Terre, Planète impériale | Imperial Earth | Arthur C. Clarke | 1975

Par | 10/04/2014 | Lu 507 fois




Depuis trois générations, les Makenzie règnent sur Titan, la lune principale de Saturne. Trois générations hors du commun, puisque Colin et Duncan, respectivement le fils et le petit-fils de Malcolm, sont nés par clonage. Malcolm, quant à lui, a fait fortune en ayant l'idée géniale de prélever sur Titan l'hydrogène dont l'humanité avait cruellement besoin pour ses voyages spatiaux. En cette année 2276, sur Terre, les Etats-Unis vont fêter leur cinquième centenaire : l'occasion pour le jeune Duncan de faire enfin connaissance avec la planète des origines. Au cours de son voyage, il découvrira un mystère qui risque de bouleverser son monde, et tous les autres...

Fiche de lecture

L’action – si je puis dire ainsi – se déroule en l’an 2276, où le coût exorbitant des transports interplanétaires freine grandement l’expansion des Terriens dans le système solaire. Un homme, Malcom Mackenzie, faisant partie des tous premiers colons à s’être installés sur Titan, satellite naturel de Saturne, a fait fortune en découvrant comment exploiter et acheminer vers la Terre l’hydrogène dont elle manque. Son petit fils, Duncan Mackenzie, se rend sur notre bon vieux monde pour représenter Titan auprès des Etats-Unis, à l’occasion de leur cinquième centenaire. Mais à l’émerveillement succédera la stupeur provoquée par une déplaisante découverte…
 
Le roman « Terre, Planète impériale » est paru pour la première fois en 1978, et je n’avais pas encore eu l’occasion de le lire. Vous connaissez mon admiration pour les écrits et les histoires de celui que je nomme « Le Maître ». J’avais donc hâte de me plonger dans cette lecture ! Mais j’ai vite déchanté. Les cent premières pages, je me suis ennuyée à mourir. J’ai espéré que cela s’arrangerait dans la deuxième partie, lorsque Duncan entreprend son voyage vers la Terre. Mais non, pas du tout.
 
Certainement que d’un point de vue scientifique, cet ouvrage présente de l’intérêt pour qui parle couramment le langage de la physique. Les interminables descriptions scientifiques de Titan devraient séduire les futurs explorateurs interstellaires qui prisent cette destination (personnellement, j’ai nettement préféré celles de Marc Feuermann).
 
Pour ma part, ce qui m’a manqué, c’est de la fiction comme Clarke sait d’ordinairement si bien en écrire, du suspense, une histoire qui me convainc et m’emmène loin du quotidien. Impossible même de m’attacher aux personnages, tant ils sont insipides et inintéressants. Quant à l’impérialisme américain à l’échelle stellaire, merci, le compte est bon…   
 
En conclusion, je ne dirai pas de ce roman qu’il est mauvais, mais par rapport aux autres œuvres de Clarke, il est très en-dessous de ce à quoi « Le Maître » m’a habituée. C’est pourquoi cette lecture m’a impérialement déçue…

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