Edition G. Decaux, 1883
Génial anticipateur, auteur complémentaire à Jules Verne, Albert Robida se désole de voir ses visions ironiques et terribles prendre corps peu à peu.
« J’abhorre la vie trépidante qu’on subit aujourd’hui ; j’en ai toujours eu la hantise. Et c’est dans une sorte d’intuition funeste que j’ai écrit, en 1882, le vingtième siècle. Je prévoyais et je craignais cette course forcenée des hommes, cette existence où tout est hâtif, pressant, subordonné à la rapidité. »
« J’abhorre la vie trépidante qu’on subit aujourd’hui ; j’en ai toujours eu la hantise. Et c’est dans une sorte d’intuition funeste que j’ai écrit, en 1882, le vingtième siècle. Je prévoyais et je craignais cette course forcenée des hommes, cette existence où tout est hâtif, pressant, subordonné à la rapidité. »
Biographie de l'auteur
Albert Robida (1848-1926) était est un dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français.
Fils d'un menuisier, il étudie pour devenir notaire, mais dans l'ennui de telles études, il s'adonne à la caricature. En 1866, il dessine au « Journal amusant » puis dans diverses revues. En 1879, il imagine un personnage élevé par des singes, Farandoul. En 1880, avec l'éditeur George Decaux, il fonde sa propre revue, « La Caricature », qu'il dirige pendant douze ans et dans laquelle Caran d'Ache, Louis Morin, Ferdinand Bac, Job, Maurice Radiguet (le père de Raymond Radiguet) font leurs débuts. Il illustre des guides touristiques, des ouvrages de vulgarisation historique, des classiques littéraires. Sa renommée s'éclipse quelque temps après la Première Guerre mondiale.
Albert Robida a été redécouvert grâce à sa trilogie d'anticipation :
Fils d'un menuisier, il étudie pour devenir notaire, mais dans l'ennui de telles études, il s'adonne à la caricature. En 1866, il dessine au « Journal amusant » puis dans diverses revues. En 1879, il imagine un personnage élevé par des singes, Farandoul. En 1880, avec l'éditeur George Decaux, il fonde sa propre revue, « La Caricature », qu'il dirige pendant douze ans et dans laquelle Caran d'Ache, Louis Morin, Ferdinand Bac, Job, Maurice Radiguet (le père de Raymond Radiguet) font leurs débuts. Il illustre des guides touristiques, des ouvrages de vulgarisation historique, des classiques littéraires. Sa renommée s'éclipse quelque temps après la Première Guerre mondiale.
Albert Robida a été redécouvert grâce à sa trilogie d'anticipation :
- Le vingtième Siècle (1883)
- La Guerre au vingtième Siècle (1887)
- Le vingtième Siècle. La vie électrique (1890)
Ses ouvrages font de lui un autre Jules Verne, souvent plus audacieux. Contrairement à Jules Verne, il propose des inventions intégrées à la vie courante et non des créations de savants fous. Et chaque fois, il imagine les développements sociaux qui découlent de ses inventions, souvent avec justesse : promotion sociale des femmes (qu'il voit électrices/éligibles, portant le pantalon, fumant, médecins, notaires ou avocates), tourisme de masse, pollution.
En 1869, déjà, Robida fait une œuvre d'anticipation avec sa bande dessinée « La Guerre au vingtième siècle, campagne de Jujubie, » qui décrit la guerre moderne, à base de missiles robotisés et de gaz asphyxiants.
Il invente ainsi le téléphonoscope, un écran plat mural qui diffuse les dernières informations à toute heure du jour et de la nuit, les dernières pièces de théâtre, des cours et des téléconférences.
Outre ses qualités de visionnaire, son œuvre « L'Horloge des siècles », avec les changements de paradigmes qu'elle présente, annonçait déjà, selon certains de ses critiques, le Philip Kindred Dick du roman « À rebrousse-temps ».
En 1869, déjà, Robida fait une œuvre d'anticipation avec sa bande dessinée « La Guerre au vingtième siècle, campagne de Jujubie, » qui décrit la guerre moderne, à base de missiles robotisés et de gaz asphyxiants.
Il invente ainsi le téléphonoscope, un écran plat mural qui diffuse les dernières informations à toute heure du jour et de la nuit, les dernières pièces de théâtre, des cours et des téléconférences.
Outre ses qualités de visionnaire, son œuvre « L'Horloge des siècles », avec les changements de paradigmes qu'elle présente, annonçait déjà, selon certains de ses critiques, le Philip Kindred Dick du roman « À rebrousse-temps ».
Source
- Biographie : Wikipédia