Illustration et quatrième de couverture
Qui peut dire si les villes ont une âme ? On sait pourtant qu'elles sont tout aussi mortelles que ceux qui y vivent. Paris n'échappe pas à la règle.
En six nouvelles illustrant tour à tour quelques figures imposées du post-apo, Fabrice Schurmans dresse le portrait d'un Paris en sursis, puis déliquescent, puis moribond, puis décomposé.
Plus dure sera la chute ?
Sommaire
1. Étoiles en pagaille
2. Le Revers du silence
3. Le Dernier niveau
4. L'Inconnue du mur
5. Les Intrus
6. La Nuit des mots vivants
Illustrations intérieures : Philippe Caza
En six nouvelles illustrant tour à tour quelques figures imposées du post-apo, Fabrice Schurmans dresse le portrait d'un Paris en sursis, puis déliquescent, puis moribond, puis décomposé.
Plus dure sera la chute ?
Sommaire
1. Étoiles en pagaille
2. Le Revers du silence
3. Le Dernier niveau
4. L'Inconnue du mur
5. Les Intrus
6. La Nuit des mots vivants
Illustrations intérieures : Philippe Caza
Fiche de lecture
Voyages en terres (presque trop) connues avec la lecture du recueil de nouvelles de Fabrice Schurmans intitulé Paris perdus. Pourquoi connues ?
Tout simplement parce que le futur qu'il nous dépeint par petites touches délicates, imbibe notre imaginaire de taches indélébiles toutes en nuances de noir, qui n'est pas sans nous rappeler l'époque contemporaine que nous traversons, tels des chevaliers précurseurs de notre future apocalypse.
C'est ici tout l'art de cet auteur que je découvre : une plume efficace au service de contes post-modernes d'où la moindre flaque d'espoir a été patiemment extraite, jusqu'à la dernière goutte. En découle une suite de six nouvelles à l'atmosphère glauque matinées d'essences synthétiques, extraites des symboles de la pop culture (cinéma, livres et musiques) de ces 40 dernières années. Les clins d'œil sont apposés avec subtilité tout au long du recueil, servant de balise à un lecteur forcément horrifié par la vision déformée de la multiplicité probable de ses avenirs invivables.
Les thématiques des histoires (géopolitiques, sociologiques, humaines, écologiques et techniques) se complètent tellement bien que ces univers sales en deviennent universels, et transposables à l'envie dans chaque partie du monde. À l'aune du travail d'un lanceur d'alerte, le Paris perdus de Fabrice Schurmans a des relents de pari réussi... au moins pour ses lecteurs dont je fais maintenant partie.
Ajoutez à cela une magnifique couverture et des superbes illustrations intérieures signées (par l'incontournable) Caza, je me demande encore ce qui vous retient de ne pas sauter à pieds joints dans ce formidable recueil.
Comment ? La peur ?... Pas idiot, mais entre ça ou allumer la télé, le résultat sera le même. Sauf qu'en lisant ces nouvelles, vous découvrirez un très bon auteur, vous passerez un excellent moment et vous aurez un temps d'avance pour... ruminer sur nos futurs imparfaits.
Tout simplement parce que le futur qu'il nous dépeint par petites touches délicates, imbibe notre imaginaire de taches indélébiles toutes en nuances de noir, qui n'est pas sans nous rappeler l'époque contemporaine que nous traversons, tels des chevaliers précurseurs de notre future apocalypse.
C'est ici tout l'art de cet auteur que je découvre : une plume efficace au service de contes post-modernes d'où la moindre flaque d'espoir a été patiemment extraite, jusqu'à la dernière goutte. En découle une suite de six nouvelles à l'atmosphère glauque matinées d'essences synthétiques, extraites des symboles de la pop culture (cinéma, livres et musiques) de ces 40 dernières années. Les clins d'œil sont apposés avec subtilité tout au long du recueil, servant de balise à un lecteur forcément horrifié par la vision déformée de la multiplicité probable de ses avenirs invivables.
Les thématiques des histoires (géopolitiques, sociologiques, humaines, écologiques et techniques) se complètent tellement bien que ces univers sales en deviennent universels, et transposables à l'envie dans chaque partie du monde. À l'aune du travail d'un lanceur d'alerte, le Paris perdus de Fabrice Schurmans a des relents de pari réussi... au moins pour ses lecteurs dont je fais maintenant partie.
Ajoutez à cela une magnifique couverture et des superbes illustrations intérieures signées (par l'incontournable) Caza, je me demande encore ce qui vous retient de ne pas sauter à pieds joints dans ce formidable recueil.
Comment ? La peur ?... Pas idiot, mais entre ça ou allumer la télé, le résultat sera le même. Sauf qu'en lisant ces nouvelles, vous découvrirez un très bon auteur, vous passerez un excellent moment et vous aurez un temps d'avance pour... ruminer sur nos futurs imparfaits.