Illustration et quatrième de couverture
« On murmurait les terres saccagées, les vivres extorquées à vil prix, les champs de cadavres, les filles disparues. À la tête de ces hommes, il y avait celle qui se faisait appeler la Putain Blanche. « Si tu n’es pas sage, la Femme Blanche viendra te chercher », voilà de quoi on menaçait les enfants récalcitrants. Et elle était vraiment venue le chercher. »
Dans une Corée médiévale devenue province russe, Ivan, un bâtard sans le sou, se démène pour assurer sa survie et celle de sa fiancée. Tout bascule lorsqu’il est enlevé par la Horde Blanche, une troupe de mercenaires dirigée par la Putain Blanche et connue pour faire couler le sang partout où elle passe. Utilisé comme appât par la Putain pour assouvir une vengeance, Ivan décide de lui faire croire qu’il va coopérer, à ses risques et périls… Car quand vient la Horde, la mort n’est jamais loin.
Découvrez un grand roman de dark fantasy où l’on ne sait plus différencier ses amis de ses ennemis…
Dans une Corée médiévale devenue province russe, Ivan, un bâtard sans le sou, se démène pour assurer sa survie et celle de sa fiancée. Tout bascule lorsqu’il est enlevé par la Horde Blanche, une troupe de mercenaires dirigée par la Putain Blanche et connue pour faire couler le sang partout où elle passe. Utilisé comme appât par la Putain pour assouvir une vengeance, Ivan décide de lui faire croire qu’il va coopérer, à ses risques et périls… Car quand vient la Horde, la mort n’est jamais loin.
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Fiche de lecture
Première lecture de l'année 2023 en forme d'uppercut. Je suis sorti de cette lecture comme on quitte un ring de boxe. Désorienté, vidé, lessivé mais surtout reconnaissant envers Aurélie Luong de m'avoir conté cette formidable épopée d'un bâtard nommé Ivan dans un univers de dark fantasy extrême oriental.
Un récit intelligent, couché sur le papier par une plume maîtrisée (mon Dieu, je repense à la chorégraphie parfaite des multiples scènes de combats !) dans lequel une pléthore de personnages viennent entrechoquer leur existence au sein d'une destinée commune.
La horde blanche, tel un animal protéiforme, ravage tout sur son passage au service d'un seul maître... ou plutôt d'une seule maîtresse aux visées mystérieuses, voire contradictoires.
On assiste au fil des pages à la transformation des uns et à la révélation des autres, mais dans ce maelström de sang et de fureur, le manichéisme bien-pensant des littératures du genre fait vite long feu. Placés dans l'âtre de ce roman au scénario machiavélique, l'amour et les bons sentiments (qui animent chacun des personnages) se consument peu à peu à mesure que la vérité crasse incinère chacun dans ses propres contradictions.
Les cent dernières pages se dévorent sans retenue. Un peu comme une cavalcade éperdue vers une fin que l'on sait inéluctable.
D'un point de vue personnel, j'ai également été très sensible aux descriptions discrètes mais foisonnantes concernant les décors vertigineux d'une terre extrême orientale à la frontière entre Russie et Corée.
Un gros coup de coeur pour ce roman et un seul regret : la horde blanche a fait une entrée fracassante dans mon imaginaire, mais me laisse seul et désemparé, une fois le livre refermé. Comme quoi, des fois, il n'y a pas de mal à lire le Mal... droit dans les yeux.
Un récit intelligent, couché sur le papier par une plume maîtrisée (mon Dieu, je repense à la chorégraphie parfaite des multiples scènes de combats !) dans lequel une pléthore de personnages viennent entrechoquer leur existence au sein d'une destinée commune.
La horde blanche, tel un animal protéiforme, ravage tout sur son passage au service d'un seul maître... ou plutôt d'une seule maîtresse aux visées mystérieuses, voire contradictoires.
On assiste au fil des pages à la transformation des uns et à la révélation des autres, mais dans ce maelström de sang et de fureur, le manichéisme bien-pensant des littératures du genre fait vite long feu. Placés dans l'âtre de ce roman au scénario machiavélique, l'amour et les bons sentiments (qui animent chacun des personnages) se consument peu à peu à mesure que la vérité crasse incinère chacun dans ses propres contradictions.
Les cent dernières pages se dévorent sans retenue. Un peu comme une cavalcade éperdue vers une fin que l'on sait inéluctable.
D'un point de vue personnel, j'ai également été très sensible aux descriptions discrètes mais foisonnantes concernant les décors vertigineux d'une terre extrême orientale à la frontière entre Russie et Corée.
Un gros coup de coeur pour ce roman et un seul regret : la horde blanche a fait une entrée fracassante dans mon imaginaire, mais me laisse seul et désemparé, une fois le livre refermé. Comme quoi, des fois, il n'y a pas de mal à lire le Mal... droit dans les yeux.