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Affiche et synopsis
Charlie Bucket est un petit garçon qui n'a qu'un rêve : trouver l'un des cinq tickets d'or que Willy Wonka, le légendaire fabriquant de chocolats, a caché dans ses tablettes. En effet, ces tickets permettent de visiter la fabrique de chocolats la plus secrète du monde et d'y découvrir les extraordinaires surprises qui s'y cachent. Malgré l’extrême pauvreté des siens, la famille de Charlie s’est cotisée pour qu’il puisse acheter une tablette de chocolat Wonka. Après une première tentative ratée, Charlie finit par trouver le dernier ticket d'or.
Présentation
Lorsque Mel Stuart (un proche cousin de Stan Lee) réalise cette 1e adaptation du roman de Roald Dahl, les critiques et le public applaudissent à l’unisson. Un Golden Globe récompense l’acteur Gene Wilder, tandis que les Oscars retiennent le film pour 3 nominations (musique, adaptation de marquage et points originaux des chansons).
Tout le monde est donc unanime dans les louanges. Tout le monde ? Non. L’auteur du roman original, Roald Dahl, lui, est affreusement déçu. A tel point que, jusqu’à sa mort en 1990, il refusera d’accorder encore des droits d’adaptation de cette œuvre, ainsi que de la suite (« Charlie et le Grand Ascenseur de Verre »), écrite en 1972. Il faudra donc attendre 2005 pour que Tim Burton nous offre sa version à l’écran (dans laquelle il reprend d’ailleurs quelques éléments du « Grand Ascenseur de Verre »).
Roald Dahl fut-il déçu que son roman soit transformé en comédie musicale pour enfants ? Ou était-ce parce que ses choix successifs pour le rôle de Willy Wonka (parmi eux, on trouvait John Pertwee, acteur britannique connu pour avoir interprété la 3e incarnation de « Docteur Who ») furent à chaque fois rejetés ? N’approuvait-il pas le choix porté par les producteurs sur Gene Wilder, immédiatement accepté par l’équipe de tournage ?
En fait, le problème était tout autre.
Au départ, Roald Dahl fut invité à écrire le scénario du film, mais il ne parvint pas à remettre sa copie dans les délais impartis. Conséquence : on fit appel à David Seltzer (connu pour des films d’un genre bien différent, comme « La Malédiction », par exemple), pour réécrire le travail de Dahl. Ce dernier prit fort mal la chose, surtout parce que le film mettait l’accent sur le patron de la chocolaterie et non sur le jeune Charlie.
Il est également à noter que le film fut tourné, à Munich, en Bavière, car l’Allemagne était moins chère que les Etats-Unis, les « Munich Gaswerks » servant de décors extérieurs pour la fameuse chocolaterie.
Cela donne un côté plus européen et plus « pastel » aux images. Réalisé 34 ans avant celui de Tim Burton, le film est aussi plus candide, plus kitsch (mais ce n’est pas un défaut, loin de là !) que celui de 2005. Il garde ainsi un charme à nul autre pareil.
Tout le monde est donc unanime dans les louanges. Tout le monde ? Non. L’auteur du roman original, Roald Dahl, lui, est affreusement déçu. A tel point que, jusqu’à sa mort en 1990, il refusera d’accorder encore des droits d’adaptation de cette œuvre, ainsi que de la suite (« Charlie et le Grand Ascenseur de Verre »), écrite en 1972. Il faudra donc attendre 2005 pour que Tim Burton nous offre sa version à l’écran (dans laquelle il reprend d’ailleurs quelques éléments du « Grand Ascenseur de Verre »).
Roald Dahl fut-il déçu que son roman soit transformé en comédie musicale pour enfants ? Ou était-ce parce que ses choix successifs pour le rôle de Willy Wonka (parmi eux, on trouvait John Pertwee, acteur britannique connu pour avoir interprété la 3e incarnation de « Docteur Who ») furent à chaque fois rejetés ? N’approuvait-il pas le choix porté par les producteurs sur Gene Wilder, immédiatement accepté par l’équipe de tournage ?
En fait, le problème était tout autre.
Au départ, Roald Dahl fut invité à écrire le scénario du film, mais il ne parvint pas à remettre sa copie dans les délais impartis. Conséquence : on fit appel à David Seltzer (connu pour des films d’un genre bien différent, comme « La Malédiction », par exemple), pour réécrire le travail de Dahl. Ce dernier prit fort mal la chose, surtout parce que le film mettait l’accent sur le patron de la chocolaterie et non sur le jeune Charlie.
Il est également à noter que le film fut tourné, à Munich, en Bavière, car l’Allemagne était moins chère que les Etats-Unis, les « Munich Gaswerks » servant de décors extérieurs pour la fameuse chocolaterie.
Cela donne un côté plus européen et plus « pastel » aux images. Réalisé 34 ans avant celui de Tim Burton, le film est aussi plus candide, plus kitsch (mais ce n’est pas un défaut, loin de là !) que celui de 2005. Il garde ainsi un charme à nul autre pareil.