Affiche et synopsis
En l'an 1625 à Venise en Italie, Athos, Aramis et Porthos, trois mousquetaires du roi Louis XIII de France, spécialisés dans les arts du combat et martiaux, et Milady de Winter, volent un document secret. Tout semble bien se passer jusqu'à ce qu'ils soient trahis par Milady, espionne à la solde du Cardinal de Richelieu : elle leur vole le document et s'enfuit avec le Duc de Buckingham. Un an plus tard, un jeune Gascon nommé D'Artagnan arrive à Paris pour devenir mousquetaire. C'est là que, pour avoir involontairement et successivement dérangé les trois mousquetaires, sans savoir qui ils sont, il se doit de les défier en duel pour réparation. Mais les duels étant interdits par le Cardinal, les quatre hommes sont surpris par ses gardes, s'allient pour leur livrer bataille et les mettent en déroute. C'est lors de cette victoire qu'il rencontre la jeune Constance Bonacieux, une suivante de la reine Anne d'Autriche. Le roi Louis XIII dirige le royaume, mais son extrême jeunesse (il n'a guère plus de vingt ans) fait qu'il s'intéresse surtout à la mode et cherche à faire comprendre à la jeune reine qu'il en est profondément épris. En compagnie de ses nouveaux compagnons, D'Artagnan va devoir affronter le Cardinal de Richelieu et ses deux dangereux sbires, Milady de Winter et le Comte de Rochefort qui, alliés au Duc de Buckingham, veulent empêcher le règne de Louis XIII et plonger l'Europe dans la guerre...
Présentation
Après avoir vu des galions volants dans la bande-annonce du film, ce qui a bien sûr fortement suscité mon intérêt, je me suis procurée le DVD pour voir de quoi il en retournait (j’ai manqué la séance 3D au cinéma). Dans cette version des trois Mousquetaires, on a ajouté la technologie moderne du 21ème siècle à celle de l'époque, ce qui confère un style steampunk à l'ensemble. Mais ce qui frappe d'entrée, c'est la bizarrerie des personnages :
- Milady a tout d’une sœur chamade (Cat’s Eyes) qui aurait vendu son âme au diable
- Athos, lorsqu’il revêt son costume, ressemble à un Ninja
- Aramis fait des sauts à faire pâlir Spiderman de jalousie
- Porthos est fort au point de pouvoir briser des murs
- Louis XIII est super excentrique et a tout d’un gamin gâté dont les seules préoccupations sont la mode et la réalisation de ses caprices
- Le duc de Buckingham est aussi sournois et perfide que Ba’al (Stargate)
Les Mousquetaires ont donc des airs de super-héros. Mais voilà, comme ils n’ont plus de « travail », ils sont sur la touche et tuent l’ennui comme ils le peuvent. Lorsque le jeune D’Artagnan s’impose au sein de leur « équipe », les Mousquetaires reprendront un peu du poil de la bête. En réalité, ils serviront principalement de faire-valoir au jeune homme, puisqu’ils travailleront à sa solde. Ici les Mousquetaires sont donc relégués au rang de figurants.
Le scénario, en plus d’être basique, comprend quelques incohérences. Les scènes tournées au ralenti sont parfois absolument ridicules, et c’est pire encore quand on a le droit à un arrêt sur image. Ce film n’est donc ni une reprise, ni une adaptation, du livre d’Alexandre Dumas. Il s’inspire très librement de son œuvre, mais en plus, il tend indubitablement au massacre de celle-ci.
Au regard de tout ceci, ce film a donc tout d’un nanar…
… et pourtant, je me suis laissée entraîner dans cette aventure avec plaisir ! Le rythme est soutenu, il y a de l’action, de jolis décors, et des personnages pour le moins marrants ! Leurs côtés fou-fou, déjantés et bien décalés m’ont séduite. De plus, la petite touche steampunk sur l’œuvre de Dumas, est vraiment sympa. Au final, ce film m’a bien divertie, parce qu’il est déroutant, distrayant, curieux, mais aussi parce que la nullité de certaines scènes m’a particulièrement bien amusée.
Le scénario, en plus d’être basique, comprend quelques incohérences. Les scènes tournées au ralenti sont parfois absolument ridicules, et c’est pire encore quand on a le droit à un arrêt sur image. Ce film n’est donc ni une reprise, ni une adaptation, du livre d’Alexandre Dumas. Il s’inspire très librement de son œuvre, mais en plus, il tend indubitablement au massacre de celle-ci.
Au regard de tout ceci, ce film a donc tout d’un nanar…
… et pourtant, je me suis laissée entraîner dans cette aventure avec plaisir ! Le rythme est soutenu, il y a de l’action, de jolis décors, et des personnages pour le moins marrants ! Leurs côtés fou-fou, déjantés et bien décalés m’ont séduite. De plus, la petite touche steampunk sur l’œuvre de Dumas, est vraiment sympa. Au final, ce film m’a bien divertie, parce qu’il est déroutant, distrayant, curieux, mais aussi parce que la nullité de certaines scènes m’a particulièrement bien amusée.