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Éversion | Eversion | Alastair Reynolds | 2022

Par | 16/03/2023 | Lu 254 fois




Éversion @ 2023 Le Bélial' | Illustration de couverture @ Amir Zand
Éversion @ 2023 Le Bélial' | Illustration de couverture @ Amir Zand

Illustration et quatrième de couverture

Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?

Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l’orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d’un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu’il ne soit dans les entretoises d’un dirigeable, quelques dizaines d’années plus tard, en route pour le cœur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?

Silas Coade est médecin, et il se peut qu’il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs…

À moins d’envisager l’inenvisageable, et d’affronter l’impensable.

On en parle ailleurs


Koyolite Tseila
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𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Le chien CRITIQUE le 16/03/2023 10:41 | Alerter
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lechiencritique
Sens dessus dessous

Les vaisseaux en SF, c'est du vu, du revu, et du rerevu. A moins d'être un fan assidu et hardcore de maquettes, pas de quoi se ruer sur le pénultième roman avec un vaisseau. Ce qui est mon cas, moi qui ne suis pas en outre très friand de Space opéra.
Mais tu as beau prendre des résolutions, ne pas lire des trucs avec des vaisseaux de la mort of death qui navigue à 200% de la vitesse de la lumière, quand ce n'est pas ceux qui plient l'espace ou empruntent un trou qui les fait tomber où ils veulent (moi, lorsque je tombe, je me retrouve toujours dans une situation que je ne veux pas)... Malgré tout cela, certains (sale engeance d'éditeur) s'en contrefichent et sortent un bouquin avec un vaisseau et ajoutent insidieusement le nom de Alastair Reynolds en couverture. Moi je suis quelqu'un de faible : entre vaisseau et amour, je choisis amour. Amour d'un auteur et de sa série Les inhibiteurs. Qui se résume a des vaisseaux (et des IAs surpuissantes). Bref, tout ce que je viens de te dire que ce n’est pas ma came.
Et pour bien mettre un terme à tes putains de résolutions, ces moins que rien n'hésitent pas à mettre une putain de couverture (dont tu contrefous, car tu lis en numérique) qui envoie du lourd. Et comme tu n'es qu'un pov' clébard, tu sors la CB et tu achètes un roman avec des vaisseaux...

Après tous ses préliminaires, tu t'attends à lire une histoire avec un immense vaisseau tip top original, surtout avec Alastair à la barre. Et tu remarques qu'il s'agit seulement d'une saloperie de bateau, un vaisseau naval quoi, une putain de barque !!! J'entends d'ici que vous vous exclamez : tu n'as pas vu le bateau sur la couverture qui déchire ? Si, mais je pensais que c'était un truc de graphiste, une licence poétique... Et je ne lis plus les 4e de couverture....

Plutôt méchamment pas content, je m’aperçois que je ne sais même pas ce que cela veut dire Eversion. Étant une personne intelligente, je sors mon dico qui me dit que c'est une histoire de pied. De pied !? Mais il est où le bateau dans l'histoire ? Car dans la mienne d'histoire il y a un bateau. Je réfléchis un peu et me rappelle que les distances dans ce bouquin sont en pieds (merci le traducteur ! Encore un payé à rien foutre). Voilà donc ce fameux rapport ? Ou alors que c'est pour dire que ce bouquin, c'est le pied ? Trop de possibilités pour mon cerveau canin... Je balance donc mon dico et consulte Google qui me déçoit rarement (vive les IAs), qui me dit que Eversion n'est pas une hi...

2.Posté par JacK BARRON READS le 03/03/2024 13:40 | Alerter
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JacKBarronReads
Reynolds est encensé par les blogueurs dont je lis et suis les recommandations. Jusqu’ici pourtant, ma seule rencontre avec cet auteur de Hard-SF ne m’avait vraiment pas emballé. J’avais trouvé ça verbeux, long et très compliqué ; ça ne m’avait pas passionné plus que ça(*). Suite à la lecture du récent numéro (110) de Bifrost consacré à cet auteur, je me suis convaincu qu’il fallait pourtant que je m’y remette. La sortie de ce roman, plutôt court par rapport aux normes de cet écrivain prolifique, m’a donc semblé être la bonne occasion de le faire.
(*) Il s’agissait de “L’espace de la révélation”. Presque unanimement considéré comme génial.

Le résumé au dos du livre promettant de mêler, en une seule intrigue, récits d’explorations maritimes du XIXe siècle et aventures spatiales du XXIe, mes attentes au moment d’entamer ce roman étaient donc plutôt élevées. À mille lieues d’être déçu, j’ai refermé ce livre satisfait d’avoir lu une petite perle du genre ! Narrées par Silas Coades, chirurgien de bord de son état, les péripéties de l’équipage du Déméter, vaisseau à la recherche d’un chemin menant vers un énigmatique et mystérieux “Édifice”, tiennent en effet toutes leurs promesses, et même plus ! Périls sur les mers et dangers de l’espace sont bien au rendez-vous, dans un cocktail que j’ai trouvé aussi étonnant qu’émouvant !


Groundhog day (un jour sans fin)
Deux définitions rapides, et utiles j’espère, pour aller vite :
Éversion : en français, un renversement. En anglais, ou plutôt comme Reynolds veut l’entendre, ce terme est plutôt mathématique/géométrique, du genre “qui fait mal à la tête” quand tu y réfléchis trop longtemps(*). Mais pour résumer, prenez un gant de toilette, retournez-le de l’intérieur vers l’extérieur, et vous aurez accompli l’éversion d’un truc ! Comme une inversion en quelque sorte, mais tridimensionnelle. Bon, arrêtez d’y réfléchir, et dites-vous que c’est d’une importance bien moindre que ça en a l’air pour comprendre l’intrigue !
(*) Surtout quand on t’explique que ça peut s’appliquer aux sphères…

“Groundhog day” : en anglais, la date du 2 février, et, par extension, une journée à la routinière répétitivité, au point qu’elle en parait “sans fin”. D’où le titre en VF de ce film(*) où un homme revit encore et toujours la même journée, chaque jour. Et là, par contre, il y a effectivement quelque chose à en retenir pour aborder sans trop d’incompréhension le premier rebondissement de l’histoire racontée par notre sympathique chirurgien, Silas. ...

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