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Pulps américains | Les dessinateurs | 1920-1950

Par | 20/04/2023 | Lu 673 fois




Paul's cover for Amazing Stories, August 1927, illustrating The War of the Worlds | By Frank R. Paul - Public domain - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Amazing_Stories_1927_08.jpg
Paul's cover for Amazing Stories, August 1927, illustrating The War of the Worlds | By Frank R. Paul - Public domain - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Amazing_Stories_1927_08.jpg

Frank R. Paul

Parallèlement à l'apparition des grands auteurs classiques de la SF aux USA, les pulps américains, entre 1920 et 1950, révélèrent au public une pléiade de dessinateurs qui ont, de nos jours, accédé au statut de « classiques ».
 
L’un des plus illustres est Frank R. Paul qui livra, de 1926 à 1955 plusieurs milliers de dessins dans presque tous les supports disponibles. Il naquit le 18 avril 1884 à Radkersburg, en Autriche. Son père était Hongrois et sa mère Tchèque. La famille émigra aux USA en 1906. Frank R. Paul s'y maria et eut quatre enfants. Il étudia l'art à Vienne, Paris et New York et commença à travailler pour le « Jersey Journal » en tant que dessinateur. Mais c'est dès 1914 que Hugo Gernsback le prit sous son aile et lui donna à illustrer « The Electrical Experimenter », un magazine scientifique qu'il dirigeait alors.
 
On peut admirer une belle continuité dans l'œuvre de Frank R. Paul, dont les dessins de couvertures cherchent toujours à saisir sur le vif une succession de scènes dramatiques (effondrement d'un building sous la poussée des glaces, attaque d'un bateau par une mouche géante, tripodes martiens de La Guerre des Mondes en pleine action, etc...), un petit peu à la manière d'un Rino Ferrari en Italie et en France. Le style, la marque sont réguliers tout au long de sa carrière. Derrière la simplicité apparente du trait se cache une ambition : rendre immédiatement assimilable le thème de l’histoire concernée. C’est une des lignes de force de l’artiste. Il y a une vraie continuité dans son trait et son inspiration. Ses robots ont des formes certes étranges, mais vraisemblables ; ses machines sont monumentales et leur destination mystérieuse, ses astronefs présentent des profils surprenants. Toutes ces inventions semblent issues du rêve délirant d’un ingénieur de la Belle Époque projeté dans le futur. Cette passion pour l’objet explique-t-elle pourquoi Frank R. Paul n’excellait guère dans la représentation des personnages ? Une exception tout de même : les pin-up courtes vêtues qui émaillent ses couvertures. Mais la machine reste prépondérante et doit éblouir le lecteur avec ses couleurs violentes, ses rayons verts ou violets, ses structures délirantes. Paul illustra entre autres le premier numéro de « Marvel Comics » en octobre-novembre 1939. Il décéda le 29 juin 1963 dans sa maison de Teaneck, dans le New Jersey.

In Weird Tales, Brundage illustrates Robert E. Howard's Queen of the Black Coast, a story about Conan the Barbarian | By Margaret Brundage - Scanned cover of pulp magazine, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7106465
In Weird Tales, Brundage illustrates Robert E. Howard's Queen of the Black Coast, a story about Conan the Barbarian | By Margaret Brundage - Scanned cover of pulp magazine, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7106465

Margaret Brundage

Parallèlement à Paul dans Amazing Stories, Margaret Brundage, de son vrai nom Margaret Hedda Johnson, née le 9 décembre 1900 à Chicago et décédée le 9 avril 1976, apparut pour la première fois en 1930 dans la revue « Weird Tales ». « Weird Tales », support légendaire du fantastique et de l’horreur (elle révéla H. P. Lovecraft) demandait à ses dessinateurs d’illustrer des histoires moins rutilantes que dans « Amazing », car basées sur des univers intérieurs plus intimistes, où rêves et cauchemars l’emportaient sur la technologie futuriste. Margaret Brundage sut allier étroitement érotisme, fantastique, évocations démoniaques, terreur dans ses dessins peuplés de créatures singulièrement dévêtues qui nous invitent toujours à de sombres sabbats.

Cover of Amazing Stories, October 1937 | By Leo Morey / Teck Publishing - http://www.philsp.com/mags/amazing_stories.html, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43148614
Cover of Amazing Stories, October 1937 | By Leo Morey / Teck Publishing - http://www.philsp.com/mags/amazing_stories.html, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43148614

Leo Morey

Après l’éviction de Gernsback de «Amazing » en 1929, Paul suivit celui-ci et alla travailler pour « Wonder Stories » et ses publications sœurs, tandis que Leo Morey le remplaçait à « Amazing ». Ce dernier était un spécialiste des grisés et des sombres, et excellait dans les clartés bleutées, lunaires. L'ambiance ainsi créée faisait merveille pour évoquer des scènes futures d’une très grande poésie, telles des villes dont les rampes escaladant les gratte-ciels sont parcourues de véhicules ovoïdes.

Leopoldo Raul Morey Peña naquit le 24 octobre 1899 à Yurimaguas, au Pérou, au sein d'une famille de quatorze enfants. Celle-ci prospéra dans l'industrie du caoutchouc, permettant ainsi de donner une éducation à chaque enfant, soit en Europe, soit comme Leopoldo, aux USA. Dès son plus jeune âge il voulut être artiste, mais devant l'opposition de son père, il entreprit des études d'ingénieur à la « Louisiana State University ». Il en sortit diplômé en 1922, tout en ayant acquis une bonne réputation de dessinateur grâce à la revue annuelle de l'université qu'il illustrait. Il commença sa carrière d'ingénieur à La Nouvelle-Orléans. En 1925 il retourna en Amérique du Sud et travailla comme dessinateur pour un journal de Buenos Aires. L'année suivante il retourna aux USA et intégra une équipe d'artistes d'un journal de la Nouvelle-Orléans. Il se maria en 1929 avec Josephine Vivian Morrison. Le couple s'installa à Cuba. Grâce à ce mariage, il acquit le statut de résident permanent aux USA. Malheureusement, sa femme décéda des suites d'un accouchement en avril 1931.

Après ce drame, Leo Morey quitta la Nouvelle-Orléans pour New-York. Durant les années 30, il travailla en free-lance pour « Amazing Stories », « Astounding », « Western mystery » et un grand nombre d'autres pulps plus secondaires. Il se remaria en 1940 avec Reta Evelyn Brigham, une canadienne. Le couple donna naissance à deux enfants.

Durant la guerre Leo Morey fit partie du tout petit nombre d'illustrateurs d'avant-guerre continuant à travailler pour les pulps. Dans les années 60, ses dernières apparitions en tant qu'illustrateur furent pour « Amazing » et « Analog », alors passés au format digest.

Leo Morey mourut d'une crise cardiaque à l'âge de 65 ans, le 1er janvier 1965.

Astounding illustration @ 1935 Elliot Dold | Source : https://www.pulpartists.com/Dold.html
Astounding illustration @ 1935 Elliot Dold | Source : https://www.pulpartists.com/Dold.html

H.W. Wesso, H.W. Brown et Elliot Dold

« Astounding », créée en 1930, fut avant tout le tremplin des écrivains de SF de l'âge d'or, mais ne fut pas en reste en matière d'illustration avec trois artistes de grand talent.

Ce fut d’abord H. W. Wesso (de 1930 à 1933) dont le style préfigurait celui des dessinateurs des années 40-50, puis H. W. Brown et Elliot Dold. Le second était capable du meilleur comme du pire avec un style très proche de celui de Paul, mais ses machines paraissaient plus probables, plus réelles, donc moins fantastiques.

Dold, lui, se consacra à l’illustration intérieure et j’avoue un faible pour cet artiste au trait fin, qui donna vie aux architectures échevelées de « La machine suprême », à ces engins géants et complexes qui renvoient vers la démesure de l’homme et sa vanité.

Finlay's illustration of H. P. Lovecraft as an eighteenth-century gentleman, 1937 | By Virgil Finlay - https://repository.library.brown.edu/studio/item/bdr:943112/, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=107875592
Finlay's illustration of H. P. Lovecraft as an eighteenth-century gentleman, 1937 | By Virgil Finlay - https://repository.library.brown.edu/studio/item/bdr:943112/, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=107875592

Virgil Finlay

1937 est une grande année dans l’histoire de l’illustration de SF. « Weird Tales » publia en effet les premiers dessins de celui qui allait être le plus admiré, mais aussi le plus désespéré des dessinateurs de SF : Virgil Finlay. Combien de fois ne suis-je pas tombé en arrêt devant les pages ornées d’un dessin de Finlay ? C’est un peu comme de découvrir sans cesse de nouveaux territoires inquiétants ou fabuleux. Finlay donna corps aux cauchemars d’un Lovecraft. Celui-ci d'ailleurs fut subjugué par ces dessins et composa même un poème pour le célébrer. Il émerveilla le lecteur par ses visions, souvent bien supérieures aux textes qu'elles illustraient. Finlay est véritablement unique, sa technique quasiment impossible à imiter. Chacune de ses enluminures, vendue une bouchée de pain aux magazines de l’époque, nécessitait un travail considérable, en raison du procédé employé, particulièrement minutieux.

Virgil Warden Finlay naquit à Rochester le 23 juillet 1914, dans l'état de New York. Son père mourut à 40 ans, au milieu de la Grande Dépression, laissant derrière lui une veuve, Ruth, et ses deux enfants dans la misère.

Durant ses années de lycée, Virgil Finlay se passionna pour l'art et la poésie et découvrit sa voie à travers les pulps de SF. Il commença à exposer ses dessins à l'âge de 16 ans. A 21 ans, il était assez confiant en ses capacités pour envoyer six dessins, non sollicités, à l'éditeur Farnsworth Wright. Celui-ci comprit qu'un travail de cette qualité serait un atout pour ses publications. Wright commença donc à publier les premiers dessins de Finlay et le choisit même pour illustrer « Le Songe d'une Nuit d'été » de Shakespeare en 1936. Parallèlement, celui-ci donna 19 couvertures couleurs pour Weird Tales entre 1937 et 1953. Cette année-là, il reçut le prix Hugo – alors tout récent - en tant que meilleur illustrateur. Il fut également désigné comme le meilleur artiste dans le « 50 year Retro Hugos » en 1996. Finlay s'attaqua à d'autres publications après ses débuts en 1935. En 1938 il travailla pour A. Merritt, se déplaçant de Rochester à New York.

La même année, il épousa Beverly Stiles, qu'il avait connu jadis à Rochester. Son travail n'était pas constant, il fut donc renvoyé et réembauché plusieurs fois. Pourtant, autant comme salarié (1938-43) que comme travailleur indépendant (1946-51), Finlay estima avoir produit 845 illustrations différentes, grandes et petites, pour le magazine de Merritt ! Virgil Finlay décéda le 18 janvier 1971 à Westbury, dans l'état de New York à 56 ans.

Fantastic Novels, July 1948, cover illustration by New Publications, Lawrence Sterne Stevens | By New Publications / Lawrence Sterne Stevens - http://www.philsp.com/mags/famous_fantastic_mysteries.html#fantastic_novels, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46358392
Fantastic Novels, July 1948, cover illustration by New Publications, Lawrence Sterne Stevens | By New Publications / Lawrence Sterne Stevens - http://www.philsp.com/mags/famous_fantastic_mysteries.html#fantastic_novels, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46358392

Lawrence Sterne Stevens

Son apparition bénéficia à tous les supports et les éditeurs ne s'y méprirent pas. C’est pourquoi, lors du départ de Finlay à l’armée (il servit pendant la Deuxième Guerre mondiale sur le théâtre du Pacifique, notamment à Okinawa), dans la panique et la précipitation, les patrons de « Super Science », « Famous Fantastic Mysteries » et « Fantastic Novels » lui cherchèrent un remplaçant.

Ils trouvèrent un vieux dessinateur qui avait fait toute sa carrière dans un polars, « Adventures », et dont le style rappelait un peu celui de Finlay. C’est ainsi que Lawrence Sterne Stevens fit son entrée dans le domaine du dessin de SF. Avec lui apparut un des derniers grands artistes de l’ère des pulps. Ses successeurs se nommeront Frazetta aux USA ou Forest en France.

Lawrence Sterne Stevens naquit le 4 décembre 1884 à Pontiac, dans le Michigan. Son père était le recteur de la « Zion Protestant Episcopal Church », âgé de 62 ans à sa naissance ; sa mère, Kate, n'en ayant que 38. Il était le cadet d'une fratrie de 7 enfants.  En 1905, à 21 ans, il s'installa à Minneapolis, comme journaliste et réalisateur de dessins animés. Il assista aux cours du soir de l'École des Beaux-Arts de Minneapolis et rencontra Robert Koehler. Koehler était l'artiste le plus remarquable dans Minneapolis à ce moment-là. Il avait étudié à l'Académie Royale à Munich et avait enseigné à une école privée d'art, où le jeune Alphonse Mucha avait été son élève. Mucha devint un leader du mouvement dit de l'art nouveau. Il visita les États-Unis de 1906 à 1910. En 1907 Mucha enseignait aux écoles d'art à New York et Chicago. En voyageant par le train entre ces villes, il s'arrêta à Minneapolis pour rendre visite à son ancien professeur. Encouragé par Mucha et Koehler, Lawrence se rendit en Belgique en 1910 pour étudier à l'Académie Royale des Beaux-Arts à Anvers. Là, il se lia d'amitié avec l'écrivain Arthur Conan Doyle. En 1914 la guerre l'y surprit. En tant que citoyen américain, il gagna l'Angleterre puis s'enrôla dans la Navy. Son séjour en Belgique et sa connaissance des langues le poussèrent à intégrer le service de renseignement de la marine. Envoyé en première ligne pour faire des relevés, il fut capturé par les Allemands et accusé d'espionnage. Il échappa au peloton et retourna en Belgique à l'issue du conflit, reprenant des études d'art à l'Académie Royale de Bruxelles.    

Il se maria en 1919, et leur premier enfant, Peter, devait aussi devenir un dessinateur de pulps. De 1925 à 1937, Lawrence travailla comme illustrateur à Bruxelles et Anvers.

En 1939, dès le début de la guerre, Lawrence Sterne Stevens et sa famille rejoignirent les USA et s'installèrent à New-York. Comme il portait exactement le même nom que son père, pour éviter toute confusion, il signa ses dessins du seul nom de Lawrence. Il cessa toute activité en 1953 et décéda en 1960.

Hannes Bok's illustration for the printing of "Pickman's Model" in the December 1951 issue of Famous Fantastic Mysteries | By Hannes Bok - https://www.flickr.com/photos/57440551@N03/15933477262, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=113652693
Hannes Bok's illustration for the printing of "Pickman's Model" in the December 1951 issue of Famous Fantastic Mysteries | By Hannes Bok - https://www.flickr.com/photos/57440551@N03/15933477262, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=113652693

Hannes Bok

Enfin, au cours d’une carrière aussi étonnante que brève, Hannes Bok, de son vrai nom Wayne Woodard, naquit le 2 juillet 1914 à Kansas City, dans le Missouri. Ses parents divorcèrent lorsqu'il avait 5 ans. Son père et sa belle-mère, plutôt sévères,  cherchèrent à le dissuader de suivre une carrière artistique. Après avoir obtenu son diplôme à la « high school » de Duluth, dans le Minnesota, il rompit avec son père et rejoignit sa mère à Seattle. Il devint très actif dans le fandom et donna de nombreuses illustrations à divers fanzines. C'est à ce moment qu'il choisit son pseudonyme, d'abord « Hans » puis « Hannes » Bok. Celui-ci dérive de Jean-Sébastien Bach.

En 1937, Bok s'installa à Los Angeles, où il fit la connaissance de Ray Bradbury. En 1938, il retourna à Seattle – où il travailla pour la W.P.A. (Works Progress Administration, une agence fédérale créée à l'époque du New deal). En 1939, Bok s'installa à New-York pour se rapprocher de ses donneurs d'ordres, à savoir les éditeurs et les magazines qui publiaient son travail. Il y fit la connaissance du peintre Maxfield Parrish qui l'influença fortement, particulièrement dans le domaine de la couleur et des dégradés.

Comme pour Virgil Finlay, Hannes Bok acquit sa notoriété grâce à « Weird Tales » à qui il donna de nombreuses œuvres jusqu'en mars 1954.  Non content de dessiner, il livra également à ce pulp cinq nouvelles et deux poèmes.

Passionné d'astrologie, il correspondit avec le compositeur finlandais Jean Sibelius. Peu à peu, Hannes Bok se fâcha avec ses éditeurs, à la fois pour des raisons pécuniaires et artistiques. Il se replia sur lui-même et versa dans le mysticisme. C'est ainsi qu'il sombra dans la pauvreté avant de mourir en 1964 d'une crise cardiaque

Hannes Bok ouvrit les portes d’un monde insolite, peuplé de créatures inquiétantes, dans un style d’une grande originalité. Il est probablement, de tous les artistes cités le moins conformiste et peut-être, le plus talentueux.

Marchioni, Peter Poulton, Earle Bergey, Timming, Julian Krupa et Robert Fuqua

Parmi la cohorte de dessinateurs secondaires il convient de citer Marchioni, Peter Poulton, Earle Bergey, Timming, Julian Krupa, Robert Fuqua.

Ainsi, les nouvelles et romans des écrivains de l’âge d’or de la SF américaine furent illustrés par des artistes de grand talent. Leurs œuvres sont parfois oubliées de nos jours, victimes de l'usure du temps et de l'absence d’éditeurs capables de prendre le pari financier de les publier sous la forme de artbooks. Il arrive heureusement que des exhumations sporadiques jettent une lumière éphémère sur cette période incroyablement riche qui court du milieu des années 20 au milieu des années 50.

Alors, un éditeur prendra-t-il un jour le risque de livrer un grand et bel ouvrage sur ces artistes ?

Didier Reboussin
Copyright @ Didier Reboussin pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

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💬Commentaires

1.Posté par Koyolite TSEILA le 20/04/2023 10:49 | Alerter
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KoyoliteTseila
Un article très intéressant et instructif, merci Didier ! Il y a des dessinateurs que je ne connaissais pas du tout, comme par exemple Elliot Dold, celui pour lequel tu as un faible. Ses dessins de machines démesurées sont incroyables. De même, je n'avais jamais entendu parler d'Hannes Bok. Là aussi une personne très talentueuse avec ses représentations de créatures inquiétantes.

2.Posté par Jean Luc ESTEBAN le 04/08/2023 15:16 | Alerter
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janluc13
Bravo pour cet article avec mes deux préférés Finlay et Bok - mais effectivement il y en a tellement à découvrir!

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