionnés de cinéma. Puis des semi-professionnels rejoignent l’équipe. C’est en 2011, donc bien des années après l’écriture des premières lignes du scénario, que « Star Cruiser » voit enfin le jour.
C’est donc le cœur débordant de sympathie pour ce fan de SF qu’est Jack Moik, et en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un travail de longue haleine, que j’ai visionné ce film.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que « Star Cruiser » est un drôle de patchwork pour ce qui est des images ! La qualité visuelle de certaines scènes est juste passable, alors que d’autres, bénéficiant d’effets numériques, sont carrément sublimes. L’ensemble est constitué, entre autres, d’effets spéciaux compositings, de matte paintings, d’images rotoscopiées, … Le mélange est étonnant, intéressant, et je dois dire, assez plaisant même.
Au niveau du scénario, j’ai senti de bonnes influences de Stargate, Star Wars, Star Trek, Battlestar Galactica et de Buck Rogers. Si les références sont sympas, l’histoire par contre, manque un peu d’originalité. La trame est assez plate, et les événements, souvent prévisibles.
Quant aux personnages, ils sont très stéréotypés. Il y a le capitaine rebelle (Jack Moik lui-même!) qui se donne des airs d’Han Solo, le mécano crasseux la clope au bec qui flaire les pièges, la femme cyborg sortie tout droit d’un clip de hard rock des années 80, le grand méchant rongé par la soif de pouvoir, les militaires inspirés des membres du SGC, etc. Mais il faut savoir que les acteurs sont des amateurs (des potes, des membres de l'équipe de tournage, etc.) et cela se voit car le jeu de certains d'entre eux est parfois à la limite du risible…
Et pourtant, ça marche ! J'ai personnellement passé un bon moment devant le film, j'ai souri et ai été charmée, et c'est sans souci que je me suis laissée embarquer dans cette histoire.
En conclusion, un moment sympa, mais je dois avouer aussi que si je n’avais pas eu connaissance de l’histoire du film grâce au petit livret contenu dans la pochette du DVD, mon regard aurait été différent. Donc, si vous prévoyez de le regarder, prenez d'abord connaissances des infos sur la réalisation du film : vous en apprécierez ainsi d'avantage ses qualités. J’ai beaucoup de respect pour ce projet ambitieux dans lequel s’est lancé Jack Moik et je salue son travail. J’aime bien l’aspect visuel du film, et les clins d’œil à d’autres œuvres de SF sont marrants. C'est un film réalisé par un amateur de SF, et fait avec du coeur. C'est une oeuvre pleine de charme.