Lors d'une expédition à la découverte des sommets les plus élevés de la Norvège, un groupe découvre, grâce à un vieux guide, un tourbillon gigantesque dans la mer, au large des îles Lofoten. Le vieil homme raconte : "Autrefois, parti en mer pour la pêche, il a dû affronter la tempête et le monstre du Maelström. Qu'est-ce que ce tourbillon ? Est-il si effrayant ? Qu'est-il advenu du bateau, de l'équipage et du vieil homme ?
Fiche de lecture
Cette nouvelle, écrite par Edgar Allan Poe en 1841, est composée d’une trentaine de pages environ et a été traduite en français par Charles Baudelaire. Elle présente un petit côté Science-fiction, au sens premier du terme, soit de la Science et de la Fiction.
Cette aventure se déroule en Norvège, dans la grande province de Nortland dans le lugubre district de Lofoten. Deux hommes se trouvent au sommet d’une montagne nommée Helseggen. Le plus jeune des deux hommes est soudain pris de vertiges alors qu’il observe la mer en contrebas et recule prudemment de quelques pas du bord de la falaise. Le vieil homme, qui est un guide de la région et un ancien pêcheur, le prie de bien vouloir se ressaisir, car s’il l’a conduit jusqu’ici, c’est justement pour lui faire voir à loisir le théâtre des événements dont il a été témoin. A cet instant, des souvenirs submergent l’esprit du vieux monsieur. Il entreprend alors de conter à l’homme qui l’accompagne comment il a survécu à un maelström très violent dans l’étendue d’eau qui se trouve devant leurs yeux. Il y a trois ans, il lui est arrivé une aventure plus extraordinaire que n’en a jamais essuyé un être mortel ou du moins telle que jamais homme n’y a survécu pour la raconter. Il aura suffi de six heures pour que son corps et son âme soient brisés à jamais…
Le lecteur va donc pouvoir découvrir cette incroyable histoire. Je peux tout à fait imaginer qu’en son temps, cette aventure ait fasciné les hommes et les femmes avides d’émotions extrêmes et de périples hors du commun. De nos jours, c’est peut-être un peu moins impressionnant, et plutôt charmant.
Tout au long du récit la tension monte progressivement, puis l’effet dramatique atteint son apogée, ce qui a pour effet d’emporter - voire d’emprisonner ! - le lecteur dans les flots déchaînés de ce maelström infernal. Le résultat est réussi. Une fois la tempête passée, s’ensuivra une réflexion sur la mort et l’au-delà.
Au niveau du style, on pourrait trouver les descriptions un peu pompeuses et reprocher aux explications scientifiques de briser le rythme du récit au moment le plus inopportun.
Mis à part cela, cette épopée au cœur du maelström est intéressante, car elle nous rappelle qu’au milieu du XIXe siècle, on ne savait pas encore appréhender certains phénomènes naturels, en l’occurrence la formation de tourbillons en mer. Certaines théories de l’époque avançaient même que ces vortex étaient l’entrée d’un abîme qui traversait la Terre pour déboucher dans des contrées inconnues !
Un texte aux consonances sombres pour une aventure hors du commun. Un récit qui, comme on pourra le constater, n’aura pas manqué d’inspirer plus d’un auteur/réalisateur. Pas transcendant, mais à lire, par curiosité.
Cette aventure se déroule en Norvège, dans la grande province de Nortland dans le lugubre district de Lofoten. Deux hommes se trouvent au sommet d’une montagne nommée Helseggen. Le plus jeune des deux hommes est soudain pris de vertiges alors qu’il observe la mer en contrebas et recule prudemment de quelques pas du bord de la falaise. Le vieil homme, qui est un guide de la région et un ancien pêcheur, le prie de bien vouloir se ressaisir, car s’il l’a conduit jusqu’ici, c’est justement pour lui faire voir à loisir le théâtre des événements dont il a été témoin. A cet instant, des souvenirs submergent l’esprit du vieux monsieur. Il entreprend alors de conter à l’homme qui l’accompagne comment il a survécu à un maelström très violent dans l’étendue d’eau qui se trouve devant leurs yeux. Il y a trois ans, il lui est arrivé une aventure plus extraordinaire que n’en a jamais essuyé un être mortel ou du moins telle que jamais homme n’y a survécu pour la raconter. Il aura suffi de six heures pour que son corps et son âme soient brisés à jamais…
Le lecteur va donc pouvoir découvrir cette incroyable histoire. Je peux tout à fait imaginer qu’en son temps, cette aventure ait fasciné les hommes et les femmes avides d’émotions extrêmes et de périples hors du commun. De nos jours, c’est peut-être un peu moins impressionnant, et plutôt charmant.
Tout au long du récit la tension monte progressivement, puis l’effet dramatique atteint son apogée, ce qui a pour effet d’emporter - voire d’emprisonner ! - le lecteur dans les flots déchaînés de ce maelström infernal. Le résultat est réussi. Une fois la tempête passée, s’ensuivra une réflexion sur la mort et l’au-delà.
Au niveau du style, on pourrait trouver les descriptions un peu pompeuses et reprocher aux explications scientifiques de briser le rythme du récit au moment le plus inopportun.
Mis à part cela, cette épopée au cœur du maelström est intéressante, car elle nous rappelle qu’au milieu du XIXe siècle, on ne savait pas encore appréhender certains phénomènes naturels, en l’occurrence la formation de tourbillons en mer. Certaines théories de l’époque avançaient même que ces vortex étaient l’entrée d’un abîme qui traversait la Terre pour déboucher dans des contrées inconnues !
Un texte aux consonances sombres pour une aventure hors du commun. Un récit qui, comme on pourra le constater, n’aura pas manqué d’inspirer plus d’un auteur/réalisateur. Pas transcendant, mais à lire, par curiosité.