La horde du Contrevent T1 @ 2017 Delcourt
Avec ce premier volume, Eric Henninot nous propose une adaptation magistrale du livre-univers d'Alain Damasio. Après une formation impitoyable, et alors qu'ils étaient encore enfants, ils ont quitté Aberlaas, la cité des confins. Leur mission : marcher d'ouest en est jusqu'à atteindre l'Extrême-Amont, source mythique du vent qui balaye leur monde jour et nuit, sans trêve ni répit. Ils sont la 34e Horde du Contrevent. Golgoth ouvre la marche ; derrière lui, Sov, le scribe, sur les épaules duquel l'avenir de la Horde tout entière va bientôt reposer...
Fiche de lecture
Le roman d’Alain Damasio, transformé en planches et en cases ! Non, ça ne donne pas un beau meuble, mais plutôt une belle bande dessinée, par le sieur Eric Henninot ! C’est édité par Delcourt, et le moins que je puisse dire, c’est que la claquade est violente !
La Horde du Contrevent en bande dessinée, donc. Pour celles et ceux qui ont lu le roman, il pourra sembler étrange de voir des personnages déjà particulièrement fouillés prendre corps et répéter le trèèès long cheminement de la trente-quatrième horde depuis l’extrême-aval vers le mythique extrême-amont. Dès les premières pages, ce monde singulier, perpétuellement balayé et dominé par les vents nous saute au visage. Les morts arrivent rapidement, et le trait nerveux d’Henninot nous balance dans cet environnement hostile.
Ils et elles sont tous là, ceux du Pack et ceux du Fer. Evidemment, la personnalité du neuvième Golgoth s’impose, comme dans le roman, et je précise qu’en quelques remarques cinglantes, cette transcription en BD du personnage en impose.
On pourra dire que le matériau de base facilite le développement de l’intrigue et des personnages, il n’en reste pas moins que ce premier tome nous immerge immédiatement dans ce monde venteux, et permet un nouvel attachement immédiat à Sov ou à cet étrange Caracole.
Autre point fort de la BD, comme du roman, la cohérence. Ici, tout à un sens, une explication, et même le mystère des Chrones s’intègre parfaitement dans un ensemble « logique ». Ce tome 1, bien entendu trop court, s’achève sur la tirade de Caracole « le cosmos est mon campement », et donc oui, l’attente du prochain va être intenable! -> cela donne immédiatement envie de se procurer la suite !
A mes yeux, voici une adaptation exemplaire d’un roman assez difficile à appréhender. J’espère en tout cas que la transposition en BD va attirer un nouveau lectorat vers cette oeuvre importante, et incontournable, qu’est La Horde du Contrevent. Très beau boulot monsieur Henninot !
La Horde du Contrevent en bande dessinée, donc. Pour celles et ceux qui ont lu le roman, il pourra sembler étrange de voir des personnages déjà particulièrement fouillés prendre corps et répéter le trèèès long cheminement de la trente-quatrième horde depuis l’extrême-aval vers le mythique extrême-amont. Dès les premières pages, ce monde singulier, perpétuellement balayé et dominé par les vents nous saute au visage. Les morts arrivent rapidement, et le trait nerveux d’Henninot nous balance dans cet environnement hostile.
Ils et elles sont tous là, ceux du Pack et ceux du Fer. Evidemment, la personnalité du neuvième Golgoth s’impose, comme dans le roman, et je précise qu’en quelques remarques cinglantes, cette transcription en BD du personnage en impose.
On pourra dire que le matériau de base facilite le développement de l’intrigue et des personnages, il n’en reste pas moins que ce premier tome nous immerge immédiatement dans ce monde venteux, et permet un nouvel attachement immédiat à Sov ou à cet étrange Caracole.
Autre point fort de la BD, comme du roman, la cohérence. Ici, tout à un sens, une explication, et même le mystère des Chrones s’intègre parfaitement dans un ensemble « logique ». Ce tome 1, bien entendu trop court, s’achève sur la tirade de Caracole « le cosmos est mon campement », et donc oui, l’attente du prochain va être intenable! -> cela donne immédiatement envie de se procurer la suite !
A mes yeux, voici une adaptation exemplaire d’un roman assez difficile à appréhender. J’espère en tout cas que la transposition en BD va attirer un nouveau lectorat vers cette oeuvre importante, et incontournable, qu’est La Horde du Contrevent. Très beau boulot monsieur Henninot !