Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée. Tous les animaux marins sont morts.
Dans un monde changé en désert, la mer fantôme revient hanter les hommes.
Paris en ruines tremble sous l'ombre d'une baleine blanche et seuls les musiciens de l'Opéra parviennent à canaliser sa fureur en jouant pour elle.
Jusqu'au jour où deux voyageurs s'en mêlent : une femme qui danse avec les méduses et un homme au passé trouble. Sont-ils du côté des survivants ou de celui des spectres ?
Dans un monde changé en désert, la mer fantôme revient hanter les hommes.
Paris en ruines tremble sous l'ombre d'une baleine blanche et seuls les musiciens de l'Opéra parviennent à canaliser sa fureur en jouant pour elle.
Jusqu'au jour où deux voyageurs s'en mêlent : une femme qui danse avec les méduses et un homme au passé trouble. Sont-ils du côté des survivants ou de celui des spectres ?
Fiche de lecture
Disons-le tout net : je ne suis vraiment, mais vraiment pas fan des univers post-apo avec des zombies. J’avais d’ailleurs eu, durant ma période Kingesque, du mal à avaler « Simetierre », y compris à cause du chat.
Pourtant, j’ai lu avec délice « Mers mortes » (Prix Imaginales des bibliothécaires 2020 et PLIB 2021) d’Aurélie Wellenstein. Aussi, lorsqu’au dernier salon des Aventuriales 2021, j’ai eu l’occasion d’acquérir la BD associée (scénario Wellenstein et illustrations Boiscommun, chez Drakoo), n’ai-je pas hésité.
Disons-le, là aussi avec clarté : notre monde court vers de sombres désastres écologiques, nous le savons, bien qu’aucun gouvernement ni surtout grand capitaine d’industrie ne s’en inquiète vraiment. Dans cette histoire, les désastres ont eu lieu : l’homme a détruit les océans et ses habitants ; le monde n’est plus qu’un désert hanté par les peuples marins qui attaquent les humains et dévorent leurs âmes, zombies volants, terribles et mortellement dangereux.
Paris n’est plus que ruine. Guidés par une baleine blanche – Moby Dick du futur – les animaux viennent régulièrement par vagues – les marées hautes aléatoires – assaillir les derniers survivants. Étrangement, ce sont les exorcistes, mais aussi la musique – celle du dernier orchestre de l’Opéra de Paris – qui contiennent et permettent de se protéger de ces attaques. Si ce n’est que ce monde agonisant est troublé par deux arrivants bien particuliers : Chrysaora, une jeune femme capable de danser avec les fantômes des méduses, et Bengale, un étrange voyageur sachant se protéger seul, bien que sans pouvoirs exorcistes.
L’histoire est intrigante dès la première page alors que nous suivons Bengale et sa rencontre avec la danseuse aux méduses, tous deux du côté des animaux plus que des hommes. L’histoire reprend, agréablement et en images, celle des « Mers mortes », en plus court (format BD oblige), mais tout aussi dramatique. Le dessin est clair et riche en couleurs, nous offrant régulièrement une page au fond océanien. Mêlant espoir et futilité autant que grandeur et déchéance humaine, le message est clair : nous aurons le futur que nous préparons et les animaux ont autant de droits à vivre que nous.
La BD se termine par un cahier imagé des « petites pensées futiles et HYPRA importantes de Chrysaora », étalées sur plusieurs mois lors de la grande catastrophe et de sa montée à Paris dont les ruines s’offrent à elle « seule ».
Après avoir refermé cet opus, j’avoue aussi espérer que d’autres adaptations suivront, que ce soit celle du « Roi des fauves », « Yardam », « Le dieu oiseau » ou « Le désert des couleurs », trois de ses autres romans de Fantasy.
Et si vous ne connaissez pas les œuvres d’Aurélie Wellenstein, dont celle-ci qui tient autant de la fable futuriste et écologique que de la Fantasy, voici une excellente introduction graphique à son roman « Mers Mortes ».
Pourtant, j’ai lu avec délice « Mers mortes » (Prix Imaginales des bibliothécaires 2020 et PLIB 2021) d’Aurélie Wellenstein. Aussi, lorsqu’au dernier salon des Aventuriales 2021, j’ai eu l’occasion d’acquérir la BD associée (scénario Wellenstein et illustrations Boiscommun, chez Drakoo), n’ai-je pas hésité.
Disons-le, là aussi avec clarté : notre monde court vers de sombres désastres écologiques, nous le savons, bien qu’aucun gouvernement ni surtout grand capitaine d’industrie ne s’en inquiète vraiment. Dans cette histoire, les désastres ont eu lieu : l’homme a détruit les océans et ses habitants ; le monde n’est plus qu’un désert hanté par les peuples marins qui attaquent les humains et dévorent leurs âmes, zombies volants, terribles et mortellement dangereux.
Paris n’est plus que ruine. Guidés par une baleine blanche – Moby Dick du futur – les animaux viennent régulièrement par vagues – les marées hautes aléatoires – assaillir les derniers survivants. Étrangement, ce sont les exorcistes, mais aussi la musique – celle du dernier orchestre de l’Opéra de Paris – qui contiennent et permettent de se protéger de ces attaques. Si ce n’est que ce monde agonisant est troublé par deux arrivants bien particuliers : Chrysaora, une jeune femme capable de danser avec les fantômes des méduses, et Bengale, un étrange voyageur sachant se protéger seul, bien que sans pouvoirs exorcistes.
L’histoire est intrigante dès la première page alors que nous suivons Bengale et sa rencontre avec la danseuse aux méduses, tous deux du côté des animaux plus que des hommes. L’histoire reprend, agréablement et en images, celle des « Mers mortes », en plus court (format BD oblige), mais tout aussi dramatique. Le dessin est clair et riche en couleurs, nous offrant régulièrement une page au fond océanien. Mêlant espoir et futilité autant que grandeur et déchéance humaine, le message est clair : nous aurons le futur que nous préparons et les animaux ont autant de droits à vivre que nous.
La BD se termine par un cahier imagé des « petites pensées futiles et HYPRA importantes de Chrysaora », étalées sur plusieurs mois lors de la grande catastrophe et de sa montée à Paris dont les ruines s’offrent à elle « seule ».
Après avoir refermé cet opus, j’avoue aussi espérer que d’autres adaptations suivront, que ce soit celle du « Roi des fauves », « Yardam », « Le dieu oiseau » ou « Le désert des couleurs », trois de ses autres romans de Fantasy.
Et si vous ne connaissez pas les œuvres d’Aurélie Wellenstein, dont celle-ci qui tient autant de la fable futuriste et écologique que de la Fantasy, voici une excellente introduction graphique à son roman « Mers Mortes ».