Blade Runner 2049 | 2017

Si vous avez aimé le premier opus, vous allez aimer Blade Runner 2049. Tous les ingrédients sont à nouveaux réunis : La profondeur des personnages, les graphismes, la musique. Même ambiance. Le film est long 2h40 mais je n'ai pas vu le temps passé. Et encore, au premier montage, le film faisait plus de 4h. Ce film est hypnotique. Ne vous attendez pas à un blockbuster et à leurs effets spéciaux spectaculaires. Ici est laissé place à la beauté des graphismes, aux charismatiques personnages, à la musique envoûtante. Tout cela vous enracinent dans ce monde post-apocalyptique. Impossible d'en sortir.

Vu ce BR 2049 en BR... et franchement j'ai aimé. 4.5 / 5 comme note.
Le premier opus est un de ceux qui m'avait marqué (d'acc, je triche ayant un a-priori très fan de PKD pour celles et ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué).
Ce film-ci ne démérite absolument pas, de mon point de vue. Peu d'actions (rappelons que PKD n'était pas un spécialiste des coups de feu à tout va contrairement à pas mal de films qui reprennent ses histoires), beaucoup de réflexions, des réponses à pas mal de questions, des questions sur pas mal de points au final. Ryan Gosling campe un personnage qui me plait, tourmenté et bourré de questionnements, et il le campe fort bien. Les liens avec le premier opus sont sympas, même si Gaff ne fait pas de licorne cette fois-ci.
Seul petits bémols (pour moi), quelques erreurs de montage qui se voient (pas grave non plus) et un peu la zique. Là, c'est lié au fait que celle du premier BR possédait quelques passages très envoutants et marquants, ne serait-ce que le "love theme". Ici, je la trouve trop lancinante et répétitive, pas assez tranchée d'un passage à l'autre et couvrant trop les voix par moments. Comme c'est sans doute très subjectif, il faudra que je la réécoute au calme et hors film pour pouvoir mieux réagir à son sujet.
Point de vue tout personnel et à chaud que tout cela, bien évidemment.
Au vu des réflexions que j'avais eu par des ami.e.s ayant vu le film à sa sortie, la lenteur de nombreuses scènes a pu en rebuter... ce qui n'est pas mon cas.