Un drame en Livonie @ 2004 EP éditions | Photo @ Koyolite Tseila, édition privée
Présentation
Dans l'immensité neigeuse, le professeur Nicolef cherche à passer inaperçu lors d'un mystérieux périple.
Mais c'est compter sans l'assassinat d'un de ses compagnons de voyage... Accusé de crime par les Allemands, comment ce savant dévoué à la cause russe peut-il espérer se voir innocenter ?
Au coeur d'une trame politique, Un drame en Livonie est le récit de ce fait divers authentique, et une oeuvre romanesque à la puissance intacte un siècle après sa publication.
Mais c'est compter sans l'assassinat d'un de ses compagnons de voyage... Accusé de crime par les Allemands, comment ce savant dévoué à la cause russe peut-il espérer se voir innocenter ?
Au coeur d'une trame politique, Un drame en Livonie est le récit de ce fait divers authentique, et une oeuvre romanesque à la puissance intacte un siècle après sa publication.
Un drame en Livonie, planche p.38 @ 2004 EP éditions
Fiche de lecture
En triant ma sidérale bibliothèque à l’automne 2022, j'ai retrouvé cette bande dessinée que je ne me souvenais plus d’avoir dans ma collection Jules Verne. Du coup, le moment est venu de la lire enfin, l’occasion de découvrir ce récit (paru en 1904) que je ne connais pas.
Je vais être honnête : cette lecture fut laborieuse du point de vue narratif et pénible visuellement.
Historiquement, le scénario semble pourtant intéressant. Nous sommes en 1876 dans les provinces baltes, en Livonie (actuelle Estonie et Lettonie). Les Russes d’origine slave et ceux d’origine allemande se livrent une lutte d’influence. Un crime a été commis, un suspect est tout trouvé, alors qu’en réalité il est innocent. À partir de là, on plonge dans une intrigue policière sur fond politique chargé d’hostilités. Cette adaptation de François Rivière m’a désarçonnée plus d’une fois, ne sachant pas toujours trop dans quel ordre lire les dialogues, qui parfois sont quelque peu perdus dans le décor.
Le dessin de Serge Micheli, qualifié de « baroque et sensuel » en bas de la quatrième de couverture m’a – je le dis franchement – crevé les yeux. Je lui reconnais des qualités et un style, mais qui ne sont pas du tout à mon goût. Les tons dominants rouge orangé, noirs et blancs, surtout pour les visages des personnages, m’ont conféré l’impression de les voir grimés comme des clowns au cirque ou pire encore, tout ensanglantés. La logique du découpage, tortueux, m’a déroutée.
Cette transposition en bande dessinée de l’œuvre de Jules Verne est vraiment étrange et particulière. Elle pourrait plaire aux amateurs d’expressionisme, ce qui n’est pas mon cas.
A noter, en fin d’ouvrage, une interview fort intéressante de Serge Micheli et un texte dans lequel François Rivière nous parle de son adaptation. C’est la partie de cette BD qui m’a le plus plu.
Je vais être honnête : cette lecture fut laborieuse du point de vue narratif et pénible visuellement.
Historiquement, le scénario semble pourtant intéressant. Nous sommes en 1876 dans les provinces baltes, en Livonie (actuelle Estonie et Lettonie). Les Russes d’origine slave et ceux d’origine allemande se livrent une lutte d’influence. Un crime a été commis, un suspect est tout trouvé, alors qu’en réalité il est innocent. À partir de là, on plonge dans une intrigue policière sur fond politique chargé d’hostilités. Cette adaptation de François Rivière m’a désarçonnée plus d’une fois, ne sachant pas toujours trop dans quel ordre lire les dialogues, qui parfois sont quelque peu perdus dans le décor.
Le dessin de Serge Micheli, qualifié de « baroque et sensuel » en bas de la quatrième de couverture m’a – je le dis franchement – crevé les yeux. Je lui reconnais des qualités et un style, mais qui ne sont pas du tout à mon goût. Les tons dominants rouge orangé, noirs et blancs, surtout pour les visages des personnages, m’ont conféré l’impression de les voir grimés comme des clowns au cirque ou pire encore, tout ensanglantés. La logique du découpage, tortueux, m’a déroutée.
Cette transposition en bande dessinée de l’œuvre de Jules Verne est vraiment étrange et particulière. Elle pourrait plaire aux amateurs d’expressionisme, ce qui n’est pas mon cas.
A noter, en fin d’ouvrage, une interview fort intéressante de Serge Micheli et un texte dans lequel François Rivière nous parle de son adaptation. C’est la partie de cette BD qui m’a le plus plu.