Photo @ Koyolite Tseila | Collection privée
Le Temps des grandes Chasses (1973)
Qui sont ces êtres mystérieux, venus du ciel, qui portent des armures scintillantes et poursuivent les meilleurs chasseurs du Clan des Hommes ? Roll, embarqué dans l’un des oiseaux de fer des envahisseurs, est condamné à combattre dans des arènes car le Temps des Grandes Chasses est revenu. Mais il n’a pas oublié sa planète...
La Guerre des Gruuls (1971)
C’est en l’an 2413 qu’a lieu le premier contact. Mais les vaisseaux étrangers attaquent et l’arme absolue dont ils sont dotés risque fort de mener l’humanité à l’extinction. À moins d’arriver à communiquer avec eux, et de stopper enfin la Guerre des Gruulls.
Texte écrit écrit sous le pseudonyme d’Alphonse Brutsche.
Texte écrit écrit sous le pseudonyme d’Alphonse Brutsche.
Le Dieu de Lumière (1973)
L’Hélios est le premier vaisseau à quitter le système solaire... pour échouer sur une planète inconnue où les peuplades indigènes se révèlent parler anglais. Comment est-ce possible et qui est ce Dieu de Lumière ?
Texte écrit écrit sous le pseudonyme d’Alphonse Brutsche.
Texte écrit écrit sous le pseudonyme d’Alphonse Brutsche.
Fiche de lecture
« Il est rare de mesurer comment s’est forgé le talent d’un écrivain, et c’est exactement ce que nous offre cet omnibus en rassemblant trois des premiers romans de Jean-Pierre Andrevon. ». C’est ainsi que commence l’excellente postface de Joëlle Wintrebert, écrivain français, qui nous livre une superbe analyse de ces trois œuvres de Jean-Pierre Andrevon. Il s’agit ici d’une analyse approfondie, à laquelle je ne saurais faire concurrence.
Je pense que pour bien apprécier ce recueil, classé – à très juste titre ! – parmi « Les Trésors de la SF » chez les éditions Bragelonne, il est important de se replonger dans le contexte de l’époque à laquelle ces romans de SF ont été écrits, en l’occurrence, le début des années 70. Derrière ses histoires palpitantes, Jean-Pierre Andrevon en profite pour nous livrer également quelques traits idéologiques, un point que je trouve intéressant. Je ne m’attarderai pas sur ce thème, car Joëlle Wintrebert le fait avec brio. D’ailleurs, au sujet de la postface, je trouve qu’elle vient bien compléter et expliquer ce recueil et, elle est à lire absolument.
Mais parlons un peu des romans…
Dans « Le Temps des grandes Chasses », l’action se passe dans le futur. Sur la Terre, il ne reste plus rien de nos grandes civilisations actuelles. Les hommes ont régressé. Ils vivent au sein de tribus et pratiquent la chasse au moyen d’arcs et de flèches de pierre pour se nourrir. Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que d’autres cultures peuplent l’univers, et que parmi celles-ci, il y en a une qui raffole des combats de gladiateurs dans les arènes. Or ces combattants ne sont autres que des esclaves capturés sur d’autres mondes ! Roll vit sur la Terre, et tout son univers s’écroulera lorsqu’il deviendra la proie d’étranges créatures venues du ciel… Parmi les trois livres présentés dans « Très loin de la Terre », c’est celui que j’ai préféré. Cette histoire m’a beaucoup touchée. Elle est captivante et originale, mais aussi dure et émouvante.
Avec « La Guerre des Gruuls », le lecteur se retrouve au cœur d’un conflit, et tout comme ses acteurs, il n’en comprend pas les raisons. Mais il y a de quoi ! Comment peut-on comprendre une guerre qui a débuté sur un terrible malentendu ? Si vous connaissez la série Babylon5, cela vous rappellera la guerre qui oppose les Minbaris et les Terriens. En effet, les hostilités s’étaient déclarées à cause d’une horrible méprise ! Incompréhension et communication entre cultures différentes, c’est là un problème bien délicat. Ce qui peut être bien vu par certains, peut être perçu comme une offense par d’autres…
Avec « Le Dieu de Lumière », l’auteur nous embarque dans une excellente aventure spatiale touchant au continuum espace-temps. Même si les faits sont plutôt prévisibles, cette histoire n’en est pas moins palpitante et les personnages ne manquent pas d’humour.
En conclusion, j’ai dévoré « Très loin de la Terre », qui présente des romans et une analyse de qualité. J’encourage chaleureusement les éditions Bragelonne à continuer de publier la collection « Les Trésors de la SF », car cette dernière recèle des perles rares pour les amateurs du genre. Je trouve que ces parutions sont un très bon moyen de ré-honorer le blason de la SF (qui a malheureusement tendance à se ternir ces dernières années, mais ça c’est un tout autre sujet…) et offre une excellente opportunité de faire découvrir de la vraie SF à ceux qui souhaiteraient s’y intéresser.
Je pense que pour bien apprécier ce recueil, classé – à très juste titre ! – parmi « Les Trésors de la SF » chez les éditions Bragelonne, il est important de se replonger dans le contexte de l’époque à laquelle ces romans de SF ont été écrits, en l’occurrence, le début des années 70. Derrière ses histoires palpitantes, Jean-Pierre Andrevon en profite pour nous livrer également quelques traits idéologiques, un point que je trouve intéressant. Je ne m’attarderai pas sur ce thème, car Joëlle Wintrebert le fait avec brio. D’ailleurs, au sujet de la postface, je trouve qu’elle vient bien compléter et expliquer ce recueil et, elle est à lire absolument.
Mais parlons un peu des romans…
Dans « Le Temps des grandes Chasses », l’action se passe dans le futur. Sur la Terre, il ne reste plus rien de nos grandes civilisations actuelles. Les hommes ont régressé. Ils vivent au sein de tribus et pratiquent la chasse au moyen d’arcs et de flèches de pierre pour se nourrir. Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que d’autres cultures peuplent l’univers, et que parmi celles-ci, il y en a une qui raffole des combats de gladiateurs dans les arènes. Or ces combattants ne sont autres que des esclaves capturés sur d’autres mondes ! Roll vit sur la Terre, et tout son univers s’écroulera lorsqu’il deviendra la proie d’étranges créatures venues du ciel… Parmi les trois livres présentés dans « Très loin de la Terre », c’est celui que j’ai préféré. Cette histoire m’a beaucoup touchée. Elle est captivante et originale, mais aussi dure et émouvante.
Avec « La Guerre des Gruuls », le lecteur se retrouve au cœur d’un conflit, et tout comme ses acteurs, il n’en comprend pas les raisons. Mais il y a de quoi ! Comment peut-on comprendre une guerre qui a débuté sur un terrible malentendu ? Si vous connaissez la série Babylon5, cela vous rappellera la guerre qui oppose les Minbaris et les Terriens. En effet, les hostilités s’étaient déclarées à cause d’une horrible méprise ! Incompréhension et communication entre cultures différentes, c’est là un problème bien délicat. Ce qui peut être bien vu par certains, peut être perçu comme une offense par d’autres…
Avec « Le Dieu de Lumière », l’auteur nous embarque dans une excellente aventure spatiale touchant au continuum espace-temps. Même si les faits sont plutôt prévisibles, cette histoire n’en est pas moins palpitante et les personnages ne manquent pas d’humour.
En conclusion, j’ai dévoré « Très loin de la Terre », qui présente des romans et une analyse de qualité. J’encourage chaleureusement les éditions Bragelonne à continuer de publier la collection « Les Trésors de la SF », car cette dernière recèle des perles rares pour les amateurs du genre. Je trouve que ces parutions sont un très bon moyen de ré-honorer le blason de la SF (qui a malheureusement tendance à se ternir ces dernières années, mais ça c’est un tout autre sujet…) et offre une excellente opportunité de faire découvrir de la vraie SF à ceux qui souhaiteraient s’y intéresser.