Autre(s) article(s) :
Terminus 1, tome 2 @ 2016 Ankama | Illustration de couverture @ Jean-Michel Ponzio
Présentation
Guidé par Diaz qui ignore tout de son véritable objectif, Julius entame une longue et dangereuse ascension vers le gisement de palladium à travers les montagnes les plus hostiles du système. Sa survie dépend d’une valise. Une valise contre la fournaise du désert jaune, contre les singes volants aux serres acérées, contre les Velus cannibales, gardiens du précieux métal. Mais Julius n’a d’autre choix que de revenir en vie s’il espère revoir Stella, laissée en sécurité à Fort Signal. À moins qu’elle ne soit déjà partie le retrouver… dans les grandes forêts aux charmes mortels de la station Terminus 1…
Fiche de lecture
Seconde partie de l'adaptation BD du roman de Stefan Wul Terminus 1, cet album nous emmène sur la planète Walden, aux reliefs tourmentés et où se dissimule un antique cimetière d'astronefs, source de bien des convoitises.
Notre héros, Julius, après avoir confié la douce Stella rencontrée dans l'astronef qui l'a déposé sur Walden à un ami de Marje aussi dévoué que discret, entreprend, guidé par le taciturne Diaz, de rejoindre le site Terminus 6, base de départ pour son expédition. Il emprunte un train primitivement limité à Terminus 1 puis prolongé en fonction de l'avancement de l'exploitation des mines de diamant. Une fois arrivé, il rejoint un interminable escalier mécanique qui doit lui épargner une bonne partie de l'ascension de la chaîne de montagne le séparant du désert. Celui-ci prélude la chaîne des Cités Sombres où se cache le cimetière d'astronefs. En chemin il est attaqué par une espèce de rapace local, appelé « singe » en raison de sa ressemblance avec les primates et parvient à s'en libérer au prix de quelques blessures. Toujours attaché à sa valise qui renferme un transmetteur de matière, il lui faut se séparer de Diaz une fois parvenu aux portes du désert. Diverses péripéties émaillent sa progression, dont une nouvelle attaque de « singes » qui ne sera pas sans conséquences sur le final du récit.
L'arrivée dans le cimetière est l'occasion pour Jean-Michel Ponzio de nous offrir quelques planches de toute beauté. On soulignera l'écart que se permet Serge Le Tendre vis à vis du texte de Wul, en rendant ses Velus – les mutants dégénérés qui hantent cette gigantesque décharge – anthropophages et en établissant un contact direct entre Julius et un de ces sauvages. Il se trouve que ces libertés scénaristiques vont dans le bon sens et renforcent l'histoire par rapport au roman original. La fin est très réussie et une véritable émotion habite les personnages.
Terminus 1 s'inscrit donc comme une adaptation particulièrement soignée et esthétiquement aboutie du livre de Stefan Wul qui prend ainsi des couleurs. On ne pouvait rêver mieux !
Notre héros, Julius, après avoir confié la douce Stella rencontrée dans l'astronef qui l'a déposé sur Walden à un ami de Marje aussi dévoué que discret, entreprend, guidé par le taciturne Diaz, de rejoindre le site Terminus 6, base de départ pour son expédition. Il emprunte un train primitivement limité à Terminus 1 puis prolongé en fonction de l'avancement de l'exploitation des mines de diamant. Une fois arrivé, il rejoint un interminable escalier mécanique qui doit lui épargner une bonne partie de l'ascension de la chaîne de montagne le séparant du désert. Celui-ci prélude la chaîne des Cités Sombres où se cache le cimetière d'astronefs. En chemin il est attaqué par une espèce de rapace local, appelé « singe » en raison de sa ressemblance avec les primates et parvient à s'en libérer au prix de quelques blessures. Toujours attaché à sa valise qui renferme un transmetteur de matière, il lui faut se séparer de Diaz une fois parvenu aux portes du désert. Diverses péripéties émaillent sa progression, dont une nouvelle attaque de « singes » qui ne sera pas sans conséquences sur le final du récit.
L'arrivée dans le cimetière est l'occasion pour Jean-Michel Ponzio de nous offrir quelques planches de toute beauté. On soulignera l'écart que se permet Serge Le Tendre vis à vis du texte de Wul, en rendant ses Velus – les mutants dégénérés qui hantent cette gigantesque décharge – anthropophages et en établissant un contact direct entre Julius et un de ces sauvages. Il se trouve que ces libertés scénaristiques vont dans le bon sens et renforcent l'histoire par rapport au roman original. La fin est très réussie et une véritable émotion habite les personnages.
Terminus 1 s'inscrit donc comme une adaptation particulièrement soignée et esthétiquement aboutie du livre de Stefan Wul qui prend ainsi des couleurs. On ne pouvait rêver mieux !