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🚀TAGS : 2016, Blake Crouch, J'ai Lu


Dark Matter | Blake Crouch | 2016

Par | 16/10/2023 | Lu 656 fois




Dark Matter @ 2017 J'ai Lu | Illustration de couverture @ Studio de création (c) J'ai lu d'après (c) Shutterstock
Dark Matter @ 2017 J'ai Lu | Illustration de couverture @ Studio de création (c) J'ai lu d'après (c) Shutterstock

Illustration et quatrième de couverture

Un soir, en rentrant chez lui, Jason Dessen, professeur de physique, est agressé et kidnappé par un inconnu masqué. Quand il reprend connaissance, tout a changé : Daniela n'est plus sa femme, leur fils Charlie n'est jamais né, et Jason lui-même est un physicien de premier plan à l'aube d'une découverte fondamentale. Que lui est-il arrivé ? Qui lui a volé sa vie, et pourquoi ?

Les réponses à ces questions entraîneront Jason sur les multiples chemins d'un voyage extraordinaire, au cours duquel il devra se confronter à son plus dangereux ennemi : lui-même.

Blake Crouch nous offre avec Dark Matter une interprétation moderne du thriller scientifique, à mi-chemin entre Philip K. Dick et Michael Crichton.

Fiche de lecture

Quel est le sens de sa vie dans un multivers ?

De nos jours, dans la ville de Chicago, Jason et Daniela égrènent les jours presque heureux. C’est que tous deux ont renoncé à leur passion, à leur rêve de carrière afin de mieux assumer l’éducation de leur fils Charlie. Elle aurait pu incarner une artiste peintre de talent, lui, un chercheur physicien de génie dans le domaine quantique. Par un choix qui privilégie leur enfant, ils ont donc abandonné leur désir d’épanouissement personnel. Mais sans regrets : leur Charlie atteint l’adolescence parfaite…

Or, un soir supposé familial, Jason va perdre son fils et son épouse. Sorti, entre autres, pour ramener de la glace, il est enlevé, battu, pris en otage, enfin expulsé, via un cube quantique, vers un monde parallèle. Une autre ville au bord du lac Michigan, dans laquelle sa femme se révèle une artiste célèbre et richissime, tandis que lui-même s’y découvre l’inventeur d’une machine à voyager dans le multivers. Ainsi, il va plus ou moins explorer malgré lui une ribambelle de Chicago possibles, chaque version correspondant à son état d’âme : cité torride d’apocalypse, cité glacée sous la neige, cité paradisiaque, enchanteresse défilent non sans multiplier à la longue la présence des lui-même.

Comment accorder ses désirs avec ceux des autres Jason qui pullulent désormais autour de lui ? Combien de doubles devra-t-il affronter avant de retrouver son univers perdu, avant de serrer à nouveau dans ses bras la femme avec laquelle il a partagé sa vie, avant d’étreindre son fils pour lequel il a tant sacrifié ?

En sous-main, sans avoir l’air d’y toucher, réflexion sur l’identité, le sens du choix, la valeur des priorités existentielles, ce thriller haletant de près de 400 pages vous emporte, attisant une curiosité bientôt à fleur de peau. Blake Crouch se montre ici un champion du suspense. On aspire au pas de course ces pages au style palpitant. Sans répit, sans ménagement, les intrigues succèdent aux surprises, aux coups de théâtre : ennui du lecteur impossible.

Ce récit rappelle l’ambiance SF de certains ouvrages du siècle dernier, dans les années 50 – 60, comme par exemple Cailloux dans le ciel d’Asimov (dans lequel un homme seul lui aussi lutte pour retrouver son monde).

À lire avec un Miles Davis et un Lagavulin bien frappé.

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Robert Yessouroun
Copyright @ Robert Yessouroun pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par HELENE QUIENE le 16/10/2023 12:35 | Alerter
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alienq
hé bien ! ça donne vraiment envie !!!!!

mais pas de whisky, un bon Montbazillac fera l'affaire :) et ma banquière ne te remercie pas :)

2.Posté par JEAN-MICHEL ARCHAIMBAULT le 16/10/2023 15:00 | Alerter
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JMARCHAIMBAULT
J'ai lu ce roman il y a quelques années et autant j'ai apprécié la thématique, la construction, l'intrigue effectivement très bien agencée, autant le style et l'écriture (du moins dans la version française) m'ont semblé simplistes, au premier degré, manquant de relief et de panache. Guère descriptif, relativement schématique, le rendu des décors et des ambiances m'a paru terne, gris, peu évocateur.
Mais ce n'est que mon ressenti personnel !

3.Posté par Robert YESSOUROUN le 17/10/2023 10:54 | Alerter
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Yessouroun
J’avoue, mea culpa d’ancien prof de lettres, que trop captivé par l’intrigue de Dark Matter, je ne me suis guère attardé à évaluer en détail le style de l’ouvrage qu’encore une fois, j’ai trouvé haletant. Il me rappelait un peu l’excellent roman américain, L’Autoroute de Stephen Dixon (à lire sans tarder si ce n’est déjà fait). Le thriller de Blake Crouch a été rédigé, j’imagine, selon les codes du genre d’outre-Atlantique. Les phrases sont courtes, ramassées, abrégées, décousues. Il est vrai que le décor est sommaire. Peu de description, peu de détails : le lecteur ne doit pas être ralenti. Parfois, cependant, les souvenirs du narrateur (Jason, le personnage principal) sont un peu plus sensuels. Sinon, les bilans de la situation dévalent entre deux actions en direct.
Dès que la complication démarre, on s’enfonce dans les réactions de victime du héros. Peu de références à l’environnement perçu. Le minimum, quoi. Il faut que ça avance, que ça « speed ». Le vocabulaire est simple, réduit et n’évite pas l’argot, les dialogues fusent, on n’a pas le temps pour les circonvolutions.
Mais malgré son style à l’arraché, je persiste et je signe, ce roman est digne d’une bibliothèque SF.

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