Affiche et synopsis
Quatre ans après le naufrage du Titanic, son navire jumeau connaît le même sort...
1916. La Première Guerre mondiale fait rage et le magnifique Britannic, transformé en bateau hôpital, rapatrie vers l'Angleterre des soldats anglais blessés.
Vera Campbell, une agent des services secrets dissimulée sous les traits d'une gouvernante, enquête sur la présence à bord d'un espion allemand. Caché sous l'apparence du jeune pasteur Reynolds, il est chargé de couler le paquebot qui dissimule une grosse cargaison d'armes.
Après être tombée sous son charme, Vera Campbell découvre sa véritable identité, mais il est déjà trop tard, car le Britannic est dans la ligne de mire d'un sous-marin allemand...
1916. La Première Guerre mondiale fait rage et le magnifique Britannic, transformé en bateau hôpital, rapatrie vers l'Angleterre des soldats anglais blessés.
Vera Campbell, une agent des services secrets dissimulée sous les traits d'une gouvernante, enquête sur la présence à bord d'un espion allemand. Caché sous l'apparence du jeune pasteur Reynolds, il est chargé de couler le paquebot qui dissimule une grosse cargaison d'armes.
Après être tombée sous son charme, Vera Campbell découvre sa véritable identité, mais il est déjà trop tard, car le Britannic est dans la ligne de mire d'un sous-marin allemand...
Présentation
Britannic de Brian Trenchard-Smith ou quand un téléfilm s’avère encore plus catastrophique que le sujet dont il traite…
De prime abord, ce récit maritime soi-disant basé sur des faits réels, avait tout pour me plaire. Sauf que très rapidement, j’ai bu la tasse.
Les acteurs surjouent leur rôle ; ils sont mauvais au point d’en être risibles. Les effets spéciaux sont épouvantablement ratés. Quant au scénario, l’accent est mis sur cette romance fictive totalement cucul la praline plutôt que sur l’histoire même du Britannic qui, transformé en navire-hôpital, finira torpillé par les Allemands.
Quant aux faits, le tout n’est qu’inexactitudes et approximations.
A commencer par le nom du commandant du Britannic, Charles Bartlett, qui ici devient Barrett. « Allô ?! Non mais allô ? Tu réalises un film sur un célèbre paquebot et tu ne sais même pas le nom de son capitaine ?! » Mis à part cela, il est quand même à noter que John Rhys-Davies (Gimli du Seigneur des Anneaux) est le seul acteur qui tient bien son rôle et ce n’est pas une barrette !
Et le réalisateur, ce Tranchard-là, qu’est-ce qu’il fait ? Il met des civils sur le paquebot, alors qu’il n’y en avait pas. Hein ?! En plus, il nous dit qu’il y a 1100 passagers à bord, mais on en voit que cinq ou six tout au long du film. Ils sont passés où les autres, hein ?! Et puis pour info, le Britannic n’a jamais transporté d’armes et il n’a pas explosé de l’intérieur : il a été torpillé. Bon sang de bonsoir de paska d’adaptation à la noix !
Et ce n’est pas fini… le trancheur (Trenchard) a osé reprendre l’histoire véridique et étonnante d’une certaine Violet Constance Jessop, infirmière et rescapée des naufrages du Titanic et du Britannic, personne dont nous parle Christobal Columbus dans son article, pour la coller à son personnage féminin, Vera Campbell, agent des services secrets britanniques. Mais, sacrilège pardi !
Et puis alors, que dire de la scène pompée sur le Titanic (1997) de Cameron ? Le bateau prend dangereusement l’eau, le type est coincé sous une poutre au fond d’une cale alors que l’eau monte, sa plouc de copine revient pour le sauver de la noyade, elle nage dans les coursives inondées pour aller chercher un outil afin de le dégager de là, elle revient, elle le sauve, ils doivent trouver une issue sous l’eau. Bon sang la copie, mais sortez la planche !
En fait, j’aurais dû me méfier dès le départ. Parce qu’un synopsis (voir ci-dessus) sur une jaquette DVD qui révèle déjà toute l’intrigue (qui tient en trois lignes), ce n’est pas de bon augure. Surtout quand en plus c’est marqué en gros « un casting éblouissant » et qu’on te cite les noms des acteurs et de leurs exploits cinématographiques. Aie. Et puis, j’aurais également dû me renseigner. Parce que le trancheur, Brian Trenchard-Smith, n’est autre que celui qui a réalisé Menace arctique (Artic Blast, 2010), un film pour lequel j’ai rédigé une chronique bien fleurie, tant il est mauvais à en rire (ou à en pleurer, selon l'humeur du jour). Eh bien ce n’est pas le cas avec Britannic : ici rien à rire, juste l’envie d’éteindre la TV. Bref, le réalisateur est complètement passé à côté de son sujet.
En conclusion, voici l’histoire d’un DVD qui a fait naufrage dans ma poubelle et dont l’épave – au contraire de celle du Britannic - ne sera jamais retrouvée… Plouf et tchô !
De prime abord, ce récit maritime soi-disant basé sur des faits réels, avait tout pour me plaire. Sauf que très rapidement, j’ai bu la tasse.
Les acteurs surjouent leur rôle ; ils sont mauvais au point d’en être risibles. Les effets spéciaux sont épouvantablement ratés. Quant au scénario, l’accent est mis sur cette romance fictive totalement cucul la praline plutôt que sur l’histoire même du Britannic qui, transformé en navire-hôpital, finira torpillé par les Allemands.
Quant aux faits, le tout n’est qu’inexactitudes et approximations.
A commencer par le nom du commandant du Britannic, Charles Bartlett, qui ici devient Barrett. « Allô ?! Non mais allô ? Tu réalises un film sur un célèbre paquebot et tu ne sais même pas le nom de son capitaine ?! » Mis à part cela, il est quand même à noter que John Rhys-Davies (Gimli du Seigneur des Anneaux) est le seul acteur qui tient bien son rôle et ce n’est pas une barrette !
Et le réalisateur, ce Tranchard-là, qu’est-ce qu’il fait ? Il met des civils sur le paquebot, alors qu’il n’y en avait pas. Hein ?! En plus, il nous dit qu’il y a 1100 passagers à bord, mais on en voit que cinq ou six tout au long du film. Ils sont passés où les autres, hein ?! Et puis pour info, le Britannic n’a jamais transporté d’armes et il n’a pas explosé de l’intérieur : il a été torpillé. Bon sang de bonsoir de paska d’adaptation à la noix !
Et ce n’est pas fini… le trancheur (Trenchard) a osé reprendre l’histoire véridique et étonnante d’une certaine Violet Constance Jessop, infirmière et rescapée des naufrages du Titanic et du Britannic, personne dont nous parle Christobal Columbus dans son article, pour la coller à son personnage féminin, Vera Campbell, agent des services secrets britanniques. Mais, sacrilège pardi !
Et puis alors, que dire de la scène pompée sur le Titanic (1997) de Cameron ? Le bateau prend dangereusement l’eau, le type est coincé sous une poutre au fond d’une cale alors que l’eau monte, sa plouc de copine revient pour le sauver de la noyade, elle nage dans les coursives inondées pour aller chercher un outil afin de le dégager de là, elle revient, elle le sauve, ils doivent trouver une issue sous l’eau. Bon sang la copie, mais sortez la planche !
En fait, j’aurais dû me méfier dès le départ. Parce qu’un synopsis (voir ci-dessus) sur une jaquette DVD qui révèle déjà toute l’intrigue (qui tient en trois lignes), ce n’est pas de bon augure. Surtout quand en plus c’est marqué en gros « un casting éblouissant » et qu’on te cite les noms des acteurs et de leurs exploits cinématographiques. Aie. Et puis, j’aurais également dû me renseigner. Parce que le trancheur, Brian Trenchard-Smith, n’est autre que celui qui a réalisé Menace arctique (Artic Blast, 2010), un film pour lequel j’ai rédigé une chronique bien fleurie, tant il est mauvais à en rire (ou à en pleurer, selon l'humeur du jour). Eh bien ce n’est pas le cas avec Britannic : ici rien à rire, juste l’envie d’éteindre la TV. Bref, le réalisateur est complètement passé à côté de son sujet.
En conclusion, voici l’histoire d’un DVD qui a fait naufrage dans ma poubelle et dont l’épave – au contraire de celle du Britannic - ne sera jamais retrouvée… Plouf et tchô !