The Authority, tome 1 et tome 2 @ 2017-2018 Urban Comics | Montage @ Le Galion des Etoiles
The Authority : volume 1 @ 2017 Urban Comics
The Authority : volume 1
Des cendres de Stormwatch, l'équipe d'intervention des Nations Unies, naît Authority, un groupe de justiciers surhumains implacables et incorruptibles ! Apollo, Midnighter, le Docteur, Swift, Jack Hawksmoor et Jenny Sparks se réunissent dans un vaisseau évoluant entre les dimensions afin de repousser les menaces les plus étranges et dangereuses alors que la planète Terre entre dans son nouveau millénaire !
- Episodes 1 à 12
- Scénario : Warren Ellis
- Dessin : Bryan Hitch
- 336 pages
- Episodes 1 à 12
- Scénario : Warren Ellis
- Dessin : Bryan Hitch
- 336 pages
The Authority : volume 2 @ 2018 Urban Comics
The Authority : volume 2
Depuis la mort de Jenny Sparks, l'équipe d'Authority a été reprise en main par Jack Hawksmoor. Il décide alors de la rendre plus proactive et de renverser les élites corrompues de la planète. Mais un coup d'éclat d'une telle ampleur entraîne une réaction tout aussi forte, lorsque les gouvernements et multinationales décident de s'allier et d'engager un mercenaire imbattable pour les neutraliser et les remplacer par leur propre équipe.
- Episodes 13 à 29 + 10 pages "Wildstorm A celebration of 25 years"
- Scénario : Warren Ellis
- Dessin : Bryan Hitch
- 480 pages
- Episodes 13 à 29 + 10 pages "Wildstorm A celebration of 25 years"
- Scénario : Warren Ellis
- Dessin : Bryan Hitch
- 480 pages
Fiche de lecture
The Authority est l’œuvre de Warren Ellis et de Bryan Hitch aux crayons. Elle était éditée par l’écurie Wildstorm, et en France, ce fut Panini qui se chargea de la diffusion.
Bon, The Authority, ce n’est pas une gentille série avec des individus aux pouvoirs discrets. Non. En fait, c’est plutôt du gros pouvoir qui laisse des traces à chaque épisode, du genre une ville rasée ou une hécatombe parmi les méchants ! Le comic book se veut irrévérencieux et politiquement incorrect, mais finalement, il reste plutôt soft et divertissant, avec un certain humour noir plutôt bienvenu.
Les membres d’Authority sont les rescapés de l’équipe secrète Stomwatch Black, formée par l’ancien Weatherman Henry Bendix pour des frappes chirurgicales ne nécessitant pas trop d’états d’âmes. Jenny Spark reste team leader, elle est une enfant du siècle, appartenant à un petit groupe de métahumains destiné à faire de grandes choses durant le XXème siècle; elle contrôle l’électricité et possède un caractère bien trempé. Jack Hawksmoor a été kidnappé par des aliens qui lui ont donné la capacité de se lier aux villes, plutôt que de s’encombrer d’une bête armure top fashion; le monsieur préfère lancer des buildings ! Swift est le dernier élément ayant appartenu à Stomwatch Black : elle peut voler grâce à des ailes et possède des sens surdéveloppés; elle deviendra également pilote du Porteur, la base opérationnelle d’Authority.
A ces membres originels viennent s’ajouter plusieurs individus pour compléter la fine équipe : Apollo et Midnighter sont des expériences secrètes d’Henry Bendix, ils sont des variations de Superman et Batman, bien moins empreints cependant de bons sentiments. L’Ingénieur est l’héritière du premier porteur de ce nom, son sang a été remplacé par des nanomachines lui permettant de façonner son corps à son envie et de contrôler les machines. Enfin, le Docteur est un ex-junkie ayant reçu la lourde responsabilité d’être le chamane planétaire, il contrôle tout simplement la réalité, un peu comme un bon vieux Docteur Manhattan, mais sans le slip et la peau bleue.
Clairement, The Authority se démarque des autres comic books de son époque par les thèmes abordés, comme par exemple : l’homosexualité affichée d’Apollo et de Midnighter, qui adoptent en plus un enfant, une certaine politisation qui se développe rapidement sous la forme d’une contestation permanente des pouvoirs en place, à tel point que plusieurs fois, Authority interfère avec les actions des USA ou de l’ONU. La puissance de ses membres fait que peu de menaces ordinaires atteignent Authority, qui se consacre à stopper des invasions planétaires venant d’autres réalités ou des profondeurs de l’espace. Les combats sont particulièrement violents et entraînent régulièrement la destruction de métropoles.
La question de savoir si Authority a le droit d’agir comme elle le fait est régulièrement posée, aussi bien par certains membres que par d’autres, et bien que Jenny Spark soit foncièrement vouée à la défense de la planète et de ses habitants, de nombreux groupes d’influence agissent en secret pour saper l’influence du super-groupe.
La série ne connaît que 29 épisodes. Elle est régulièrement censurée et change de scénariste en cours de route. C’est Mark Millar qui reprend le flambeau et qui radicalise les positions apolitiques d’Authority, amenant ainsi des histoires originales, mais nuisant finalement à la longévité de la série, qui est arrêtée. Quelques one-shot et tentatives de redémarrer le titre seront tentées, mais les personnages deviennent des guests dans d’autres séries, comme Stormwatch-Team Achilles, où ils représentent l’extrémisme métahumain. Plus récemment, c’est Grant Morrison qui reprend le titre, en incluant dans l’équipe un petit nouveau : Superman ! Le run à l’air très intéressant, poussant pas mal de curseurs au maximum, y compris celui du droit d’ingérence de tels individus dans les affaires mondiales. Miam miam !
Mais attention ! The Authority est vraiment une très bonne série, rafraîchissante et bien scénarisée, avec des personnages aux caractères intéressants. Elle pose de nombreuses questions liées à l’existence d’un super-groupe s’occupant des affaires humaines. Il y a énormément d’action, de l’humour noir et pas mal d’émotions bien placées. La série étant traduite, vous n’avez donc plus aucune excuse pour ne pas vous intéresser à Authority !
Bon, The Authority, ce n’est pas une gentille série avec des individus aux pouvoirs discrets. Non. En fait, c’est plutôt du gros pouvoir qui laisse des traces à chaque épisode, du genre une ville rasée ou une hécatombe parmi les méchants ! Le comic book se veut irrévérencieux et politiquement incorrect, mais finalement, il reste plutôt soft et divertissant, avec un certain humour noir plutôt bienvenu.
Les membres d’Authority sont les rescapés de l’équipe secrète Stomwatch Black, formée par l’ancien Weatherman Henry Bendix pour des frappes chirurgicales ne nécessitant pas trop d’états d’âmes. Jenny Spark reste team leader, elle est une enfant du siècle, appartenant à un petit groupe de métahumains destiné à faire de grandes choses durant le XXème siècle; elle contrôle l’électricité et possède un caractère bien trempé. Jack Hawksmoor a été kidnappé par des aliens qui lui ont donné la capacité de se lier aux villes, plutôt que de s’encombrer d’une bête armure top fashion; le monsieur préfère lancer des buildings ! Swift est le dernier élément ayant appartenu à Stomwatch Black : elle peut voler grâce à des ailes et possède des sens surdéveloppés; elle deviendra également pilote du Porteur, la base opérationnelle d’Authority.
A ces membres originels viennent s’ajouter plusieurs individus pour compléter la fine équipe : Apollo et Midnighter sont des expériences secrètes d’Henry Bendix, ils sont des variations de Superman et Batman, bien moins empreints cependant de bons sentiments. L’Ingénieur est l’héritière du premier porteur de ce nom, son sang a été remplacé par des nanomachines lui permettant de façonner son corps à son envie et de contrôler les machines. Enfin, le Docteur est un ex-junkie ayant reçu la lourde responsabilité d’être le chamane planétaire, il contrôle tout simplement la réalité, un peu comme un bon vieux Docteur Manhattan, mais sans le slip et la peau bleue.
Clairement, The Authority se démarque des autres comic books de son époque par les thèmes abordés, comme par exemple : l’homosexualité affichée d’Apollo et de Midnighter, qui adoptent en plus un enfant, une certaine politisation qui se développe rapidement sous la forme d’une contestation permanente des pouvoirs en place, à tel point que plusieurs fois, Authority interfère avec les actions des USA ou de l’ONU. La puissance de ses membres fait que peu de menaces ordinaires atteignent Authority, qui se consacre à stopper des invasions planétaires venant d’autres réalités ou des profondeurs de l’espace. Les combats sont particulièrement violents et entraînent régulièrement la destruction de métropoles.
La question de savoir si Authority a le droit d’agir comme elle le fait est régulièrement posée, aussi bien par certains membres que par d’autres, et bien que Jenny Spark soit foncièrement vouée à la défense de la planète et de ses habitants, de nombreux groupes d’influence agissent en secret pour saper l’influence du super-groupe.
La série ne connaît que 29 épisodes. Elle est régulièrement censurée et change de scénariste en cours de route. C’est Mark Millar qui reprend le flambeau et qui radicalise les positions apolitiques d’Authority, amenant ainsi des histoires originales, mais nuisant finalement à la longévité de la série, qui est arrêtée. Quelques one-shot et tentatives de redémarrer le titre seront tentées, mais les personnages deviennent des guests dans d’autres séries, comme Stormwatch-Team Achilles, où ils représentent l’extrémisme métahumain. Plus récemment, c’est Grant Morrison qui reprend le titre, en incluant dans l’équipe un petit nouveau : Superman ! Le run à l’air très intéressant, poussant pas mal de curseurs au maximum, y compris celui du droit d’ingérence de tels individus dans les affaires mondiales. Miam miam !
Mais attention ! The Authority est vraiment une très bonne série, rafraîchissante et bien scénarisée, avec des personnages aux caractères intéressants. Elle pose de nombreuses questions liées à l’existence d’un super-groupe s’occupant des affaires humaines. Il y a énormément d’action, de l’humour noir et pas mal d’émotions bien placées. La série étant traduite, vous n’avez donc plus aucune excuse pour ne pas vous intéresser à Authority !