Affiche et présentation
Le Texas Ranger masqué The Lone Ranger lutte contre l'injustice et la criminalité, accompagné de son fidèle destrier Silver et de son ami indien Tonto…
Présentation
« Lone Ranger » est un western postmoderne produit par Disney et réalisé par la même équipe que celle des « Pirates des Caraïbes ». On retrouve Gore Verbinski à la réalisation, dont j’apprécie généralement beaucoup le travail, et Ted Elliott et Terry Rossio au scénario.
Ayant été pas mal échaudée ces derniers temps par les superproductions, je craignais un peu d’être à nouveau déçue. Mais étonnement, j’ai été très agréablement surprise par « Lone Ranger ». Peut-être parce que cette production-là est spéciale, différente… ?
En effet, le ton oscille à tout bout de champ entre humour bouffon, parodie et drame historique, un peu comme si on n’avait pas trop su quel chemin choisir. Ce déséquilibre est un peu perturbant, mais en même temps, je pense que c’est justement ce qui fait que ce film est particulier.
Ayant été pas mal échaudée ces derniers temps par les superproductions, je craignais un peu d’être à nouveau déçue. Mais étonnement, j’ai été très agréablement surprise par « Lone Ranger ». Peut-être parce que cette production-là est spéciale, différente… ?
En effet, le ton oscille à tout bout de champ entre humour bouffon, parodie et drame historique, un peu comme si on n’avait pas trop su quel chemin choisir. Ce déséquilibre est un peu perturbant, mais en même temps, je pense que c’est justement ce qui fait que ce film est particulier.
Tonto, anciennement guerrier indien, désormais vieillard exposé dans le musée d'une fête foraine, raconte à un petit garçon comment John Reid, ancien défenseur de la loi, a fini par devenir un justicier masqué légendaire. Il explique pas à pas l’évolution de leur amitié, la rencontre avec Silver, cheval fantastique, et la manière dont ils ont dû apprendre à faire équipe pour affronter la corruption et la dénoncer.
Alors je dois dire que le film tire un peu en longueur au début, et il m’aura bien fallu 30 à 40 minutes pour vraiment entrer dans l’histoire. Mais une fois ce cap passé, je n’ai plus pu lâcher ! « Lone Ranger » est un divertissement de haut de gamme (effets spéciaux époustouflants), avec des personnages riches en couleurs (la palme d’or à l’actrice Helena Bonham Carter avec sa jambe en ivoire !), et qui vous plonge dans une histoire bien construite (même si elle n’a rien d’original) et bien rythmée (même si on retrouve quelques cascades et parades empruntées aux « Pirates des Caraïbes »).
Alors je dois dire que le film tire un peu en longueur au début, et il m’aura bien fallu 30 à 40 minutes pour vraiment entrer dans l’histoire. Mais une fois ce cap passé, je n’ai plus pu lâcher ! « Lone Ranger » est un divertissement de haut de gamme (effets spéciaux époustouflants), avec des personnages riches en couleurs (la palme d’or à l’actrice Helena Bonham Carter avec sa jambe en ivoire !), et qui vous plonge dans une histoire bien construite (même si elle n’a rien d’original) et bien rythmée (même si on retrouve quelques cascades et parades empruntées aux « Pirates des Caraïbes »).
Ce que j’ai particulièrement bien apprécié, c’est la touche de mystère, de fantastique, qui englobe le récit de Tonto. C’est une touche qui est la bienvenue pour raconter les aventures d’un personnage de légende et de son incroyable cheval. C’est bien rendu, et certaines scènes incongrues entre Tonto, Silver et le Ranger se prêtent bien à l’humour.
J’ai également beaucoup apprécié le scénario général : pour une fois, les américains ne sont pas les héros. Au contraire, ce film dénonce leurs crimes et montre comment et pourquoi les Indiens ont été massacrés jusqu’au dernier. C’est là que le scénario vire au drame pur et dur.
Le personnage de Tonto m’a plu, car malgré ses bizarreries et son cerveau « cassé », il est touchant. En effet, quand on découvre enfin son vécu, le personnage prend soudainement de l’ampleur. Tout s’explique, et cela donne un sens profond à chacun de ses actes. Je reprocherais cependant à l’acteur Johnny Depp d’avoir repris des mimiques faciaux de Jack Sparrow pour interpréter Tonto. C’est déroutant, surtout que les deux personnages n’ont rien en commun !
J’ai également beaucoup apprécié le scénario général : pour une fois, les américains ne sont pas les héros. Au contraire, ce film dénonce leurs crimes et montre comment et pourquoi les Indiens ont été massacrés jusqu’au dernier. C’est là que le scénario vire au drame pur et dur.
Le personnage de Tonto m’a plu, car malgré ses bizarreries et son cerveau « cassé », il est touchant. En effet, quand on découvre enfin son vécu, le personnage prend soudainement de l’ampleur. Tout s’explique, et cela donne un sens profond à chacun de ses actes. Je reprocherais cependant à l’acteur Johnny Depp d’avoir repris des mimiques faciaux de Jack Sparrow pour interpréter Tonto. C’est déroutant, surtout que les deux personnages n’ont rien en commun !
Quant au personnage du Ranger, il est bien développé, et on assiste réellement à la « naissance d’un héros ». Mais bien qu’il soit finalement le héros de cette histoire, je trouve tout de même qu’il peine à s’imposer parmi cette panoplie de personnages bien affirmés, campés par d’excellents acteurs.
Je dois tout de même dire que, par moments, le tandem Tonto-John Reid n’est pas sans me rappeler celui Will Turner-Jack Sparrow, que ce soit par le biais de certaines répliques ou parades… Mais l’équilibre se fait finalement bien entre eux, et le duo fonctionne bien.
Et parmi mes scènes préférées, je retiens tout particulièrement celle vers la fin, dont l’ouverture se fait sur le très célèbre air d’opéra « Guillaume Tell » de Gioachino Rossini, pour nous entraîner dans un manège infernal le long de la ligne du chemin de fer : charge de la cavalerie, fuite des bandits, coups de feus, péripéties bondissantes, chevauchées, course-poursuite, ça décoiffe ! Tous les personnages sont réunis pour un final explosif, c’est le cas de le dire :)
En conclusion, vous l’aurez compris, j’ai eu beaucoup de plaisir à visionner ce grand divertissement, malgré quelques longueurs au départ. C’est un film qui m’a plu, parce qu’il est spécial, mais aussi, parce qu’il a réussi à m’embarquer dans une véritable aventure dans l’Amérique des Indiens et des Cowboys.
Je dois tout de même dire que, par moments, le tandem Tonto-John Reid n’est pas sans me rappeler celui Will Turner-Jack Sparrow, que ce soit par le biais de certaines répliques ou parades… Mais l’équilibre se fait finalement bien entre eux, et le duo fonctionne bien.
Et parmi mes scènes préférées, je retiens tout particulièrement celle vers la fin, dont l’ouverture se fait sur le très célèbre air d’opéra « Guillaume Tell » de Gioachino Rossini, pour nous entraîner dans un manège infernal le long de la ligne du chemin de fer : charge de la cavalerie, fuite des bandits, coups de feus, péripéties bondissantes, chevauchées, course-poursuite, ça décoiffe ! Tous les personnages sont réunis pour un final explosif, c’est le cas de le dire :)
En conclusion, vous l’aurez compris, j’ai eu beaucoup de plaisir à visionner ce grand divertissement, malgré quelques longueurs au départ. C’est un film qui m’a plu, parce qu’il est spécial, mais aussi, parce qu’il a réussi à m’embarquer dans une véritable aventure dans l’Amérique des Indiens et des Cowboys.
The Lone Ranger
The Lone Ranger est un personnage de fiction américain, et plus précisément de western, apparu dans un feuilleton radiophonique écrit par Fran Striker en 1933, puis dans une série télévisée de 1949 à 1957. Peu connu dans les pays francophones, il est une icône de la culture pop américaine.