Les aventures de Tom Sawyer @ 2008 éditions Tristam
Illustration et quatrième de couverture
Les ruses de Tom Sawyer sont sans limites. Autant pour déjouer la surveillance de sa tante Polly que pour attirer l'attention de la jolie Becky Thatcher. Ou pour mettre en scène sa propre mort et celle des membres de sa "bande"... en s'offrant le plaisir d'assister en cachette à leur éloge funèbre, prononcé dans l'église de St Petersburg devant le village en pleurs. Mais le jour où Tom et Becky se perdent dans le dédale souterrain d'une grotte, privés de lumière, d'eau et de nourriture, les ruses et l'imagination ne suffisent plus...
Fiche de lecture
J’ai découvert Tom Sawyer à travers le dessin animé diffusé par Récré A2 en 1982, et quelques années plus tard, je me suis attaqué au roman de Mark Twain. Le dessin animé relève d’une construction plus dramatique allant en crescendo dans la gestion des événements, et révèle aussi quelques épisodes qui ne figurent pas dans le roman de Twain (mais peut-être empruntés à Huckleberry Finn ? ou sa biographie).
Toutefois, que ce soit le dessin animé ou le roman, je reste marqué par l’ambiance de l’Amérique des pionniers fin XIXe siècle (pensons aussi à la bande dessinée Lucky-Luke : En remontant le Mississippi), la musique des esclaves noirs, les bateaux à vapeur, les superstitions, etc.
Il est aussi touchant de voir Tom turbulent et paresseux faire preuve de maturité et de courage, d’être amené à se comporter en adulte responsable : il assiste à un meurtre, doit défendre un innocent condamné à tort, doit protéger Becky dans la grotte des surprises, affronter Joe l’Indien. Il en est de même lorsqu’il décide de partir avec Huck et Joe Harper (Ben Rodger dans le DA) sur une île déserte et se retrouvent livrés à eux-mêmes face à la nature et aux éléments. A (re)découvrir absolument.
Notons enfin que Philip Jose Farmer rendra hommage à Twain en le ressuscitant dans la saga du Fleuve de l’Eternité. Farmer saura rendre l’esprit de Mark Twain par l’évocation régulière des messages contenus dans Huckleberry Finn, en comparant le fleuve au Mississippi et surtout en recréant les magnifiques bateaux à vapeur qui avaient tant marqué son héros.
Toutefois, que ce soit le dessin animé ou le roman, je reste marqué par l’ambiance de l’Amérique des pionniers fin XIXe siècle (pensons aussi à la bande dessinée Lucky-Luke : En remontant le Mississippi), la musique des esclaves noirs, les bateaux à vapeur, les superstitions, etc.
Il est aussi touchant de voir Tom turbulent et paresseux faire preuve de maturité et de courage, d’être amené à se comporter en adulte responsable : il assiste à un meurtre, doit défendre un innocent condamné à tort, doit protéger Becky dans la grotte des surprises, affronter Joe l’Indien. Il en est de même lorsqu’il décide de partir avec Huck et Joe Harper (Ben Rodger dans le DA) sur une île déserte et se retrouvent livrés à eux-mêmes face à la nature et aux éléments. A (re)découvrir absolument.
Notons enfin que Philip Jose Farmer rendra hommage à Twain en le ressuscitant dans la saga du Fleuve de l’Eternité. Farmer saura rendre l’esprit de Mark Twain par l’évocation régulière des messages contenus dans Huckleberry Finn, en comparant le fleuve au Mississippi et surtout en recréant les magnifiques bateaux à vapeur qui avaient tant marqué son héros.