Revue no 86 et sommaire @ Galaxies SF | Illustration de couverture @ Ujjwal Ghosh | Montage @ Le Galion des Etoiles
Éditorial 86
EXTRAIT
SUR LA LUNE, EN CE MOMENT,
Chandrayaan3, le petit Rover indien, imprime les traces de ses roues dans la poussière de notre satellite. Ainsi donc l’Inde, ce n’est pas seulement ce pays des maharadjas où l’on perce les yeux de l’architecte du Taj Mahal, pour qu’il ne puisse plus reproduire son œuvre, ce n’est plus ce pays de la faim et de la misère, c’est aussi un pays qui parvient à entrer dans le club des grands de l’espace, ce pays qui s’est représenté depuis longtemps cet espace et l’avenir à travers une science-fiction précoce et originale. Mais c’est aussi un pays dans lequel la multitude des langues dites vernaculaires, celles qu’on parle sur place, est telle que communiquer n’est pas toujours facile.
Nos invités en témoignent dans ce numéro, au premier chef Arvind Mishra qui n’est pas un inconnu pour les lecteurs de Galaxies, puisque pendant une dizaine de numéros, après la reprise de la présente série, il nous a nourris de ses « lettres de l’Inde» qui ont déjà familiarisé les plus anciens de nos lecteurs avec la richesse du sous-continent indien et de sa littérature de science-fiction. Vingt-deux langues officielles, et pas vraiment de langue véhiculaire: pour nous qui prenons l’habitude d’observer l’extérieur en nous prenant pour référence, pouvons-nous imaginer une science-fiction occitane, une science-fiction corse, une science-fiction bretonne, une science-fiction alsacienne, une science-fiction francilienne, une science-fiction auvergnate, une science-fiction picarde, etc. Eh bien, cela vous surprendra peut-être, mais quelqu’un réfléchit à constituer un dossier autour de cette thématique.
(…)
Texte @ Pierre Gévart
👉 Galaxies SF | revue française consacrée à la science-fiction
SUR LA LUNE, EN CE MOMENT,
Chandrayaan3, le petit Rover indien, imprime les traces de ses roues dans la poussière de notre satellite. Ainsi donc l’Inde, ce n’est pas seulement ce pays des maharadjas où l’on perce les yeux de l’architecte du Taj Mahal, pour qu’il ne puisse plus reproduire son œuvre, ce n’est plus ce pays de la faim et de la misère, c’est aussi un pays qui parvient à entrer dans le club des grands de l’espace, ce pays qui s’est représenté depuis longtemps cet espace et l’avenir à travers une science-fiction précoce et originale. Mais c’est aussi un pays dans lequel la multitude des langues dites vernaculaires, celles qu’on parle sur place, est telle que communiquer n’est pas toujours facile.
Nos invités en témoignent dans ce numéro, au premier chef Arvind Mishra qui n’est pas un inconnu pour les lecteurs de Galaxies, puisque pendant une dizaine de numéros, après la reprise de la présente série, il nous a nourris de ses « lettres de l’Inde» qui ont déjà familiarisé les plus anciens de nos lecteurs avec la richesse du sous-continent indien et de sa littérature de science-fiction. Vingt-deux langues officielles, et pas vraiment de langue véhiculaire: pour nous qui prenons l’habitude d’observer l’extérieur en nous prenant pour référence, pouvons-nous imaginer une science-fiction occitane, une science-fiction corse, une science-fiction bretonne, une science-fiction alsacienne, une science-fiction francilienne, une science-fiction auvergnate, une science-fiction picarde, etc. Eh bien, cela vous surprendra peut-être, mais quelqu’un réfléchit à constituer un dossier autour de cette thématique.
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Texte @ Pierre Gévart
👉 Galaxies SF | revue française consacrée à la science-fiction