Le Ground-Zero est la zone des attaques subites sur les tours jumelles du World Trade Center, la fosse comme plaie géante à déblayer.
Bobby se charge avec deux de ses collègues du travail de cette lourde contrainte.
Le soir, avant de rentrer chez lui, il s'achemine au Blue Lady avec ses compagnons pour évacuer émotionnellement le Spectre de la catastrophe.
C'est ici qu'il va rencontrer l'énigmatique Alicia.
Bobby se charge avec deux de ses collègues du travail de cette lourde contrainte.
Le soir, avant de rentrer chez lui, il s'achemine au Blue Lady avec ses compagnons pour évacuer émotionnellement le Spectre de la catastrophe.
C'est ici qu'il va rencontrer l'énigmatique Alicia.
Fiche de lecture
À la lecture d'une nouvelle on se méprend parfois de tout, croyant que l'essentiel de l'idée de base finira en « texte à chute », concluant au génie. Seulement la définition de cette fulgurance tombe parfois dans l'oubli même de l'essence des mots, comment ils sont articulés, mis en place dans l'expression des sentiments qu'ils laissent sur l'expérience émotionnelle traduite d'un fait réel. Finalement, lorsque l'on se sent bien dans le firmament littéraire et stylistique d'un auteur, on se laisse naviguer jusqu'à ce que l'on se fasse percuter de plusieurs touches de troubles et de remous psychologiques. Afin d'illustrer son histoire, le nouvelliste, qui sait solidifier les fondations de son texte, fragilise l'élévation des murs dans la mesure de fissurer nos certitudes ; l'ossature atteinte, les murs s'effondrent.
Le barrage cède et les flots contaminés de tristesses et d'abandons de soi éprouvent les victimes principales d'un désastre, sans réponses. Car de réponses les personnages en sont en recherche constante, tout comme le lecteur baigné en un monde détruit par les attentats du 11 septembre.
Les interrogations sont aspirées par le trou béant de la fosse d'où les gravas sont extirpés, des trophées engloutis d'un univers propulsé en des temps anciens, car plus rien ne sera pareil. La seule constatation est que nous sommes tous victimes du terrorisme. De loin ou de près, toute la fusion de cet amas de débris forme une sorte de monolithe inversé, où le savoir concentré a basculé dans les ténèbres pour n'y laisser que le « bras » fantôme qui n'a rien de vengeur; il s'est laissé tomber au sol pour y fouiller la trame de l'histoire de l'humanité.
Je n'ai pourtant perçu aucune porosité, pas de nocivité dans l'histoire de Lucius Shepard, peut-être l'illusion de se reconstruire sous la bannière étoilée.
Le barrage cède et les flots contaminés de tristesses et d'abandons de soi éprouvent les victimes principales d'un désastre, sans réponses. Car de réponses les personnages en sont en recherche constante, tout comme le lecteur baigné en un monde détruit par les attentats du 11 septembre.
Les interrogations sont aspirées par le trou béant de la fosse d'où les gravas sont extirpés, des trophées engloutis d'un univers propulsé en des temps anciens, car plus rien ne sera pareil. La seule constatation est que nous sommes tous victimes du terrorisme. De loin ou de près, toute la fusion de cet amas de débris forme une sorte de monolithe inversé, où le savoir concentré a basculé dans les ténèbres pour n'y laisser que le « bras » fantôme qui n'a rien de vengeur; il s'est laissé tomber au sol pour y fouiller la trame de l'histoire de l'humanité.
Je n'ai pourtant perçu aucune porosité, pas de nocivité dans l'histoire de Lucius Shepard, peut-être l'illusion de se reconstruire sous la bannière étoilée.