Affiche et synopsis
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Plus de trente ans après la bataille d'Endor, la galaxie n'en a pas fini avec la tyrannie et l’oppression. Les membres de la Résistance combattent les nouveaux ennemis de la République, menés par le leader suprême Snoke. À ses côtés, le jeune Kylo Ren dirige les troupes du « Premier Ordre ». Dépassés, les résistants ont besoin de Luke Skywalker. Mais ce dernier se cache depuis bien longtemps. La Résistance envoie son meilleur pilote, Poe Dameron, sur Jakku, récupérer une carte qui les mènera à Luke. Mais l'arrivée de Kylo Ren et ses soldats leur complique la tâche. Poe Dameron a juste le temps de cacher la carte dans son droïde BB-8, qui s'échappe de la bataille, traversant les déserts de Jakku. Il tombe sur une jeune femme nommée Rey, pilleuse d'épaves. Pourchassés par le Premier Ordre, ils vont recevoir l'aide inespérée de Finn, un Stormtrooper en fuite...
Présentation
Avant-propos
De par vos messages privés, je sais que vous êtes nombreux à attendre impatiemment mes impressions sur ce nouveau volet de la saga Star Wars, et je vous remercie de votre intérêt. Après avoir vu le film (en 2D), il m’aura fallu une nuit ou deux pour digérer les informations, y réfléchir, afin de rédiger cette chronique.
Avant toute chose, j’aimerais dire que pour la fan de Star Wars que je suis, il m’est difficile de faire abstraction de plus de trois décennies de livres et de BD tournant autour de l’œuvre de George Lucas. Ces histoires parallèles - et complémentaires à la saga - sont ce que l’on appelle « l’univers étendu ». Pourtant, avec ce nouvel épisode, c’est bien ce que l’on me demande. En effet, pour l’Empire Disney et son Padawan J.J. Abrams, cet univers étendu est à ignorer, à croire qu’il appartient au côté obscur. Alors soit, pour l’occasion je vais vider mon esprit de ce « mal » pour le focaliser sur le code en vigueur : m’en tenir aux six films uniquement. Basta.
Marché conclu, sur l’univers étendu, pas un mot dans cette chronique, je ne dirai.
Allez, go !
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…
Luke Skywalker a disparu. En son absence, le sinistre Premier Ordre est né des cendres de l’Empire Galactique et n’a de cesse de chercher le dernier Jedi pour le détruire. Avec le soutien de la République, la générale Leia Organa mène une courageuse résistance. Elle désespère de retrouver son frère Luke. Son aide lui serait précieuse pour restaurer la paix et la justice dans la galaxie. Leia a donc envoyé son pilote le plus audacieux en mission secrète sur la planète Jakku, où un vieil allié a découvert un indice sur l’endroit où Luke s’est retiré…
Ce septième épisode de Star Wars n’est pas à proprement parlé une suite, mais plutôt une nouvelle version du film Un Nouvel Espoir remis au goût du jour, dont la force prime sur… la Force. Durant les 136 minutes que dure le film, je ne me suis pas ennuyée un seul instant : ça déchire grave ! Les effets spéciaux sont spectaculaires, les batailles sont à couper le souffle et les décors sont superbes. Il y a des héros qui poursuivent une quête, de l’action et beaucoup d’humour. On retrouve des personnages de la Trilogie originale et on se délecte d’une myriade de clins d’œil à cette dernière, ce qui est très sympa. Ce film possède d’indéniables qualités.
Cependant, ce film est loin d’être sans défaut, et un point m’a fortement déçue : son scénario.
Primo, c’est plus un reboot qu’une vraie suite. Cela me consterne de voir qu’un bon nombre de scènes sont pompées sur la Trilogie originale. Secundo, je suis atterrée par le fait qu’on ait repris exactement les mêmes ingrédients pour… tomber dans la démesure totale ! Le Starkiller qui est un sosie décuplé de l’Etoile Noire, le Premier Ordre dont la taille et la suprématie feraient pâlir de jalousie l’ex-Empire Galactique, et pour le gouverner, un leader suprême assis sur un trône qui s’affiche en une gigantesque projection holographique, une arme destructrice qui n’est plus un super-laser mais carrément un aspirateur à soleils qui le régurgite en un faisceau monstrueux après digestion, … Non mais : au secours Obi Wan Kenobi ! On n’est pas dans « Armageddon » ! Quand j’ai su que J.J. Abrams serait au commande de Star Wars, j’avais émis des réserves à ce sujet, sachant qu’il n’est pas du genre à faire dans la finesse. Malheureusement, mes craintes étaient fondées…
Ensuite, j’aimerais bien que l’on m’explique comment le Premier Ordre a pu se développer ainsi au nez et à la barbe de tous et acquérir si rapidement une telle puissance ? En renaissant des cendres de l’Empire Galactique ? D’un coup de baguette magique peut-être ?... A la fin de l’Episode VI, ce dernier avait été vaincu. Il aura fallu 3 films pour en venir à bout. Donc tout ce pour quoi se sont battus les Jedi et les Rebelles n’aura servi à rien ? C’est aberrant. On nous a fait quoi, là ? « Le Jour le plus long des Jedi » ? On prend la base et on recommence à indéfiniment ?
J’en viens maintenant aux personnages. Parmi eux, il y de bonnes et de moins bonnes surprises.
Harrison Ford n’est peut-être pas le meilleur acteur du monde, mais – bon sang ! – quel plaisir que de le voir rendosser son rôle d’Han Solo ! Et quelle prestance. Je dois dire qu’il apporte beaucoup au film. J’ai également beaucoup apprécié de retrouver Leia Organa. Elle est devenue sage et posée, j’aime bien ce côté mûr de sa personnalité. Il me rappelle Yoda. Bref, revoir ces deux acteurs se donner la réplique, c’est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Quant à Mark Hamill, son nom est en deuxième place dans le générique. Pour les 10 secondes qu’on le voit dans le film… c’est une plaisanterie ?
Parmi les nouveaux acteurs, tout comme dans la Trilogie originale, on a de parfaits inconnus. Daisy Ridley (Rey) et John Boyega (Finn). Ils livrent tous deux une belle prestation. A n’en pas douter, ils sont meilleurs acteurs que ne l’étaient Mark Hamill et Carrie Fisher à leurs débuts ;-)
Le personnage de Rey est attachant, touchant. Mais ce qui me déroute complètement, c’est qu’à peine elle découvre ce qu’est la Force, elle est déjà capable d’influencer les esprits, comme le faisait Maître Obi Wan Kenobi, et de battre au duel de sabres laser un homme entraîné par Luke Skywalker, puis par un Sith. Dans les films précédents, on avait pourtant appris que maîtriser la Force est tout un art qui s’apprend, par le biais d’un parcours initiatique avec un maître Jedi. Anakin et Luke Skywalker nous l’ont d’ailleurs montré lors de 3 films chacun. Il y a donc ici pour moi une incohérence.
Parlons maintenant du gamin hystérique qu’est Ben Solo alias le Sith Kylo Ren, pâle copie de Dark Vador, son grand-père. Quand il fait ses crises de colère et casse tout à coups de sabre laser, c’est franchement RI-DI-CU-LE. Et à un moment donné, il tient un propos qui l’est tout autant, lorsqu’il dit douter de ce qu’il est, car il sent une lumière qui l’attire vers le côté clair de la Force. Si on connaît un tant soit peu la saga, on sait qu’on peut être attiré par le côté obscur de la Force, mais jamais par le côté lumineux ! Nouvelle incohérence donc.
Quant à Snoke, Leader Suprême du Premier Ordre, il sort d’où ? Et c’est quoi ça ? Une fusion entre Voldemort et un Orque ? Ce personnage est à mon avis le plus raté du film.
Parmi les highlights du film, outre la présence de Han, Leia, Chewie, R2D2, C3PO, Luke et d’anciens personnages du côté de la Résistance, on fait avec plaisir la connaissance de Maz Kanata, une grand-mère au caractère bien tranché, que je me réjouis de revoir dans les prochains volets, ainsi que de l’adorable robot BB-8, petit compagnon fort attachant.
En conclusion, « Star Wars – Le Réveil de la Force » est un produit commercial et sur-vitaminé, du grand spectacle – probablement le meilleur à l’heure actuelle ? – distrayant qui nous en met plein les mirettes et qui, à ne pas douter, plaira au public d’aujourd’hui.
En ce qui me concerne, oui : du grand show. Mais non : parce que j’attendais une continuité de ce qui a été fait jusqu’à présent, et je me retrouve devant une sorte de reboot de la Guerre des Etoiles. Je comptais sur le respect de l’essence même de la saga et de ses événements, et je découvre des incohérences à m’arracher les cheveux. Donc au final, mon avis est mitigé : un bon divertissement, mais un scénario qui m’a déçue.
Nota Bene
Maintenant que j’ai donné mon avis, j’en reviens à l’univers étendu de la saga. On est bien d’accord, il ne fait pas partie du canon de la franchise. Néanmoins, cet univers se base sur ce qui a été fait lors des six films Star Wars et propose une continuité cohérente tout en respectant l’essence même de la saga. Somme toute, ce que l’Episode VII n’offre pas vraiment, ce qui me laisse à penser que le "nouveau Star Wars" s'adresse plus à une nouvelle génération, qu'aux nostalgiques de la saga...
De par vos messages privés, je sais que vous êtes nombreux à attendre impatiemment mes impressions sur ce nouveau volet de la saga Star Wars, et je vous remercie de votre intérêt. Après avoir vu le film (en 2D), il m’aura fallu une nuit ou deux pour digérer les informations, y réfléchir, afin de rédiger cette chronique.
« Obscur est l’univers étendu, ce mal de ton esprit, effacer tu dois. » (KT)
Avant toute chose, j’aimerais dire que pour la fan de Star Wars que je suis, il m’est difficile de faire abstraction de plus de trois décennies de livres et de BD tournant autour de l’œuvre de George Lucas. Ces histoires parallèles - et complémentaires à la saga - sont ce que l’on appelle « l’univers étendu ». Pourtant, avec ce nouvel épisode, c’est bien ce que l’on me demande. En effet, pour l’Empire Disney et son Padawan J.J. Abrams, cet univers étendu est à ignorer, à croire qu’il appartient au côté obscur. Alors soit, pour l’occasion je vais vider mon esprit de ce « mal » pour le focaliser sur le code en vigueur : m’en tenir aux six films uniquement. Basta.
Marché conclu, sur l’univers étendu, pas un mot dans cette chronique, je ne dirai.
Allez, go !
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…
Luke Skywalker a disparu. En son absence, le sinistre Premier Ordre est né des cendres de l’Empire Galactique et n’a de cesse de chercher le dernier Jedi pour le détruire. Avec le soutien de la République, la générale Leia Organa mène une courageuse résistance. Elle désespère de retrouver son frère Luke. Son aide lui serait précieuse pour restaurer la paix et la justice dans la galaxie. Leia a donc envoyé son pilote le plus audacieux en mission secrète sur la planète Jakku, où un vieil allié a découvert un indice sur l’endroit où Luke s’est retiré…
Ce septième épisode de Star Wars n’est pas à proprement parlé une suite, mais plutôt une nouvelle version du film Un Nouvel Espoir remis au goût du jour, dont la force prime sur… la Force. Durant les 136 minutes que dure le film, je ne me suis pas ennuyée un seul instant : ça déchire grave ! Les effets spéciaux sont spectaculaires, les batailles sont à couper le souffle et les décors sont superbes. Il y a des héros qui poursuivent une quête, de l’action et beaucoup d’humour. On retrouve des personnages de la Trilogie originale et on se délecte d’une myriade de clins d’œil à cette dernière, ce qui est très sympa. Ce film possède d’indéniables qualités.
Cependant, ce film est loin d’être sans défaut, et un point m’a fortement déçue : son scénario.
Primo, c’est plus un reboot qu’une vraie suite. Cela me consterne de voir qu’un bon nombre de scènes sont pompées sur la Trilogie originale. Secundo, je suis atterrée par le fait qu’on ait repris exactement les mêmes ingrédients pour… tomber dans la démesure totale ! Le Starkiller qui est un sosie décuplé de l’Etoile Noire, le Premier Ordre dont la taille et la suprématie feraient pâlir de jalousie l’ex-Empire Galactique, et pour le gouverner, un leader suprême assis sur un trône qui s’affiche en une gigantesque projection holographique, une arme destructrice qui n’est plus un super-laser mais carrément un aspirateur à soleils qui le régurgite en un faisceau monstrueux après digestion, … Non mais : au secours Obi Wan Kenobi ! On n’est pas dans « Armageddon » ! Quand j’ai su que J.J. Abrams serait au commande de Star Wars, j’avais émis des réserves à ce sujet, sachant qu’il n’est pas du genre à faire dans la finesse. Malheureusement, mes craintes étaient fondées…
Ensuite, j’aimerais bien que l’on m’explique comment le Premier Ordre a pu se développer ainsi au nez et à la barbe de tous et acquérir si rapidement une telle puissance ? En renaissant des cendres de l’Empire Galactique ? D’un coup de baguette magique peut-être ?... A la fin de l’Episode VI, ce dernier avait été vaincu. Il aura fallu 3 films pour en venir à bout. Donc tout ce pour quoi se sont battus les Jedi et les Rebelles n’aura servi à rien ? C’est aberrant. On nous a fait quoi, là ? « Le Jour le plus long des Jedi » ? On prend la base et on recommence à indéfiniment ?
J’en viens maintenant aux personnages. Parmi eux, il y de bonnes et de moins bonnes surprises.
Harrison Ford n’est peut-être pas le meilleur acteur du monde, mais – bon sang ! – quel plaisir que de le voir rendosser son rôle d’Han Solo ! Et quelle prestance. Je dois dire qu’il apporte beaucoup au film. J’ai également beaucoup apprécié de retrouver Leia Organa. Elle est devenue sage et posée, j’aime bien ce côté mûr de sa personnalité. Il me rappelle Yoda. Bref, revoir ces deux acteurs se donner la réplique, c’est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Quant à Mark Hamill, son nom est en deuxième place dans le générique. Pour les 10 secondes qu’on le voit dans le film… c’est une plaisanterie ?
Parmi les nouveaux acteurs, tout comme dans la Trilogie originale, on a de parfaits inconnus. Daisy Ridley (Rey) et John Boyega (Finn). Ils livrent tous deux une belle prestation. A n’en pas douter, ils sont meilleurs acteurs que ne l’étaient Mark Hamill et Carrie Fisher à leurs débuts ;-)
Le personnage de Rey est attachant, touchant. Mais ce qui me déroute complètement, c’est qu’à peine elle découvre ce qu’est la Force, elle est déjà capable d’influencer les esprits, comme le faisait Maître Obi Wan Kenobi, et de battre au duel de sabres laser un homme entraîné par Luke Skywalker, puis par un Sith. Dans les films précédents, on avait pourtant appris que maîtriser la Force est tout un art qui s’apprend, par le biais d’un parcours initiatique avec un maître Jedi. Anakin et Luke Skywalker nous l’ont d’ailleurs montré lors de 3 films chacun. Il y a donc ici pour moi une incohérence.
Parlons maintenant du gamin hystérique qu’est Ben Solo alias le Sith Kylo Ren, pâle copie de Dark Vador, son grand-père. Quand il fait ses crises de colère et casse tout à coups de sabre laser, c’est franchement RI-DI-CU-LE. Et à un moment donné, il tient un propos qui l’est tout autant, lorsqu’il dit douter de ce qu’il est, car il sent une lumière qui l’attire vers le côté clair de la Force. Si on connaît un tant soit peu la saga, on sait qu’on peut être attiré par le côté obscur de la Force, mais jamais par le côté lumineux ! Nouvelle incohérence donc.
Quant à Snoke, Leader Suprême du Premier Ordre, il sort d’où ? Et c’est quoi ça ? Une fusion entre Voldemort et un Orque ? Ce personnage est à mon avis le plus raté du film.
Parmi les highlights du film, outre la présence de Han, Leia, Chewie, R2D2, C3PO, Luke et d’anciens personnages du côté de la Résistance, on fait avec plaisir la connaissance de Maz Kanata, une grand-mère au caractère bien tranché, que je me réjouis de revoir dans les prochains volets, ainsi que de l’adorable robot BB-8, petit compagnon fort attachant.
En conclusion, « Star Wars – Le Réveil de la Force » est un produit commercial et sur-vitaminé, du grand spectacle – probablement le meilleur à l’heure actuelle ? – distrayant qui nous en met plein les mirettes et qui, à ne pas douter, plaira au public d’aujourd’hui.
En ce qui me concerne, oui : du grand show. Mais non : parce que j’attendais une continuité de ce qui a été fait jusqu’à présent, et je me retrouve devant une sorte de reboot de la Guerre des Etoiles. Je comptais sur le respect de l’essence même de la saga et de ses événements, et je découvre des incohérences à m’arracher les cheveux. Donc au final, mon avis est mitigé : un bon divertissement, mais un scénario qui m’a déçue.
Nota Bene
Maintenant que j’ai donné mon avis, j’en reviens à l’univers étendu de la saga. On est bien d’accord, il ne fait pas partie du canon de la franchise. Néanmoins, cet univers se base sur ce qui a été fait lors des six films Star Wars et propose une continuité cohérente tout en respectant l’essence même de la saga. Somme toute, ce que l’Episode VII n’offre pas vraiment, ce qui me laisse à penser que le "nouveau Star Wars" s'adresse plus à une nouvelle génération, qu'aux nostalgiques de la saga...