The Boy | 2016

Par | 23/10/2016 | Lu 994 fois




Affiche et synopsis

Pour essayer d’échapper à son passé, Greta, une jeune Américaine, se fait engager comme assistante maternelle en Angleterre, dans une maison perdue en pleine campagne. À son arrivée, elle découvre qu’elle a été embauchée non pas pour s’occuper d’un petit garçon de 8 ans en chair et en os, mais d’une poupée de porcelaine grandeur nature. Seule dans la maison, loin de tout, Greta assiste à des événements tous plus étranges les uns que les autres. La poupée serait-elle vivante ? Il se trouve que Greta n’a pas seulement été engagée, elle a été choisie…

Présentation

Venue au Royaume-Uni pour un simple gardiennage d’enfant, Greta espérait initialement pouvoir profiter de l’occasion afin de se ressourcer, loin de son Amérique natale. Après tout, garder un enfant en l’absence de ses parents semblait être une mission des plus faciles.

Mais, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit une fois arrivée sur place, que l’enfant à garder était en réalité… une poupée. Plus étrange encore, les parents n’avaient manifestement pas suffisamment de lucidité pour s’en rendre compte, puisqu’ils la traitaient comme un véritable être humain.

Avant de laisser Greta dans leur manoir isolé du monde, les parents lui confièrent 10 règles à respecter à la lettre concernant leur fils. Dix règles contraignantes allant de « ne pas le laisser seul » à « le réveiller tous les matins », « lui faire écouter de la musique classique » ou encore « pas d’invité ». Des règles qui paraissent bien incongrues s’agissant d’un enfant de porcelaine inanimé.

La jeune gardienne est donc persuadée d’avoir déniché une super opportunité de vacances tous frais payés et sans contrainte. Malheureusement, c’est sans compter la survenue d’événements troublants qui semblent étrangement liés avec son respect ou non des règles qui lui ont été confiées...

« The boy » est un bon divertissement. S’intéressant au genre des poupées maléfiques, il parvient à poser une ambiance soignée et intéressante. On sent le travail réalisé sur le décor du manoir et sur la poupée, dont l’esthétique colle parfaitement à l’atmosphère un peu sombre et inquiétante du film.

Malgré tout, encore faut-il ne pas trop attendre de « The boy ». Enchaînant les clichés et les rebondissements téléphonés, il semble en effet difficile de le qualifier de film de l’année. Difficile en effet de sortir du lot sans réelle prise de risque. S’éveillant enfin à plus des deux tiers du temps total du film, l’intrigue finit néanmoins par nous proposer une fin originale et surprenante (dans le bon ou mauvais sens, ça dépend de chacun) mais qui n’est pas sans rappeler le 11e épisode de la saison 4 de la série Supernatural.

Que les plus sensibles d’entre vous se rassurent (Koyolite ont te voit ^-^), le film n’est pas complètement un film d’épouvante-horreur. Il y a certes des passages qui se veulent effrayants, mais cela reste quand même d’un niveau proche de celui de Mama. « The Boy » peut donc être une bonne porte d’entrée si vous souhaitez vous laisser tenter par de l’épouvante horreur.

Flirtant avec le fantastique, le film a pour point fort de tenter l’approche réaliste des phénomènes inexpliqués. Greta tente en effet de rationnaliser tout ce qui lui arrive, ce qui permet de contrebalancer réel et imaginaire. Alors oui, les personnages de films d’épouvante en ont aussi l’habitude. Cependant, c’est particulièrement appuyé dans ce film-ci.

« The boy » aura-t-il une suite ? La question peut légitimement se poser tant la scène de fin semble vouloir nous le laisser penser. D’un point de vue strictement personnel, cela n’en nécessite pas.

En bref ? Un bon film pour relâcher la pression d’une semaine bien chargée en s’immergeant dans une ambiance savamment dosée, …mais sans plus.

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