La guerre des zombies a eu lieu, manquant d'éradiquer l'humanité. Le narrateur, en mission pour l'ONU, a parcouru le monde pour rencontrer, dans des cités en ruine et dans les territoires les plus inhospitaliers de la planète, les survivants de ces années apocalyptiques. Le mythe des morts vivants revisité sous l'angle de la critique sociale et politique.
Fiche de lecture
Max Brooks, fils du célèbre acteur Mel Brooks, avait déjà rédigé un « Guide de Survie en Territoire Zombie ». Il y met ici en application ses thèses en décrivant un monde, très proche du nôtre, envahi par les zombies.
Des débuts de l'épidémie au fin fond de la Chine jusqu'à sa fin, il y décrit avec intelligence les diverses réactions adoptées par les populations.
Loin de ce à quoi je me suis attendu, à savoir le trop classique schéma « USA is back ! Les Américains sont les meilleurs et sauvent le monde en un clin d'œil », c'est ici un ouvrage très travaillé que nous livre Max Brooks. Travaillé car l'auteur, avec brio, donne vie à des personnages qui, à peine croqués, nous livrent leurs sentiments, leurs peurs, leurs joies et leurs dégoûts.
Que ce soit les mots simples d'une personne handicapée mentale ou l'aveu d'impuissance des politiques, en passant par l'argot des militaires, son style est rendu très vivant par la présentation de l'ouvrage : de nombreuses notes de bas de pages, quelques censures parfois, des descriptions succinctes.
J'admire la distance qu'a pris l'auteur vis-à-vis de sa propre culture américaine, en tentant d'imaginer comment d'autres peuples réagiraient. De nombreux clins d'œil historiques et culturels, mais aussi politiques, émaillent ce roman passionnant.
Même s’il est classé comme « roman d'horreur », celle-ci n'est pourtant pas que physique (même si on a droit à l'inévitable cliché du zombie-qu'on-tue-en-lui-explosant-la-cervelle), mais psychologique et morale.
Pour finir, je ne peux m'empêcher de rapprocher ce roman de « La Peste » d’Albert Camus et, malgré sa part de petits clichés (l'auteur s'inspire explicitement de G. Romero), il vaut la peine d'être lu, car il est vraiment divertissant et incite aussi à la réflexion.
Des débuts de l'épidémie au fin fond de la Chine jusqu'à sa fin, il y décrit avec intelligence les diverses réactions adoptées par les populations.
Loin de ce à quoi je me suis attendu, à savoir le trop classique schéma « USA is back ! Les Américains sont les meilleurs et sauvent le monde en un clin d'œil », c'est ici un ouvrage très travaillé que nous livre Max Brooks. Travaillé car l'auteur, avec brio, donne vie à des personnages qui, à peine croqués, nous livrent leurs sentiments, leurs peurs, leurs joies et leurs dégoûts.
Que ce soit les mots simples d'une personne handicapée mentale ou l'aveu d'impuissance des politiques, en passant par l'argot des militaires, son style est rendu très vivant par la présentation de l'ouvrage : de nombreuses notes de bas de pages, quelques censures parfois, des descriptions succinctes.
J'admire la distance qu'a pris l'auteur vis-à-vis de sa propre culture américaine, en tentant d'imaginer comment d'autres peuples réagiraient. De nombreux clins d'œil historiques et culturels, mais aussi politiques, émaillent ce roman passionnant.
Même s’il est classé comme « roman d'horreur », celle-ci n'est pourtant pas que physique (même si on a droit à l'inévitable cliché du zombie-qu'on-tue-en-lui-explosant-la-cervelle), mais psychologique et morale.
Pour finir, je ne peux m'empêcher de rapprocher ce roman de « La Peste » d’Albert Camus et, malgré sa part de petits clichés (l'auteur s'inspire explicitement de G. Romero), il vaut la peine d'être lu, car il est vraiment divertissant et incite aussi à la réflexion.