Présentation du conte d'Andersen
"C’est une histoire épouvantable, c’est tout à fait sûr", dit une poule dans son poulailler. Les autres poules eurent les plument hérissées après avoir écouté l’histoire.
Le soleil se couchait et les poules allèrent dormir. Une belle poule blanche se nettoya et perdit une plume. Alors qu’elle dormait, une de ses voisines dit à une autre : "Il y a une poule qui veut se plumer pour plaire au coq".
Mère Hibou, perchée au-dessus du poulailler, dit à son mari : "Il y a une des poules qui est en train de s’arracher les plumes pour plaire au coq. Je vais le dire au hibou d’en face."
Ce hibou raconta aux pigeons : "Il y a une poule qui s’est arrachée toutes ses plumes à cause du coq dans la ferme en face ! Elle va mourir de froid ! C’est tout à fait sûr !"
Les pigeons dirent à leur poulailler : "Il y a une poule, même deux, qui se sont arrachées toutes les plumes pour être différentes des autres et attirer l’attention du coq. Elles sont mortes de froid et de fièvre toutes les deux !"
Le coq, le matin, en réveillant ses poules, s’est écrié : "Trois poules sont mortes d’amour pour un coq ! Elles se sont arraché leurs plumes !"
L’histoire fit le tour de la ville pour revenir au poulailler de la poule blanche. "Il y a cinq poules qui se sont arrachées les plumes pour montrer laquelle avait le plus maigri par chagrin d’amour pour le coq. Elles se sont données des coups de becs jusqu’au sang et elles sont toutes mortes !"
La poule blanche qui avait perdu sa petite plume ne se reconnut pas. Elle fut si horrifiée qu’elle fit paraître l’histoire dans le journal. Cela fut imprimé, et c’est sûr, une petite plume peut fort bien devenir cinq poules.
Petit conte qui résume très bien la manie qu'on les gens de tout exagérer. Il me fait penser au téléphone arabe aussi.
Le soleil se couchait et les poules allèrent dormir. Une belle poule blanche se nettoya et perdit une plume. Alors qu’elle dormait, une de ses voisines dit à une autre : "Il y a une poule qui veut se plumer pour plaire au coq".
Mère Hibou, perchée au-dessus du poulailler, dit à son mari : "Il y a une des poules qui est en train de s’arracher les plumes pour plaire au coq. Je vais le dire au hibou d’en face."
Ce hibou raconta aux pigeons : "Il y a une poule qui s’est arrachée toutes ses plumes à cause du coq dans la ferme en face ! Elle va mourir de froid ! C’est tout à fait sûr !"
Les pigeons dirent à leur poulailler : "Il y a une poule, même deux, qui se sont arrachées toutes les plumes pour être différentes des autres et attirer l’attention du coq. Elles sont mortes de froid et de fièvre toutes les deux !"
Le coq, le matin, en réveillant ses poules, s’est écrié : "Trois poules sont mortes d’amour pour un coq ! Elles se sont arraché leurs plumes !"
L’histoire fit le tour de la ville pour revenir au poulailler de la poule blanche. "Il y a cinq poules qui se sont arrachées les plumes pour montrer laquelle avait le plus maigri par chagrin d’amour pour le coq. Elles se sont données des coups de becs jusqu’au sang et elles sont toutes mortes !"
La poule blanche qui avait perdu sa petite plume ne se reconnut pas. Elle fut si horrifiée qu’elle fit paraître l’histoire dans le journal. Cela fut imprimé, et c’est sûr, une petite plume peut fort bien devenir cinq poules.
Petit conte qui résume très bien la manie qu'on les gens de tout exagérer. Il me fait penser au téléphone arabe aussi.
Note
Les contes d'Andersen sont du domaine public et, de ce fait, peuvent être téléchargés gratuitement en format numérique là où bon vous semble.
