The Inkeepers | 2011

Par | 26/05/2014 | Lu 739 fois




Affiche et synopsis

Après cent ans d’existence, l’hôtel The Yankee Pedlar n’est qu’à quelques jours de sa fermeture définitive. Les derniers employés Claire et Luke sont bien décidés à profiter du peu de clients pour lever le mystère de cet hôtel considéré comme le plus hanté de la Nouvelle-Angleterre..

Présentation

Cette fois-ci, j’aborderai « The Innkeepers », un film d'horreur-épouvante se déroulant dans un hôtel hanté.
 
Il s'agit donc d'un hôtel de 1891 le « Yankee Pedlar Inn » (qui existe vraiment) sur le point d'être rasé pour être remplacé par un parking. Pour ses dernières nuits de service, la plupart des étages ont donc été vidés de tout leur mobilier et seuls deux clients occupent des chambres au deuxième étage (le véritable hôtel comporte 55 chambres individuelles et 5 suites, ce qui une fois rapporté au nombre de clients énoncés plus tôt donne une petite idée du cadre).

Le propriétaire étant parti en vacances, il ne reste plus que deux personnes pour tenir la réception : Claire et Luke, deux jeunes d'une vingtaine d'années.
 
Or, comme tout hôtel centenaire qui se respecte, celui-ci est réputé être hanté (c'est aussi valable pour le véritable hôtel qui a servi de lieu de tournage) par une femme. Celle-ci ce serait pendue après s'être fait plaquer par son fiancé devant l'autel, le jour de leurs noces.
 
L'hôtel étant vide, les deux jeunes gens souhaitent en profiter pour élucider ce mystère avant que l'hôtel ne disparaisse à jamais.

Je n'avais pas cherché à voir la bande-annonce au préalable ce qui impliquait que je ne savais pas visuellement comment l'épouvante allait pouvoir prendre forme. Grand bien m'en a pris puisque ce qui est contenu dans la dite bande-annonce est strictement ce qui constitue le côté effrayant du film.
 
Pour le reste, il ne s'agit que de situations de désamorçage répétées. Or, je pense que c'est tout là que réside la qualité du film : faire peur par l'absence totale de choses effrayantes (avec un ratio de moins de 10 minutes d'apparitions étranges sur les 96 que compte le film).
 
Le film est tellement vide de tout aspect effrayant que l'on en vient à en devenir aussi froussard que Claire. Car, c'est après 70 minutes à attendre de voir surgir quelque chose d'effrayant que l'on ne s'y attend plus.

L'autre aspect surprenant du film est son découpage en chapitres... Ces chapitres sont introduits par un texte blanc stylisé sur un fond noir. Cela découpe le film en parties et casse légèrement le côté immersif.
 
Cependant, il en faudra plus pour altérer l'atmosphère très oppressante du  film de Ti West, dix fois primé lors de trois salons différents en Espagne et en France.
 
Le film en soi est loin d’être mauvais et je vous invite à le regarder. En ce qui me concerne, je considère que le malaise qu’il dégage est bien au-delà que ce que j’ai pu ressentir en visionnant la dame en noir, même si je considère les prises de vues de ce dernier bien meilleures.
 
Bon visionnage et surtout n'oubliez pas, regardez toujours derrière vous !

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