Illustration et quatrième de couverture
Un prototype IA comme vous n'en avez jamais vu...
Et si vous héritiez d’un androïde prototype dont les fonctions ne sont pas des plus claires ? Eh bien, c’est un tel engin qui débarque du Moyen-Orient chez un chômeur d’origine indienne et réfractaire à l’ordre et l’organisation. Vu qu’il n’éprouve aucune sympathie pour les robots, responsables selon lui de son licenciement, il s’en débarrasserait bien de ce bidule encombrant, si sa charmante voisine genevoise, une chercheuse en math ne l’en dissuadait. C’est qu’elle est fascinée, elle, par les prouesses de cette Intelligence hors pair !
Ce génie artificiel, hyper-pointu s’adaptera-t-il à la pagaille chronique de son nouveau propriétaire ? Ira-t-il jusqu’à interférer dans les élections locales imminentes pour préserver les intérêts de son maître ? Comment la police et les autorités helvétiques vont-elles réagir face à l’intrusion sur le territoire national d’une machine non homologuée ? Sans oublier les convoitises étrangères, prêtes à tout pour s’emparer d’un joyau suprême de la technologie…
Et si vous héritiez d’un androïde prototype dont les fonctions ne sont pas des plus claires ? Eh bien, c’est un tel engin qui débarque du Moyen-Orient chez un chômeur d’origine indienne et réfractaire à l’ordre et l’organisation. Vu qu’il n’éprouve aucune sympathie pour les robots, responsables selon lui de son licenciement, il s’en débarrasserait bien de ce bidule encombrant, si sa charmante voisine genevoise, une chercheuse en math ne l’en dissuadait. C’est qu’elle est fascinée, elle, par les prouesses de cette Intelligence hors pair !
Ce génie artificiel, hyper-pointu s’adaptera-t-il à la pagaille chronique de son nouveau propriétaire ? Ira-t-il jusqu’à interférer dans les élections locales imminentes pour préserver les intérêts de son maître ? Comment la police et les autorités helvétiques vont-elles réagir face à l’intrusion sur le territoire national d’une machine non homologuée ? Sans oublier les convoitises étrangères, prêtes à tout pour s’emparer d’un joyau suprême de la technologie…
Ce que Robert Yessouroun dit à son sujet
Mon père ironisait avec un Waterman vert sur les erreurs de la religion tournée vers le passé. C’est sûrement cette plume qui m’a poussé vers la machine à écrire. Mais ce qui a attisé mon envie d’inventer des mystères futurs, ce sont les bandes dessinées qui esquissaient l’avenir de la Terre (Météor, Spoutnik, Sidéral, Monde Futur, Aventures Fiction…)
Adolescent, j’ai migré de la cité de l’Atomium à la ville du CERN.
La géologie m’a fait découvrir la Nature vertigineuse des ères révolues. Mais, après mes études scientifiques, j’ai bifurqué vers le monde des lettres qui attisait davantage mon imagination prospective.
J’ai épousé à Genève une migrante fribourgeoise. Ensemble, nous avons une fille expatriée au pays des merveilles.
Professeur de littérature, bien des auteurs m’ont inspiré. Parmi eux, Paul Morand, Boulgakov, Adamek (pour les romans), Borges et Yourcenar (pour les nouvelles), Tardieu (pour le théâtre), Michaux (pour la poésie). Mon modèle d’observation humoristique des êtres humains m’a été légué par le cinéaste Jacques Tati.
(Texte @ Robert Yessouroun)
Adolescent, j’ai migré de la cité de l’Atomium à la ville du CERN.
La géologie m’a fait découvrir la Nature vertigineuse des ères révolues. Mais, après mes études scientifiques, j’ai bifurqué vers le monde des lettres qui attisait davantage mon imagination prospective.
J’ai épousé à Genève une migrante fribourgeoise. Ensemble, nous avons une fille expatriée au pays des merveilles.
Professeur de littérature, bien des auteurs m’ont inspiré. Parmi eux, Paul Morand, Boulgakov, Adamek (pour les romans), Borges et Yourcenar (pour les nouvelles), Tardieu (pour le théâtre), Michaux (pour la poésie). Mon modèle d’observation humoristique des êtres humains m’a été légué par le cinéaste Jacques Tati.
(Texte @ Robert Yessouroun)
Robert Yessouroun présente son roman
A chaque fois que je traversais en voiture L’Avenir, j’étais titillé par le nom de ce hameau genevois. J’y voyais le décor idéal pour un roman qui s’interrogerait sur l’avenir. L’avenir gagné par l’ordre ou le désordre ?
En février 2021, je méditais sur ces deux notions, l’une et l’autre parasitées par tant de préjugés. J’ai imaginé un cuisinier qui, congénitalement vit des problèmes de coordination et de rangement. Puis, j’ai imaginé qu’un robot prototype (on ne sait jamais avec les prototypes) atterrisse chez ce champion de la pagaille. Comment atterrit-il ? Ma solution : un héritage. Bien sûr, l’héritier déteste les robots. Pour contrebalancer cette aversion, il me fallait un personnage attachant, admiratif des IA qui influencerait (un peu) notre semeur de micmacs : sa voisine, une jeune chercheuse en mathématiques.
Voilà, il n’y avait plus qu’à faire tourner…
(Texte @ Robert Yessouroun)
En février 2021, je méditais sur ces deux notions, l’une et l’autre parasitées par tant de préjugés. J’ai imaginé un cuisinier qui, congénitalement vit des problèmes de coordination et de rangement. Puis, j’ai imaginé qu’un robot prototype (on ne sait jamais avec les prototypes) atterrisse chez ce champion de la pagaille. Comment atterrit-il ? Ma solution : un héritage. Bien sûr, l’héritier déteste les robots. Pour contrebalancer cette aversion, il me fallait un personnage attachant, admiratif des IA qui influencerait (un peu) notre semeur de micmacs : sa voisine, une jeune chercheuse en mathématiques.
Voilà, il n’y avait plus qu’à faire tourner…
(Texte @ Robert Yessouroun)
"Une intelligence sur le dos" : fiche de lecture de Koyolite Tseila
Une intelligence sur le dos | Photo @ 2023 Koyolite Tseila, édition privée
Ex-cuisinier originaire de l’Inde, naturalisé suisse, Ravi réside à L’Avenir, un petit village du canton de Genève où il partage une ferme rénovée avec une colocataire, Liane. Le jeune homme a ceci de particulier qu’il souffre de « dyscosmosie », un trouble de l’ordre et de l’organisation qui l’empêche de ranger ou d’organiser son espace de vie et ses pensées. C’est d’ailleurs à cause de cette difficulté qu’il s’est retrouvé au chômage. Pour s’occuper, et aussi pour attirer l’attention de sa charmante voisine, il n’a de cesse de cuisiner de bons petits plats qu’il aime à lui faire goûter. Pointure en mathématiques, cette jeune femme plutôt ordonnée n’est pas insensible au charme de son énergumène de colocataire.
Le quotidien de Ravi, déjà pas mal chamboulé à cause de son désordre, l’est encore davantage le jour où il se voit remettre par un notaire un héritage pour le moins insolite : un robot ultrasophistiqué ayant appartenu à un défunt cousin descendant de son arrière-grand-mère maternelle. Lui qui déteste les robots, parce qu’ils lui ont volé son job, tu parles d’un cadeau !
Cette intelligence artificielle, prénommée Aron, parviendra-t-elle à intégrer les paramètres « désordre », « irrégularité » et « incohérence » dans son traitement des données liées à son nouveau propriétaire, champion de la pagaille ?
Si Liane est fascinée par cet automate dont certaines fonctions sont encore un mystère, Ravi, qui n’y connaît rien en robotique, se demande à quoi il pourrait bien lui servir et il n’aurait rien contre le fait de s’en débarrasser.
Surtout que depuis l’arrivée d’Aron, les ennuis arrivent en nombre. En effet, il semblerait que les services secrets de plusieurs pays cherchent à s’emparer de l’automate par tous les moyens, n’hésitant pas, pour ce faire, à attenter à la vie des deux jeunes gens. Pourquoi tous ces espions convoitent-ils cette technologie ? Et à bon ou à mauvais escient ?
***
L’action de cette histoire se déroule principalement à l’intérieur (et autour) de cette ferme dans laquelle habitent Ravi et Liane. A l’instar d’une pièce de théâtre, les personnages entrent et sortent à tout vent à tour de rôle : à commencer par les deux colocataires de personnalités à la fois diamétralement opposées et complémentaires, puis super Aron, mais aussi les services secrets froids et guindés, les inspecteurs de la police locale un peu patauds et désemparés, les mamans des jeunes gens dont l’une est hyper-anxieuse et l’autre hyper-alcoolique, les malfrats bien bêtes et vilains, les journalistes fort curieux et envahissants, etc. On est dans les clichés et on se marre. Il y a de l’action et on ne s’ennuie pas un seul instant !
Si au départ le personnage de Ravi, en état permanent d’agitation et de confusion, et complètement chaotique autant dans ses propos que dans ses actes, m’a amusée, il m’a aussi une ou deux fois fait perdre le fil du récit. Fort heureusement, des protagonistes comme Liane et Aron – que j’aime beaucoup – sont là pour freiner cette toupie et rééquilibrer le jeu.
Et puis, il va se produire un fâcheux événement – par la faute du champion du désordre - qui aurait pu entraîner des conséquences graves. Cet incident agit comme un puissant électrochoc sur le jeune homme et déclenche chez lui une prise de conscience. Dès lors, le personnage – sans changer radicalement de personnalité – devient plus calme et bien plus intéressant. Touchant, même. Quant à l’histoire, elle prend en densité.
En résumé, avec ses enchaînements de situations incroyables, ses nombreux rebondissements, ses personnages hauts en couleurs et son lot de réflexions (comme imaginer ce que seront nos interactions avec l’IA dans notre quotidien ou encore, réfléchir à l’avenir en se demandant s’il sera gagné par l’ordre ou le désordre), Une intelligence sur le dos est un cocktail explosif et pétillant, dont la conclusion s’achève sur une jolie note de plénitude.
Le quotidien de Ravi, déjà pas mal chamboulé à cause de son désordre, l’est encore davantage le jour où il se voit remettre par un notaire un héritage pour le moins insolite : un robot ultrasophistiqué ayant appartenu à un défunt cousin descendant de son arrière-grand-mère maternelle. Lui qui déteste les robots, parce qu’ils lui ont volé son job, tu parles d’un cadeau !
Cette intelligence artificielle, prénommée Aron, parviendra-t-elle à intégrer les paramètres « désordre », « irrégularité » et « incohérence » dans son traitement des données liées à son nouveau propriétaire, champion de la pagaille ?
Si Liane est fascinée par cet automate dont certaines fonctions sont encore un mystère, Ravi, qui n’y connaît rien en robotique, se demande à quoi il pourrait bien lui servir et il n’aurait rien contre le fait de s’en débarrasser.
Surtout que depuis l’arrivée d’Aron, les ennuis arrivent en nombre. En effet, il semblerait que les services secrets de plusieurs pays cherchent à s’emparer de l’automate par tous les moyens, n’hésitant pas, pour ce faire, à attenter à la vie des deux jeunes gens. Pourquoi tous ces espions convoitent-ils cette technologie ? Et à bon ou à mauvais escient ?
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L’action de cette histoire se déroule principalement à l’intérieur (et autour) de cette ferme dans laquelle habitent Ravi et Liane. A l’instar d’une pièce de théâtre, les personnages entrent et sortent à tout vent à tour de rôle : à commencer par les deux colocataires de personnalités à la fois diamétralement opposées et complémentaires, puis super Aron, mais aussi les services secrets froids et guindés, les inspecteurs de la police locale un peu patauds et désemparés, les mamans des jeunes gens dont l’une est hyper-anxieuse et l’autre hyper-alcoolique, les malfrats bien bêtes et vilains, les journalistes fort curieux et envahissants, etc. On est dans les clichés et on se marre. Il y a de l’action et on ne s’ennuie pas un seul instant !
Si au départ le personnage de Ravi, en état permanent d’agitation et de confusion, et complètement chaotique autant dans ses propos que dans ses actes, m’a amusée, il m’a aussi une ou deux fois fait perdre le fil du récit. Fort heureusement, des protagonistes comme Liane et Aron – que j’aime beaucoup – sont là pour freiner cette toupie et rééquilibrer le jeu.
Et puis, il va se produire un fâcheux événement – par la faute du champion du désordre - qui aurait pu entraîner des conséquences graves. Cet incident agit comme un puissant électrochoc sur le jeune homme et déclenche chez lui une prise de conscience. Dès lors, le personnage – sans changer radicalement de personnalité – devient plus calme et bien plus intéressant. Touchant, même. Quant à l’histoire, elle prend en densité.
En résumé, avec ses enchaînements de situations incroyables, ses nombreux rebondissements, ses personnages hauts en couleurs et son lot de réflexions (comme imaginer ce que seront nos interactions avec l’IA dans notre quotidien ou encore, réfléchir à l’avenir en se demandant s’il sera gagné par l’ordre ou le désordre), Une intelligence sur le dos est un cocktail explosif et pétillant, dont la conclusion s’achève sur une jolie note de plénitude.