La cloche, hasta siempre
La vie est un long Amazone à peu près tranquille pour les habitants de New Petrolia. Depuis un demi-siècle, leur dôme protecteur tient en respect une faune revancharde et une flore psychotrope. Mais pour combien de temps encore ?
Brève de lecture
La cloche recouvrant une ville comme une allégorie de l'enfermement d'un peuple sous un joug sectaire peut toutefois, sous les pensées et l'écriture d'une autrice, véhiculer des sentiments contraires. Une voûte translucide en plexiglas se taillant une place dans l'histoire d'une civilisation s'accorde au quotidien à transformer les traditions. La suffocation utopique de cette construction se base sur la protection des habitants d'un danger écologique. Alors le récit, dans l'action de ses personnages, montre la déconnexion de ces décisions avec le cynisme de décrire une ville comme si sa position de "mise en bouteille" était due à un enivrement soudain de son environnement "amazonien" à proximité.
Sans en dévoiler plus, Émilie Querbalec joue avec nos perceptions géographiques et politiques de l'histoire humaine en la confondant avec un genre de la SFFF, sans que nous puissions véritablement palper sa matière. Genre uchronique ? Genre dystopique ? Hope punk forcément, grâce à l'implosion des codes du communisme dans un décor imaginaire bref et abouti.
Cette profusion d'éléments s'invalidant au fur et à mesure de la lecture rend justice aux brisures des codes qui formatent et explosent sous l'écriture particulièrement originale d'une autrice géniale et surtout à part.
Note
Une nouvelle apparue dans la revue AOC N°50, 1er prix du concours "Visions du futur 2018".
Brève de lecture
La cloche recouvrant une ville comme une allégorie de l'enfermement d'un peuple sous un joug sectaire peut toutefois, sous les pensées et l'écriture d'une autrice, véhiculer des sentiments contraires. Une voûte translucide en plexiglas se taillant une place dans l'histoire d'une civilisation s'accorde au quotidien à transformer les traditions. La suffocation utopique de cette construction se base sur la protection des habitants d'un danger écologique. Alors le récit, dans l'action de ses personnages, montre la déconnexion de ces décisions avec le cynisme de décrire une ville comme si sa position de "mise en bouteille" était due à un enivrement soudain de son environnement "amazonien" à proximité.
Sans en dévoiler plus, Émilie Querbalec joue avec nos perceptions géographiques et politiques de l'histoire humaine en la confondant avec un genre de la SFFF, sans que nous puissions véritablement palper sa matière. Genre uchronique ? Genre dystopique ? Hope punk forcément, grâce à l'implosion des codes du communisme dans un décor imaginaire bref et abouti.
Cette profusion d'éléments s'invalidant au fur et à mesure de la lecture rend justice aux brisures des codes qui formatent et explosent sous l'écriture particulièrement originale d'une autrice géniale et surtout à part.
Note
Une nouvelle apparue dans la revue AOC N°50, 1er prix du concours "Visions du futur 2018".