Exodus Proxima Centauri @ 2013 NSKN Games
Exodus Proxima Centauri est un jeu de civilisations spatiales, par Agnieszka Kopera et Andrei Novac, chez NSKN Games (2013).
Je situerai Exodus Proxima Centauri entre Twilight Imperium et Eclipse, les volets politiques et économiques du premier n’étant pas développés ici, et le côté gestion de ressources bien moins présent que dans le second. Dans Exodus, nous allons surtout nous préparer au combat spatial, les technologies étant entièrement tournées vers le développement de nos vaisseaux.
Les planètes fourniront des ressources, sous forme de dés s’épuisant d’un tour à l’autre. L’aspect sympa est que ces mondes peuvent être colonisés par plusieurs factions. On jouera des cartes d’action, une par tour, éventuellement une action secondaire en payant un coût élevé en cube de population. La politique se résume à un vote entre trois cartes, amenant de légers changements des règles pour le tour.
Bref, pour du 4X(*), c’est assez classique, mais avec suffisamment de petites originalités pour le rendre distinguable des grands anciens du genre.
Gros point noir avec Exodus : les tirages de dés, tout le temps, pour à peu près tout. Moi qui n’aime pas l’aléatoire, en particulier dans ce genre de jeu, je passe de nombreux tours à développer toutes les technologies possibles afin de contrebalancer les dés. Autre petit souci : la programmation simultanée des déplacements fait que la moindre rencontre implique un combat.
L’extension Edge of Extinction amène un peu plus d’asymétrie, de nouvelles unités et technologies. Elle reste tout à fait dispensable, d’autant plus que le jeu de base implique des sessions d’une bonne heure par participant(e)s, ce qui vers la fin est un poil trop long. Mais dans l’univers impitoyable des 4X, cet Exodus Proxima Centauri tire son épingle du jeu et promet une belle expérience ludique.
A réserver cependant à un public de passionnés !
Je situerai Exodus Proxima Centauri entre Twilight Imperium et Eclipse, les volets politiques et économiques du premier n’étant pas développés ici, et le côté gestion de ressources bien moins présent que dans le second. Dans Exodus, nous allons surtout nous préparer au combat spatial, les technologies étant entièrement tournées vers le développement de nos vaisseaux.
Les planètes fourniront des ressources, sous forme de dés s’épuisant d’un tour à l’autre. L’aspect sympa est que ces mondes peuvent être colonisés par plusieurs factions. On jouera des cartes d’action, une par tour, éventuellement une action secondaire en payant un coût élevé en cube de population. La politique se résume à un vote entre trois cartes, amenant de légers changements des règles pour le tour.
Bref, pour du 4X(*), c’est assez classique, mais avec suffisamment de petites originalités pour le rendre distinguable des grands anciens du genre.
Gros point noir avec Exodus : les tirages de dés, tout le temps, pour à peu près tout. Moi qui n’aime pas l’aléatoire, en particulier dans ce genre de jeu, je passe de nombreux tours à développer toutes les technologies possibles afin de contrebalancer les dés. Autre petit souci : la programmation simultanée des déplacements fait que la moindre rencontre implique un combat.
L’extension Edge of Extinction amène un peu plus d’asymétrie, de nouvelles unités et technologies. Elle reste tout à fait dispensable, d’autant plus que le jeu de base implique des sessions d’une bonne heure par participant(e)s, ce qui vers la fin est un poil trop long. Mais dans l’univers impitoyable des 4X, cet Exodus Proxima Centauri tire son épingle du jeu et promet une belle expérience ludique.
A réserver cependant à un public de passionnés !
Note
(*) : Un jeu 4X (ou aux quatre X) est un genre de jeu vidéo de stratégie voire de gestion, dans lequel le joueur contrôle un empire et dont le gameplay est fondé sur les quatre principes suivants : celui de l'exploration, celui d'expansion, l'exploitation et l'extermination. En anglais : « eXplore, eXpand, eXploit and eXterminate ». (Source : Jeu 4X - Wikipédia)