Illustration et quatrième de couverture
Le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire.
Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent : ces jeunes rebelles, adeptes de l’image, propagent un virus qui efface les mots à mesure qu’ils sont lus.
Seule Allis est capable d’identifier l’inventeur du virus et de trouver un antidote.
Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent : ces jeunes rebelles, adeptes de l’image, propagent un virus qui efface les mots à mesure qu’ils sont lus.
Seule Allis est capable d’identifier l’inventeur du virus et de trouver un antidote.
Ma fiche de lecture
Ce livre d'anticipation fait partie du programme de français de la classe de 5e de ma fille. C’est une excellente surprise. Le livre est paru en 1998. Le sujet est complètement actuel, alors que les jeunes générations, dans leur grande majorité, ne lisent plus de livres et sont adeptes de leurs smartphones. Je trouve que c’est une excellente idée de proposer un tel sujet de réflexion aux préados.
Pour ma part, j’ai dévoré ce petit livre de 184 pages au format Poche. Aucune difficulté de vocabulaire particulière, aucune notion scientifique difficile d’accès. Autant de points positifs pour qui souhaiterait découvrir la SF.
L’écriture est fluide, le rythme est enlevé ; on ne s’ennuie pas un instant.
Les personnages sont bien construits, attachants. Les « méchants » ne sont pas ceux qu’on croit…
L’histoire se déroule en 2095. Le futur décrit est intéressant de par l’attitude adoptée par le gouvernement des Lettrés pour lutter contre les écrans. On a là une première réflexion sur le « problème » : est-ce vraiment une bonne idée d’interdire les écrans ? L’opposition des Zappeurs est féroce, forcément. L’idée du virus qui efface les mots – et plus encore ! Et ça, j’ai beaucoup aimé – est surprenante et épatante. Elle amène une deuxième réflexion : les livres risquent-ils de disparaître ? Finalement, la résolution au problème posé par le virus ouvre une autre piste de réflexion : et s’il y avait une alliance possible entre les écrans et les livres ?
A la lecture de cette œuvre, on sent que l’auteur a vraiment bien construit son histoire en amont. Tout s’imbrique à merveille, son message est clair et bienveillant. Le récit est très bien structuré, posant des indices de-ci de-là afin de résoudre une énigme posée en toile de fond autour d’un personnage disparu.
J’aurais aimé avoir une telle lecture obligatoire en 5e !
Les adultes apprécieront les quelques clins d’œil à d’autres œuvres et certains bons jeux de mots.
Dommage que certains collégiens trouvent que ce livre est « claqué au sous-sol »…
Hélène
Pour ma part, j’ai dévoré ce petit livre de 184 pages au format Poche. Aucune difficulté de vocabulaire particulière, aucune notion scientifique difficile d’accès. Autant de points positifs pour qui souhaiterait découvrir la SF.
L’écriture est fluide, le rythme est enlevé ; on ne s’ennuie pas un instant.
Les personnages sont bien construits, attachants. Les « méchants » ne sont pas ceux qu’on croit…
L’histoire se déroule en 2095. Le futur décrit est intéressant de par l’attitude adoptée par le gouvernement des Lettrés pour lutter contre les écrans. On a là une première réflexion sur le « problème » : est-ce vraiment une bonne idée d’interdire les écrans ? L’opposition des Zappeurs est féroce, forcément. L’idée du virus qui efface les mots – et plus encore ! Et ça, j’ai beaucoup aimé – est surprenante et épatante. Elle amène une deuxième réflexion : les livres risquent-ils de disparaître ? Finalement, la résolution au problème posé par le virus ouvre une autre piste de réflexion : et s’il y avait une alliance possible entre les écrans et les livres ?
A la lecture de cette œuvre, on sent que l’auteur a vraiment bien construit son histoire en amont. Tout s’imbrique à merveille, son message est clair et bienveillant. Le récit est très bien structuré, posant des indices de-ci de-là afin de résoudre une énigme posée en toile de fond autour d’un personnage disparu.
J’aurais aimé avoir une telle lecture obligatoire en 5e !
Les adultes apprécieront les quelques clins d’œil à d’autres œuvres et certains bons jeux de mots.
Dommage que certains collégiens trouvent que ce livre est « claqué au sous-sol »…
Hélène
Voici ce qu’en pense ma fille de 12 ans
J’ai lu ce roman parce que c’est pour l’école, mais ce n’est pas le genre de livre que je lis d’habitude.
Je n’ai pas aimé tous les sigles. J’oubliais ce qu'ils voulaient dire au bout de trois pages, et l’auteur en utilise beaucoup trop. L’histoire manque de descriptions : les lieux sont décrits à la va-vite et j’avais du mal à me les représenter. Je me mélangeais les pinceaux à cause de ça. Je n’ai pas trop aimé ce livre à cause de ça, surtout : je n’ai pas réussi à me représenter l’histoire. J’ai aussi trouvé que ça manquait d’action. Le début était ennuyeux. L’action est arrivée sur la fin. En revanche, j’ai bien aimé ce que fait le virus et l’idée proposée à ce sujet, mais je n’ai pas trop compris comment fonctionne la solution proposée par Lund à la fin du roman.
Au niveau des personnages, j’ai aimé le rôle de Céline, parce qu’au début, elle discrédite l’héroïne, s’oppose à elle et ensuite, elle emprisonne Allis et Emma juste pour déclarer la guerre aux Zappeurs.
C’est un peu la seule qui, par ses actes, a réussi à amener de l’action dans l’histoire. Le reste, c’est du voyage, de la contemplation.
Ce qui m’a surtout marquée, dans ce roman, c’est qu’il était ennuyeux. Moi j’ai besoin d’aventure et d’action dès le début… Ce roman n’est ni bien ni nul : il est entre les deux.
Julie
Je n’ai pas aimé tous les sigles. J’oubliais ce qu'ils voulaient dire au bout de trois pages, et l’auteur en utilise beaucoup trop. L’histoire manque de descriptions : les lieux sont décrits à la va-vite et j’avais du mal à me les représenter. Je me mélangeais les pinceaux à cause de ça. Je n’ai pas trop aimé ce livre à cause de ça, surtout : je n’ai pas réussi à me représenter l’histoire. J’ai aussi trouvé que ça manquait d’action. Le début était ennuyeux. L’action est arrivée sur la fin. En revanche, j’ai bien aimé ce que fait le virus et l’idée proposée à ce sujet, mais je n’ai pas trop compris comment fonctionne la solution proposée par Lund à la fin du roman.
Au niveau des personnages, j’ai aimé le rôle de Céline, parce qu’au début, elle discrédite l’héroïne, s’oppose à elle et ensuite, elle emprisonne Allis et Emma juste pour déclarer la guerre aux Zappeurs.
C’est un peu la seule qui, par ses actes, a réussi à amener de l’action dans l’histoire. Le reste, c’est du voyage, de la contemplation.
Ce qui m’a surtout marquée, dans ce roman, c’est qu’il était ennuyeux. Moi j’ai besoin d’aventure et d’action dès le début… Ce roman n’est ni bien ni nul : il est entre les deux.
Julie