Affiche et synopsis
Eli, un jeune adolescent de Détroit, erre dans une usine désaffectée où il découvre par hasard une arme surpuissante, d’origine inconnue, qu’il rapporte chez lui. Mais passé l’amusement, il réalise qu’on ne soustrait pas impunément une arme aussi redoutable : il se retrouve recherché par des criminels, par le FBI, et par ceux qui semblent être les propriétaires légitimes de l’arme futuriste.
Accompagné de son grand frère et d’une jeune danseuse, Eli n’a d’autre choix que de fuir, emportant avec lui un seul bagage : cette mystérieuse arme…
Accompagné de son grand frère et d’une jeune danseuse, Eli n’a d’autre choix que de fuir, emportant avec lui un seul bagage : cette mystérieuse arme…
Présentation
Une telle présentation m’a tout de suite donné envie de voir ce film, lors de sa sortie au cinéma en août 2018. Je m’attendais à un film de science-fiction enlevé, comme je m’attendais à voir un jeune garçon aux prises avec tous ceux qui voulaient s’emparer de cette arme étrange.
Le fait est que Kin : Le Commencement met en effet en avant cette arme mystérieuse, qui éveille notre intérêt et qui servira de fil rouge à l’histoire, mais ce n’est pas du tout Elijah (Myles Truitt) qui est poursuivi par des malfrats, puis par la police et enfin par le FBI. C’est son « frère » aîné : Jimmy Solinski (Jack Reynor). Car Elijah est un enfant adopté, dont la famille adoptive se délite au fil du film, à cause de ce frère qui passe son temps à faire de mauvais choix et qui entraîne le jeune garçon dans une fuite en avant.
Tout l’intérêt du film réside dès lors dans le lien entre ces deux frères, dans leur évolution à la fois parallèle et si différente, et dans toute la partie « road movie » qui apporte beaucoup de saveur à l’histoire. C’est durant cette fuite en voiture à travers plusieurs États que les deux frères vont faire la rencontre de Milly (Zoë Kravitz). Et ce n’est qu’à la fin du film que le FBI entrera en scène et que les propriétaires de l’arme entreront en contact avec Elijah. Ce n’est qu’à la fin du film qu’on aura toutes les explications et qu’enfin (!) apparaîtra l’intrigue de science-fiction qui se cache derrière l’arme mystérieuse.
Autant vous dire que je suis restée sur ma faim avec ce film ! Kin : Le Commencement était censé être le pilote d’une série télévisée. Comme l’indique la jaquette du film, il introduit une « nouvelle saga ». Malheureusement, le film n’a pas eu le succès escompté. Il a fait un flop aux États-Unis et n'a pas permis de rembourser les frais engagés à sa réalisation. Il n’a pas eu plus d’audience à travers le monde. À ce jour, aucune suite n’est annoncée et toujours pas de série en vue.
Au final, même si Kin : Le Commencement est un bon divertissement et présente pas mal de points intéressants, il en reste décevant parce qu’il ne tient pas les promesses de départ, qu’il frôle à peine l’univers SF et qu’il en est forcément assez frustrant.
Notons tout de même la prestation réussie de Dennis Quaid dans le rôle de Hal Solinski, père adoptif d’Eli. Les acteurs portent d’ailleurs tous très bien ce film, ce qui compense pas mal l’absence de contenu science-fictionnel.
En conclusion, ce film est à voir pour compléter votre culture générale du genre, mais il ne lui apporte rien de neuf.
Le fait est que Kin : Le Commencement met en effet en avant cette arme mystérieuse, qui éveille notre intérêt et qui servira de fil rouge à l’histoire, mais ce n’est pas du tout Elijah (Myles Truitt) qui est poursuivi par des malfrats, puis par la police et enfin par le FBI. C’est son « frère » aîné : Jimmy Solinski (Jack Reynor). Car Elijah est un enfant adopté, dont la famille adoptive se délite au fil du film, à cause de ce frère qui passe son temps à faire de mauvais choix et qui entraîne le jeune garçon dans une fuite en avant.
Tout l’intérêt du film réside dès lors dans le lien entre ces deux frères, dans leur évolution à la fois parallèle et si différente, et dans toute la partie « road movie » qui apporte beaucoup de saveur à l’histoire. C’est durant cette fuite en voiture à travers plusieurs États que les deux frères vont faire la rencontre de Milly (Zoë Kravitz). Et ce n’est qu’à la fin du film que le FBI entrera en scène et que les propriétaires de l’arme entreront en contact avec Elijah. Ce n’est qu’à la fin du film qu’on aura toutes les explications et qu’enfin (!) apparaîtra l’intrigue de science-fiction qui se cache derrière l’arme mystérieuse.
Autant vous dire que je suis restée sur ma faim avec ce film ! Kin : Le Commencement était censé être le pilote d’une série télévisée. Comme l’indique la jaquette du film, il introduit une « nouvelle saga ». Malheureusement, le film n’a pas eu le succès escompté. Il a fait un flop aux États-Unis et n'a pas permis de rembourser les frais engagés à sa réalisation. Il n’a pas eu plus d’audience à travers le monde. À ce jour, aucune suite n’est annoncée et toujours pas de série en vue.
Au final, même si Kin : Le Commencement est un bon divertissement et présente pas mal de points intéressants, il en reste décevant parce qu’il ne tient pas les promesses de départ, qu’il frôle à peine l’univers SF et qu’il en est forcément assez frustrant.
Notons tout de même la prestation réussie de Dennis Quaid dans le rôle de Hal Solinski, père adoptif d’Eli. Les acteurs portent d’ailleurs tous très bien ce film, ce qui compense pas mal l’absence de contenu science-fictionnel.
En conclusion, ce film est à voir pour compléter votre culture générale du genre, mais il ne lui apporte rien de neuf.