Illustration et quatrième de couverture
Les « Marginaux », dans la civilisation dite des Soixante-Quinze Planètes - dont la Terre fut le point de départ - ont pour éminente fonction d'apporter à leurs concitoyens des idées neuves et de les distraire.
Jas, le « Grand Marginal », un personnage étonnant, se fait confier par la Guilde des Marchands le soin de diriger une mission extraordinaire dans l'espace. Il doit rechercher si les grands mythes de la galaxie : univers parallèles, télépathie, éternelle jeunesse, etc., reposent sur des réalités.
Ce sera une odyssée fantastique, marquée par des incidents plus ou moins fabuleux, tantôt tragiques, tantôt comiques ...
Jas, le « Grand Marginal », un personnage étonnant, se fait confier par la Guilde des Marchands le soin de diriger une mission extraordinaire dans l'espace. Il doit rechercher si les grands mythes de la galaxie : univers parallèles, télépathie, éternelle jeunesse, etc., reposent sur des réalités.
Ce sera une odyssée fantastique, marquée par des incidents plus ou moins fabuleux, tantôt tragiques, tantôt comiques ...
Fiche de lecture
Jas, le Grand Marginal est un artiste/aristocrate dans une société future à la gouvernance débonnaire où l'abondance et la paix règnent et où l'amusement, la nouveauté et par-dessus tout l’originalité sont devenus l’obsession commune.
Dans cette aventure le grand marginal est chargé de (re)découvrir sept planètes censées détenir des merveilles uniques comme l'éternelle jeunesse ou le voyage dans le temps et autres fantaisies scientifiques.
Il est secondé par son bouffon, un nain bavard et irrévérencieux ainsi que par son harem (bruyant) de femmes et concubines.
Le ton est plutôt humoristique et les aventures ne tournent pas toujours à son avantage. Son vaisseau spatial somptueux et baroque l’emmène vers des planètes étranges à la rencontre de peuples extravagants et chaque escale est l’occasion de banquets mémorables ou de découvrir de nouvelles recettes de cuisine locale. Tout cela est très honorablement inspiré des romans de Jack Vance (le style en moins) et comme toujours, B.R. Bruss nous fait passer un bon moment avec ce récit sans prétention.
La couverture Gaston de Sainte-Croix est classique. Il s’est cependant permis un petit élément de fantaisie inhabituel : les arabesques sur les « ailerons » du vaisseau spatial du grand marginal. On se prend à rêver à ce qu’aurait pu faire un Brantonne, inspiré par un Le May …
Dans cette aventure le grand marginal est chargé de (re)découvrir sept planètes censées détenir des merveilles uniques comme l'éternelle jeunesse ou le voyage dans le temps et autres fantaisies scientifiques.
Il est secondé par son bouffon, un nain bavard et irrévérencieux ainsi que par son harem (bruyant) de femmes et concubines.
Le ton est plutôt humoristique et les aventures ne tournent pas toujours à son avantage. Son vaisseau spatial somptueux et baroque l’emmène vers des planètes étranges à la rencontre de peuples extravagants et chaque escale est l’occasion de banquets mémorables ou de découvrir de nouvelles recettes de cuisine locale. Tout cela est très honorablement inspiré des romans de Jack Vance (le style en moins) et comme toujours, B.R. Bruss nous fait passer un bon moment avec ce récit sans prétention.
La couverture Gaston de Sainte-Croix est classique. Il s’est cependant permis un petit élément de fantaisie inhabituel : les arabesques sur les « ailerons » du vaisseau spatial du grand marginal. On se prend à rêver à ce qu’aurait pu faire un Brantonne, inspiré par un Le May …
Extrait : Le cortège du Grand Marginal (p.40-41)
En tête venaient les musiciens — vingt en tout — sur quatre rangs de cinq, tous portant le fameux costume de « gloire », dessiné par Jas lui-même, un costume très bouffant, où semblaient jouer délicatement les couleurs de l'arc-en-ciel. Ceux du premier rang avaient des sortes de gigantesques trombones. Les autres étaient dotés d'instruments variés et moins encombrants.
Le Grand Marginal venait ensuite. Son chapeau, son torse, ses gants, ses bottes, étaient littéralement couverts de pierreries qui lançaient des feux de toutes parts. En revanche, ses bras et ses cuisses n'étaient habillés — pour le repos du regard, disait-il — que d'un drap tout simple et d'un noir mat. Il s'était soigneusement fardé le visage pour accentuer son masque de lion et sa chevelure frisée flottait comme une crinière sur ses épaules.
A son côté se tenait son inséparable bouffon, coiffé d'une sorte de turban jaune et affublé d'une combinaison où le noir et le blanc formaient des motifs surréalistes. Il tenait dans sa main droite une sorte de hochet orné de grelots qu'il agitait de temps à autre.
Derrière eux, d'abord les deux épouses légitimes, puis les trois concubines, toutes d'une merveilleuse beauté, mais qui semblaient sortir de quelque ballet fantastique, tant elles étaient harnachées de plumes, de bijoux, de colliers, de bracelets aux mains et aux chevilles.
La garde personnelle de Jas encadrait le Marginal, son bouffon et ses femmes. Des géants majestueux, aux visages impassibles qu'on eût dit de cire, coiffés de casques pareils à celui de Minerve, et tout le corps pris dans une cotte de maille faite de tresses d'argent. Ils ne portaient aucune arme apparente. Mais leurs ceintures de vermeil comportaient quelques boutons secrets sur lesquels il valait mieux ne pas appuyer.
Suivaient les principaux officiers de l'astronef, dans la même tenue que le Robot, puis les douze savants dont les costumes avaient été calqués sur ceux des généraux des grandes époques militaires. Le cortège s'achevait avec des personnages de moindre importance, mais presque aussi éclatants.