Affiche et synopsis
De terrifiantes créatures ont envahi la Terre, chassant leurs proies humaines au bruit. Pour leur échapper, les Andrews se réfugient dans un lieu isolé, mais découvrent un culte sinistre qui cherche à exploiter les sens sur-aiguisés de leur fille Ally, sourde depuis ses 13 ans...
Présentation
Peut-on considérer "The Silence", le film de John R. Leonetti sorti sur Netflix, comme un film de SF ?!
Alors que le genre apocalyptique envahit le petit écran, le prétexte d'insuffler l'esprit de survivance et de résistance face à ses propres démons, en même temps qu'aux périls créés par l'invasion et l'adversité (en un environnement bien terrien), suffit-il à faire de cette histoire un sous-genre prenant racine dans la science-fiction ? Le fait d'établir avec évidence que la SF "enfile" parfois des habits de camouflages "sans en avoir l'air", c'est dans ce récit, je trouve, que l'on peut dire que cette intention marche le mieux.
Les intentions, conscientes ou inconscientes, des scénaristes donnent à croire que ce cheminement de pensée se sert d'un concept usé ; à défaut de rendre crédible des faits scientifiques avérés, on structure l'histoire au travers des personnages lambdas subissant un choc, tel celui d'une attaque de créatures cachées dans des cavités souterraines profondes.
Le minimalisme scientifique utilisé pour expliquer la venue de ces monstres ailés, attaquant au moindre son causé, explique alors le but de ne se baser que sur l'interaction d'une famille devant le danger.
L'intrigue n'a besoin que de cette occasion, de mener un sens au déroulement des nœuds dramatiques subis par les protagonistes du récit.
La science pointe "le bout de son nez" par la disposition "d'outils" comme l'intégration de mots-clés comme "mutations", "invasion", "décimation", d'un dispositif possible pour repérer les bêtes grâce au "don" de la jeune fille sourde (ce son si particulier qui donne l'impression qu'il s'aligne sur une fréquence de communication avec les créatures, ainsi qu'avec le chien de la famille). Et surtout le beau travail sur la conception de ces envahisseurs d'un autre monde (les mondes souterrains, océaniques ou hors de notre système solaire, ne sont-ils pas des mondes "surnaturels" ?).
Précédé par le mot science, la fiction ne se repère qu'au design largement influencé par différents célèbres Xénomorphes comme ceux que l'on voit dans la franchise Alien, voire même et complètement dans le film de David Twohy "Pitch black" sorti en 2000, qui lui, assume un imaginaire entier voué au genre.
En ce qui concerne ce long-métrage, la corrélation avec d'autres ambiances est évidente, comme la domination de l'espèce humaine par une autre, qu'elle soit extraterrestre (V, La Guerre des Mondes, etc.), mutagène (transformation d'animaux ou d'insectes à cause de manipulation de produits de laboratoire) ou d'une menace prenant source dans sa propre humanité (par suite d’une exposition infectieuse à une maladie transformant les patients en zombies sanguinaires). Le phénomène de se réunir et combattre les origines du mal de manière si abrupte (connotations de fin de monde et d'horreur) fausse les données du type de science-fiction couverte d'oripeaux flamboyants (Space Opéra).
L'atmosphère crépusculaire, avec cette perte de nos sens des plus aggravants et cette technologie qui nous dessert, plonge l'humanité dans un chaos significatif.
Le Fantastique et l'Horreur prennent le dessus sur une SF recroquevillée sur elle-même, comme plongée dans les ténèbres.
Beaucoup critiqué, j'aime vraiment ce film et vous le conseille vivement. Les frontières entre tous ces genres (SF, Fantastique, Horreur, Survival ...) n'ont plus aucuns droits et ce n'est pas plus mal.
Enfin je crois.
PS : Je suis curieux de lire la nouvelle de Tim Lebbon dont est tiré le film.
PS : Tim Lebbon a écrit le livre "Alien hors des Ombres" humm ... y’aurait-il une influence majeure ?!
Alors que le genre apocalyptique envahit le petit écran, le prétexte d'insuffler l'esprit de survivance et de résistance face à ses propres démons, en même temps qu'aux périls créés par l'invasion et l'adversité (en un environnement bien terrien), suffit-il à faire de cette histoire un sous-genre prenant racine dans la science-fiction ? Le fait d'établir avec évidence que la SF "enfile" parfois des habits de camouflages "sans en avoir l'air", c'est dans ce récit, je trouve, que l'on peut dire que cette intention marche le mieux.
Les intentions, conscientes ou inconscientes, des scénaristes donnent à croire que ce cheminement de pensée se sert d'un concept usé ; à défaut de rendre crédible des faits scientifiques avérés, on structure l'histoire au travers des personnages lambdas subissant un choc, tel celui d'une attaque de créatures cachées dans des cavités souterraines profondes.
Le minimalisme scientifique utilisé pour expliquer la venue de ces monstres ailés, attaquant au moindre son causé, explique alors le but de ne se baser que sur l'interaction d'une famille devant le danger.
L'intrigue n'a besoin que de cette occasion, de mener un sens au déroulement des nœuds dramatiques subis par les protagonistes du récit.
La science pointe "le bout de son nez" par la disposition "d'outils" comme l'intégration de mots-clés comme "mutations", "invasion", "décimation", d'un dispositif possible pour repérer les bêtes grâce au "don" de la jeune fille sourde (ce son si particulier qui donne l'impression qu'il s'aligne sur une fréquence de communication avec les créatures, ainsi qu'avec le chien de la famille). Et surtout le beau travail sur la conception de ces envahisseurs d'un autre monde (les mondes souterrains, océaniques ou hors de notre système solaire, ne sont-ils pas des mondes "surnaturels" ?).
Précédé par le mot science, la fiction ne se repère qu'au design largement influencé par différents célèbres Xénomorphes comme ceux que l'on voit dans la franchise Alien, voire même et complètement dans le film de David Twohy "Pitch black" sorti en 2000, qui lui, assume un imaginaire entier voué au genre.
En ce qui concerne ce long-métrage, la corrélation avec d'autres ambiances est évidente, comme la domination de l'espèce humaine par une autre, qu'elle soit extraterrestre (V, La Guerre des Mondes, etc.), mutagène (transformation d'animaux ou d'insectes à cause de manipulation de produits de laboratoire) ou d'une menace prenant source dans sa propre humanité (par suite d’une exposition infectieuse à une maladie transformant les patients en zombies sanguinaires). Le phénomène de se réunir et combattre les origines du mal de manière si abrupte (connotations de fin de monde et d'horreur) fausse les données du type de science-fiction couverte d'oripeaux flamboyants (Space Opéra).
L'atmosphère crépusculaire, avec cette perte de nos sens des plus aggravants et cette technologie qui nous dessert, plonge l'humanité dans un chaos significatif.
Le Fantastique et l'Horreur prennent le dessus sur une SF recroquevillée sur elle-même, comme plongée dans les ténèbres.
Beaucoup critiqué, j'aime vraiment ce film et vous le conseille vivement. Les frontières entre tous ces genres (SF, Fantastique, Horreur, Survival ...) n'ont plus aucuns droits et ce n'est pas plus mal.
Enfin je crois.
PS : Je suis curieux de lire la nouvelle de Tim Lebbon dont est tiré le film.
PS : Tim Lebbon a écrit le livre "Alien hors des Ombres" humm ... y’aurait-il une influence majeure ?!