Système Solaire : Mars, la planète rouge @ 2024 Glénat
Et si le premier voyage pour Mars commençait sur la Lune ?
Enfoui sous la poussière de sa face cachée, un vaisseau spatial y est découvert avec, à son bord, le seul survivant d'un crash qui s'est produit voici des milliers d'années. L'extraterrestre, surnommé Clarke, accepte d'embarquer une équipe des meilleurs scientifiques de la Terre pour accomplir un périple extraordinaire.
Première étape : la mythique Mars, dont les poussières ne sont qu'un des innombrables dangers qui attendent les explorateurs...
Que vont-ils découvrir ? Quels sont les secrets de la planète rouge ? Que s'est-il donc passé pour que Mars se soit transformée en un rocher glacé apparemment mort ? La vie a-t-elle pu y voir le jour ?
Le mot de l'éditeur
Toutes ces questions et bien d'autres encore trouvent leurs réponses à travers un fabuleux voyage, là où l'être humain n'a jamais posé le pied. Dans le vaisseau de Clarke, prétexte à toutes les explorations, une équipe de scientifiques venus du monde entier découvre tour à tour Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Vénus, Mercure et le Soleil, et en révèlent au mépris du danger et des pièges les plus inattendus, des secrets qui émerveillent.
Derrière la fiction et le divertissement dans d'extraordinaires environnements, où chaque planète parait à notre portée, la supervision précise et exigeante des astronomes à l'Observatoire de Paris permet de tout savoir sur le Système solaire.
Derrière la fiction et le divertissement dans d'extraordinaires environnements, où chaque planète parait à notre portée, la supervision précise et exigeante des astronomes à l'Observatoire de Paris permet de tout savoir sur le Système solaire.
Informations
- Scénario : Bruno Lecigne
- Dessin : Fabien Bedouel
- Couleurs : Flavia de Vita
- Dessin : Fabien Bedouel
- Couleurs : Flavia de Vita
Fiche de lecture
Voici une BD qui se présente avec plusieurs facettes.
Puisque BD, commençons par celle d’une histoire relativement classique au départ, avec la découverte d’un vaisseau géant enfoncé profondément dans le sol lunaire. À l’intérieur, un équipage alien dont tous les membres, sauf un, sont morts. Quelques points sont de suite à mettre en avant, car primordiaux pour la suite de l’histoire. D’abord, ledit Alien est anthropomorphe, donc de forme et d’apparence relativement proches des nôtres ; il respire de l’oxygène comme nous et dispose de technologies lui permettant de nous comprendre et de nous parler. Mais, comme dans de nombreuses histoires SF, la problématique de la langue sera vite occultée, ce n’est en effet pas le sujet qui nous intéresse.
Autre point clé : ledit Alien va vouloir remercier les Terriens de l’avoir sauvé ainsi que son vaisseau, et leur propose en retour de les embarquer explorer leur système solaire dans lequel il veut retrouver ses copains et donc les autres navires de l’expédition alien venue dans ce coin de l’Univers.
Ceci dit et quoi qu’il en soit, si ce sont les Américains (Allo Houston ?) qui ont pénétré le vaisseau et « sauvé » l’Alien survivant, la mission, qui va partir se balader dans notre système, est composée de six membres avec une parfaite parité. Son commandant est un Français (normal, puisque la BD est française, quoi ! et d’ailleurs tout le monde cause français, na !) et elle comprend un Américain (planétologue, qui est là, car ce sont des Américains qui ont pénétré le vaisseau et sauvé… ah oui, je l’ai déjà dit), une Chinoise (informaticienne, qui est de la mission, car ce sont les Chinois qui ont repéré ledit vaisseau alien, ce que les Américains ont découvert en espionnant leurs échanges radio), un autre Français (le commandant est astronaute, celui-ci ingénieur), une seconde Américaine (exobiologiste, mais d’origine Khasi) et une Italienne (chimiste et géologue). Accessoirement, l’Alien a été baptisé Clarke, comme Arthur, parce son nom est imprononçable et que l’aventure rappellera certaines histoires de ce célèbre auteur (pensez à la Lune par exemple).
Bref, nous voilà partis à bord du navire alien, baptisé Amerigo (parce que c’est Amerigo Vespucci qui a donné son nom au Nouveau Monde, celui des Américains qui ont découvert ledit navire et qui ont… je sais, je l’ai déjà dit). Quoi qu’il en soit, notons que l’Amerigo est loin de ressembler au Discovery One de 2001 ; en effet, si Clarke est bien là, HAL n'est pas à bord.
Les présentations étant faites, l’aventure peut commencer.
Elle va se dérouler en jouant sur plusieurs niveaux. D’abord et bien sûr, la recherche des compagnons de Clarke qui est le seul capable de diriger et utiliser le vaisseau. Ensuite les Terriens, pour lesquels chacun a des attentes et des désirs, ce qui va définir leurs relations, d’une part entre eux, mais aussi avec Clarke. À ceci, vont s’ajouter des missions secrètes dont certains sont chargés. Dernier niveau, le plus intéressant pour ce qui m’a concerné : la visite très documentée et encyclopédique des planètes du système solaire, en commençant par Mars, la planète rouge, puisque la plus proche… ah, non, pardon, on me dit qu’en moyenne, Mercure serait la plus proche, quoique Vénus parvient à s’approcher au plus près selon les positions respectives de chacune. Qu’importe, nous commençons le voyage de la Terre vers l’extérieur de notre système et donc Mars est la première à croiser. Laissons tomber la problématique de la vitesse – l’Amerigo va suffisamment vite et dispose de l’énergie et de la puissance nécessaires, malgré ses 2000 ans passés dans la croûte lunaire – et celle des orbites planétaires et donc du trajet à effectuer.
J’avoue que l’histoire, les personnages et le scénario avec ses quelques intrigues ne sont pas ce qu’il y a de plus extraordinaire ni de follement original, mais ils possèdent une énorme qualité : ils permettent de nous entraîner à la découverte de Mars, d’en recevoir des caractéristiques et des informations réelles, précises, récentes et suffisamment détaillées pour être passionnantes. On se laisse donc agréablement entraîner afin de profiter de ces connaissances et d’une bonne vulgarisation présentée sous forme graphique dans la BD et aux visuels impeccables. Autre avantage : la recueil se termine par 8 pages nous offrant une synthèse utile et là encore très précise sur Mars, depuis sa structure, sa géologie, son atmosphère et sa météo, jusqu’à l’historique de son exploration et des missions qui s’y sont succédé.
La gageure de concilier sciences, informations actuelles, visuels et présentation sous forme d’une BD avec une histoire qui tienne la route n’était pas évidente, mais je trouve qu’entre le groupe dessinateur-scénariste et les scientifiques de l’observatoire de Paris et du PSL, il y a un sacré travail qui est à saluer bien bas et qui fait plaisir à découvrir. Avec cela, nous pouvons sans problème faire foin de plusieurs détails qu’il était impossible de présenter ou d’expliquer sans alourdir inutilement le tout par rapport aux objectifs de découverte du système solaire.
La suite de cette incroyable aventure se fera avec l’imposante Jupiter.
Puisque BD, commençons par celle d’une histoire relativement classique au départ, avec la découverte d’un vaisseau géant enfoncé profondément dans le sol lunaire. À l’intérieur, un équipage alien dont tous les membres, sauf un, sont morts. Quelques points sont de suite à mettre en avant, car primordiaux pour la suite de l’histoire. D’abord, ledit Alien est anthropomorphe, donc de forme et d’apparence relativement proches des nôtres ; il respire de l’oxygène comme nous et dispose de technologies lui permettant de nous comprendre et de nous parler. Mais, comme dans de nombreuses histoires SF, la problématique de la langue sera vite occultée, ce n’est en effet pas le sujet qui nous intéresse.
Autre point clé : ledit Alien va vouloir remercier les Terriens de l’avoir sauvé ainsi que son vaisseau, et leur propose en retour de les embarquer explorer leur système solaire dans lequel il veut retrouver ses copains et donc les autres navires de l’expédition alien venue dans ce coin de l’Univers.
Ceci dit et quoi qu’il en soit, si ce sont les Américains (Allo Houston ?) qui ont pénétré le vaisseau et « sauvé » l’Alien survivant, la mission, qui va partir se balader dans notre système, est composée de six membres avec une parfaite parité. Son commandant est un Français (normal, puisque la BD est française, quoi ! et d’ailleurs tout le monde cause français, na !) et elle comprend un Américain (planétologue, qui est là, car ce sont des Américains qui ont pénétré le vaisseau et sauvé… ah oui, je l’ai déjà dit), une Chinoise (informaticienne, qui est de la mission, car ce sont les Chinois qui ont repéré ledit vaisseau alien, ce que les Américains ont découvert en espionnant leurs échanges radio), un autre Français (le commandant est astronaute, celui-ci ingénieur), une seconde Américaine (exobiologiste, mais d’origine Khasi) et une Italienne (chimiste et géologue). Accessoirement, l’Alien a été baptisé Clarke, comme Arthur, parce son nom est imprononçable et que l’aventure rappellera certaines histoires de ce célèbre auteur (pensez à la Lune par exemple).
Bref, nous voilà partis à bord du navire alien, baptisé Amerigo (parce que c’est Amerigo Vespucci qui a donné son nom au Nouveau Monde, celui des Américains qui ont découvert ledit navire et qui ont… je sais, je l’ai déjà dit). Quoi qu’il en soit, notons que l’Amerigo est loin de ressembler au Discovery One de 2001 ; en effet, si Clarke est bien là, HAL n'est pas à bord.
Les présentations étant faites, l’aventure peut commencer.
Elle va se dérouler en jouant sur plusieurs niveaux. D’abord et bien sûr, la recherche des compagnons de Clarke qui est le seul capable de diriger et utiliser le vaisseau. Ensuite les Terriens, pour lesquels chacun a des attentes et des désirs, ce qui va définir leurs relations, d’une part entre eux, mais aussi avec Clarke. À ceci, vont s’ajouter des missions secrètes dont certains sont chargés. Dernier niveau, le plus intéressant pour ce qui m’a concerné : la visite très documentée et encyclopédique des planètes du système solaire, en commençant par Mars, la planète rouge, puisque la plus proche… ah, non, pardon, on me dit qu’en moyenne, Mercure serait la plus proche, quoique Vénus parvient à s’approcher au plus près selon les positions respectives de chacune. Qu’importe, nous commençons le voyage de la Terre vers l’extérieur de notre système et donc Mars est la première à croiser. Laissons tomber la problématique de la vitesse – l’Amerigo va suffisamment vite et dispose de l’énergie et de la puissance nécessaires, malgré ses 2000 ans passés dans la croûte lunaire – et celle des orbites planétaires et donc du trajet à effectuer.
J’avoue que l’histoire, les personnages et le scénario avec ses quelques intrigues ne sont pas ce qu’il y a de plus extraordinaire ni de follement original, mais ils possèdent une énorme qualité : ils permettent de nous entraîner à la découverte de Mars, d’en recevoir des caractéristiques et des informations réelles, précises, récentes et suffisamment détaillées pour être passionnantes. On se laisse donc agréablement entraîner afin de profiter de ces connaissances et d’une bonne vulgarisation présentée sous forme graphique dans la BD et aux visuels impeccables. Autre avantage : la recueil se termine par 8 pages nous offrant une synthèse utile et là encore très précise sur Mars, depuis sa structure, sa géologie, son atmosphère et sa météo, jusqu’à l’historique de son exploration et des missions qui s’y sont succédé.
La gageure de concilier sciences, informations actuelles, visuels et présentation sous forme d’une BD avec une histoire qui tienne la route n’était pas évidente, mais je trouve qu’entre le groupe dessinateur-scénariste et les scientifiques de l’observatoire de Paris et du PSL, il y a un sacré travail qui est à saluer bien bas et qui fait plaisir à découvrir. Avec cela, nous pouvons sans problème faire foin de plusieurs détails qu’il était impossible de présenter ou d’expliquer sans alourdir inutilement le tout par rapport aux objectifs de découverte du système solaire.
La suite de cette incroyable aventure se fera avec l’imposante Jupiter.