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Refuge cosmique, réédition @ 1983 Plon | Illustration de couverture @ Dominique-Pieri Lacombe
Illustration et quatrième de couverture
Une sphère rayonnant d'une étrange lueur, s'élevait vers les trois cosmonautes chargés d'établir une base permanente sur la Lune. Paralysés d'angoisse, ils refusaient d'en croire leurs yeux. Une telle « machine » était fatalement conçue par une intelligence, une technologie inconnue sur Terre.
Et pourtant...
Refuge cosmique @ 1968 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ Gaston de Sainte-Croix
Fiche de lecture
En 1989, trois astronautes américains sont acheminés sur la Lune par Apollo 17 pour un séjour de quatre semaines, dont le but est de construire l'embryon d'une base permanente dans le cratère Copernic.
Un ouvrage en bon état trouvé dans une boîte à livres (réédition de 1983 chez les éditions Plon, texte remanié par Jimmy Guieu). Je l'ai ramené pour le lire car je n'avais plus lu de Jimmy Guieu depuis 50 ans et j'étais curieux de le retrouver.
Un premier chapitre de trente pages présente les personnages et leurs activités techniques assez contraignantes (et plausibles). Les dialogues des cosmonautes (sic) sont émaillés de plaisanteries et "bons-mots" censés alléger l'atmosphère (mais qui tombent à plat en décrédibilisant la situation extrême et ramenant les cosmonautes à un niveau d'ados "pas finis").
[Attention spoilers]
L'histoire commence vraiment avec la découverte d'un tuyau métallique émergeant du cratère. L'exploration leur permet de découvrir une grosse structure métallique enterrée. "Houston" leur demande d'aller plus avant, laissant la mission originelle de côté. Ils découvrent une grande salle et des cadavres humanoïdes écrasés par un météorite malencontreusement tombé au mauvais endroit.
Il s'agit donc d'une base extraterrestre. Des robots en forme de boules lumineuses apparaissent et les aident dans leurs recherches et leur permettent d'envoyer un message aux constructeurs de la base qui les contactent.
Ces extraterrestres humanoïdes très évolués sont en fait des "résistants" dans une civilisation asservie par des envahisseurs non-humains. Ils possèdent la technologie des transmetteurs de matière et vont demander l'aide (secrète) des Etats-Unis pour leur procurer des pilotes pour les vaisseaux qu'ils récupèrent sur la base lunaire et de nombreux autres retrouvés dans la galaxie. Le but étant de vaincre et repousser les envahisseurs. Ils promettent en retour de donner la technologie spatiale à la Terre et de nouer des relations diplomatiques (quand les nations se seront unies).
[Fin des spoilers]
Si à quelques reprises Guieu laisse transparaitre ses opinions politiques plutôt réactionnaires, le ton général de ce roman est optimiste, les personnages humains et autres sont "aimables" et policés, les dialogues sont raisonnables et légers avec de nombreux traits d'humour.
Un space opera qui se laisse lire tranquillement, mais avec son intrigue simple, ses personnages stéréotypés, son ton assez insouciant et l'absence d'horribles méchants, il n'est plus trop dans l'air du temps.
Un ouvrage en bon état trouvé dans une boîte à livres (réédition de 1983 chez les éditions Plon, texte remanié par Jimmy Guieu). Je l'ai ramené pour le lire car je n'avais plus lu de Jimmy Guieu depuis 50 ans et j'étais curieux de le retrouver.
Un premier chapitre de trente pages présente les personnages et leurs activités techniques assez contraignantes (et plausibles). Les dialogues des cosmonautes (sic) sont émaillés de plaisanteries et "bons-mots" censés alléger l'atmosphère (mais qui tombent à plat en décrédibilisant la situation extrême et ramenant les cosmonautes à un niveau d'ados "pas finis").
[Attention spoilers]
L'histoire commence vraiment avec la découverte d'un tuyau métallique émergeant du cratère. L'exploration leur permet de découvrir une grosse structure métallique enterrée. "Houston" leur demande d'aller plus avant, laissant la mission originelle de côté. Ils découvrent une grande salle et des cadavres humanoïdes écrasés par un météorite malencontreusement tombé au mauvais endroit.
Il s'agit donc d'une base extraterrestre. Des robots en forme de boules lumineuses apparaissent et les aident dans leurs recherches et leur permettent d'envoyer un message aux constructeurs de la base qui les contactent.
Ces extraterrestres humanoïdes très évolués sont en fait des "résistants" dans une civilisation asservie par des envahisseurs non-humains. Ils possèdent la technologie des transmetteurs de matière et vont demander l'aide (secrète) des Etats-Unis pour leur procurer des pilotes pour les vaisseaux qu'ils récupèrent sur la base lunaire et de nombreux autres retrouvés dans la galaxie. Le but étant de vaincre et repousser les envahisseurs. Ils promettent en retour de donner la technologie spatiale à la Terre et de nouer des relations diplomatiques (quand les nations se seront unies).
[Fin des spoilers]
Si à quelques reprises Guieu laisse transparaitre ses opinions politiques plutôt réactionnaires, le ton général de ce roman est optimiste, les personnages humains et autres sont "aimables" et policés, les dialogues sont raisonnables et légers avec de nombreux traits d'humour.
Un space opera qui se laisse lire tranquillement, mais avec son intrigue simple, ses personnages stéréotypés, son ton assez insouciant et l'absence d'horribles méchants, il n'est plus trop dans l'air du temps.