Recueil contenant cette nouvelle
L’histoire d’un gamin et de son frère vivant dans une famille pauvre au bord de la mer, quelque part dans le nord de la France. Un jour, notre gavroche des plages découvre un endroit magique et féérique où un bateau est échoué sur une langue de sable. Avec l’aide d’animaux bizarres et du capitaine, il va remettre le navire à l’eau. En retournant dans le vrai monde chercher son frère, il va alors être confronté à l’horreur.
Fiche de lecture
Cette nouvelle est présente dans un recueil de nouvelles Faites demi-tour dès que possible plus ou moins fantastiques publié chez La Volte.
Inspiré de l’histoire vraie d’un SDF prénommé Thierry, mort dans la rue et ayant écrit ses mémoires, ce récit largement romancé, m’a frappé par sa puissance poétique et son incroyable fluidité de narration.
On se situe clairement dans le rêve, dans l’onirisme, dans le baudelairien qui vit en nous. On a l’impression d’entendre une symphonie qui vous évoque des images. Et c’est bien là la magie : arriver à faire ressentir, par les mots, des sons, des senteurs, des impressions qui évoquent eux-mêmes des images. On est dans une sorte de méta-évocation de l’écriture qui ne se rencontre que très rarement.
Mais quelle force ! Quelle vague de chaleur qui vous enveloppe dans ce morceau de vie ne ressemblant à rien d’autre, comme un rêve éveillé où la mort n’est pas loin, comme un paradis perdu dont on ne veut pas descendre, comme une plongée sublime dans la vie d’un autre qui pourrait être soi-même !
Ichtyornis tient du Baudelaire par ses plages fantastiques autant que du Le Cléziot par son style intimiste.
Je n'ai qu'un seul regret : sa trop courte taille.
Inspiré de l’histoire vraie d’un SDF prénommé Thierry, mort dans la rue et ayant écrit ses mémoires, ce récit largement romancé, m’a frappé par sa puissance poétique et son incroyable fluidité de narration.
On se situe clairement dans le rêve, dans l’onirisme, dans le baudelairien qui vit en nous. On a l’impression d’entendre une symphonie qui vous évoque des images. Et c’est bien là la magie : arriver à faire ressentir, par les mots, des sons, des senteurs, des impressions qui évoquent eux-mêmes des images. On est dans une sorte de méta-évocation de l’écriture qui ne se rencontre que très rarement.
Mais quelle force ! Quelle vague de chaleur qui vous enveloppe dans ce morceau de vie ne ressemblant à rien d’autre, comme un rêve éveillé où la mort n’est pas loin, comme un paradis perdu dont on ne veut pas descendre, comme une plongée sublime dans la vie d’un autre qui pourrait être soi-même !
Ichtyornis tient du Baudelaire par ses plages fantastiques autant que du Le Cléziot par son style intimiste.
Je n'ai qu'un seul regret : sa trop courte taille.