Affiche et synopsis
Dans ce périple semé de dangers, d'action et d'humour, les nouvelles recrues doivent tout faire pour empêcher le plan diabolique d'un être maléfique menaçant l'humanité toute entière dans sa quête de vengeance. Le sort de la galaxie est entre les mains de deux officiers que tout oppose : d'un côté, James Kirk, originaire de la rurale IOWA, tête brulée en quête de sensations fortes, de l'autre, Spock, issu d'une société basée sur la logique et rejetant toute forme d'émotion. Quand l'instinct fougueux rencontre la raison pure, une improbable mais puissante alliance se forme et sera seule en mesure de faire traverser à l'équipage d'effroyables dangers, là où personne n'est encore jamais allé.
Présentation
Voilà, j'ai enfin été voir Star Trek (XI). Je ne vous rappelle pas combien j'étais sceptique, voire négatif vis-à-vis de ce film avant même d'aller le voir, sur la base du résumé, de divers commentaires, de descriptions et d'interviews. Mais, comme je l'ai dit après coup, il me fallait tout de même donner sa chance à ce film et c'est finalement avec un a priori bien plus positif que je suis entré dans la salle de projection. Maintenant que je l'ai vu, mon impression se résume en un seul mot : beurk !!!!! C'est le pire film de SF que j’aie vu (à part peut-être « Plan 9 » d'Ed Wood). Le plus décevant en tout cas…
Déjà le fait de remettre les compteurs à zéro n'avait guère ma faveur, mais je m'étais dit que, finalement, cela pouvait être pour un mieux. Surtout que vu qu'on remontait à la jeunesse de Kirk, on ne touchait pas à l'époque d'Archer, on allait peut-être même se baser sur ce qui s'est vu dans ENTERPRISE pour poursuivre dans ce sens pour le « reboot ». Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été déçu, pour ne pas dire choqué, par ce que j'ai vu.
Le style est brouillon, les décors sont tristes et moches, avec des soutes de navires ressemblant plus à des ateliers qu'à ce qu'on imaginerait pour un vaisseau spatial du futur. Ce n'est pas du Star Trek, ça, mais une copie de ce qu'on voyait dans le premier « Alien » (le monstre en moins – quoique …).
Les maquillages : les Vulcains, on croirait des Trolls sortis d'un ersatz du « Seigneur des Anneaux ». Et la présence de multiples aliens à divers endroits (USS Kelvin, le bar de la bagarre, l'Ewok sans poil sur Delta Vega) rappelle plus Star Wars que Star Trek. Idem pour les deux monstres sur Delta Vega, sorte de clone de Hoth (L'Empire contre-attaque). Et d'ailleurs, Nero n'a rien d'un Romulien : c'est Darth Maul sans la couleur rouge !
La performance des acteurs : outre « Kirk », qui s'en sort plutôt bien, le seul à trouver grâce à mes yeux est McCoy. Lui, il est excellent. Les autres, bof, bof et re-bof. Scotty tape sur les nerfs et n'a rien à voir avec l'original ; Chekov est ridicule (et le clin d'œil « Wictor » n'arrange rien) ; Uhura est bien gentille, mais elle sert plus de potiche et à la romance de Spock qu'à autre chose. Quant à ce dernier, il fait ce qu'il peut avec ce que les scénaristes ont fait du personnage…
Les non-sens sont légion. Outre la construction de l'Enterprise sur le plancher des vaches et plusieurs années après la date «correcte», ce qui est encore assez secondaire, comment expliquer que l'on connaisse déjà les Cardassiens et même les Romuliens, que Kirk sera normalement le premier à rencontrer de visu plusieurs années plus tard ? L'arrivée de Nero à bon dos : entre son arrivée au moment de la naissance de Kirk et la destruction de Vulcain (Une chose que je n'arrive pas à avaler, mal copié sur la saison 3 d'Enterprise, où les Xindi menacent d'en faire autant à la terre. Comme par hasard, pour sauver le quadrant, il ne reste que la terre – entendez les USA.), il ne s'est même pas montré une seule fois ; donc son seul impact c'est la destruction de l'USS Kelvin ! En tout cas, ce n'est pas son intervention qui a pu changer la couleur du ciel sur Vulcain, qui est bleue ici !
Ce film accumule les emprunts à nombre de films et séries (Star Wars, Galactica, Alien et même Terminator pour le voyage dans le temps pour empêcher la destruction à leur époque) et les maladresses. J'avais pourtant réellement pris une position positive au moment d'aller le voir, mais là, c'est franchement impossible. Oui, Star Trek, est souvent kitsch ; oui, l'ensemble est « lisse » comparé à d'autres univers de SF. Mais c'est ce qui fai(sai)t son charme, son style. Là, on veut le mettre dans le même moule que Galactica. Cela convient très bien à cet autre univers de SF, pas à Star Trek. Non, décidément, comme je l'avais dit (un peu vite) avant d'avoir vu le film, Star Trek est définitivement mort…
Déjà le fait de remettre les compteurs à zéro n'avait guère ma faveur, mais je m'étais dit que, finalement, cela pouvait être pour un mieux. Surtout que vu qu'on remontait à la jeunesse de Kirk, on ne touchait pas à l'époque d'Archer, on allait peut-être même se baser sur ce qui s'est vu dans ENTERPRISE pour poursuivre dans ce sens pour le « reboot ». Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été déçu, pour ne pas dire choqué, par ce que j'ai vu.
Le style est brouillon, les décors sont tristes et moches, avec des soutes de navires ressemblant plus à des ateliers qu'à ce qu'on imaginerait pour un vaisseau spatial du futur. Ce n'est pas du Star Trek, ça, mais une copie de ce qu'on voyait dans le premier « Alien » (le monstre en moins – quoique …).
Les maquillages : les Vulcains, on croirait des Trolls sortis d'un ersatz du « Seigneur des Anneaux ». Et la présence de multiples aliens à divers endroits (USS Kelvin, le bar de la bagarre, l'Ewok sans poil sur Delta Vega) rappelle plus Star Wars que Star Trek. Idem pour les deux monstres sur Delta Vega, sorte de clone de Hoth (L'Empire contre-attaque). Et d'ailleurs, Nero n'a rien d'un Romulien : c'est Darth Maul sans la couleur rouge !
La performance des acteurs : outre « Kirk », qui s'en sort plutôt bien, le seul à trouver grâce à mes yeux est McCoy. Lui, il est excellent. Les autres, bof, bof et re-bof. Scotty tape sur les nerfs et n'a rien à voir avec l'original ; Chekov est ridicule (et le clin d'œil « Wictor » n'arrange rien) ; Uhura est bien gentille, mais elle sert plus de potiche et à la romance de Spock qu'à autre chose. Quant à ce dernier, il fait ce qu'il peut avec ce que les scénaristes ont fait du personnage…
Les non-sens sont légion. Outre la construction de l'Enterprise sur le plancher des vaches et plusieurs années après la date «correcte», ce qui est encore assez secondaire, comment expliquer que l'on connaisse déjà les Cardassiens et même les Romuliens, que Kirk sera normalement le premier à rencontrer de visu plusieurs années plus tard ? L'arrivée de Nero à bon dos : entre son arrivée au moment de la naissance de Kirk et la destruction de Vulcain (Une chose que je n'arrive pas à avaler, mal copié sur la saison 3 d'Enterprise, où les Xindi menacent d'en faire autant à la terre. Comme par hasard, pour sauver le quadrant, il ne reste que la terre – entendez les USA.), il ne s'est même pas montré une seule fois ; donc son seul impact c'est la destruction de l'USS Kelvin ! En tout cas, ce n'est pas son intervention qui a pu changer la couleur du ciel sur Vulcain, qui est bleue ici !
Ce film accumule les emprunts à nombre de films et séries (Star Wars, Galactica, Alien et même Terminator pour le voyage dans le temps pour empêcher la destruction à leur époque) et les maladresses. J'avais pourtant réellement pris une position positive au moment d'aller le voir, mais là, c'est franchement impossible. Oui, Star Trek, est souvent kitsch ; oui, l'ensemble est « lisse » comparé à d'autres univers de SF. Mais c'est ce qui fai(sai)t son charme, son style. Là, on veut le mettre dans le même moule que Galactica. Cela convient très bien à cet autre univers de SF, pas à Star Trek. Non, décidément, comme je l'avais dit (un peu vite) avant d'avoir vu le film, Star Trek est définitivement mort…