Affiche et synopsis
Au 23ème siècle, dans un univers étrange et coloré où tout espoir de survie est impossible sans la découverte du Cinquième Elément, un héros peu ordinaire affronte le Mal pour sauver l'humanité...
Présentation
Question : Comment le cinéma français peut-il lutter contre les blockbusters américains ?
Réponse : En appliquant exactement les mêmes recettes qu'eux !
Luc Besson, capable de films subtils (Le Grand Bleu) ou décalés (Léon), nous livre ici sa vision de ce que doit être un film de SF. Et on ne le reconnaît plus !
Certes, ce film repose sur un scénario original. Il faut bien admettre que la jolie nana comme élément central d'une machine à détruire le mal, le tout avec l'aide d'extraterrestres, on ne nous l'avait pas encore faite. Par ailleurs, le scénario est loin d'être aussi linéaire qu'on pourrait le croire. Il y a des rebondissements, du suspense, un mélange correct d'action et d'émotion. Et cerise sur le gâteau les effets spéciaux sont plutôt bien réussis, avec des décors et costumes au niveau.
Alors, où est le problème ? Et bien pour certains il n'y en a pas. Ils adorent. Je dois bien avouer que c'est un film plaisant, que j'ai déjà vu trois fois. Toutefois, il a deux gros défauts.
Le premier, c'est le niveau des acteurs. Sans rire, on a l'impression que Bruce Willis sort d'une trépanation et Milla Jovovich d'un bain d'hiver à la russe. L'un chuchote et l'autre bafouille, quand ce n'est pas l'inverse ou les deux à la fois. Heureusement que Gary Oldman est là pour remonter le niveau, et qu'un film tient souvent à la qualité de son méchant.
Le second, c'est le côté grossier.. Ce film manque cruellement de finesse. Luc Besson voulait faire comme les ricains, il a réussi, avec les mêmes défauts ! Plutôt que d'ajouter cette petite touche supplémentaire dont nous savons qu'il est capable, il se contente des grosses recettes et ficelles à deux balles.
"Le Cinquième Elément" est donc le plus américain des films français. Il a été produit par un chef français avec des ingrédients industriels américains. Ca donne un film qu'on peut qualifier de divertissant, mais qui n'arrive pas à se hisser au niveau supérieur. Le scénario était pourtant présent pour y parvenir. Dommage !
Réponse : En appliquant exactement les mêmes recettes qu'eux !
Luc Besson, capable de films subtils (Le Grand Bleu) ou décalés (Léon), nous livre ici sa vision de ce que doit être un film de SF. Et on ne le reconnaît plus !
Certes, ce film repose sur un scénario original. Il faut bien admettre que la jolie nana comme élément central d'une machine à détruire le mal, le tout avec l'aide d'extraterrestres, on ne nous l'avait pas encore faite. Par ailleurs, le scénario est loin d'être aussi linéaire qu'on pourrait le croire. Il y a des rebondissements, du suspense, un mélange correct d'action et d'émotion. Et cerise sur le gâteau les effets spéciaux sont plutôt bien réussis, avec des décors et costumes au niveau.
Alors, où est le problème ? Et bien pour certains il n'y en a pas. Ils adorent. Je dois bien avouer que c'est un film plaisant, que j'ai déjà vu trois fois. Toutefois, il a deux gros défauts.
Le premier, c'est le niveau des acteurs. Sans rire, on a l'impression que Bruce Willis sort d'une trépanation et Milla Jovovich d'un bain d'hiver à la russe. L'un chuchote et l'autre bafouille, quand ce n'est pas l'inverse ou les deux à la fois. Heureusement que Gary Oldman est là pour remonter le niveau, et qu'un film tient souvent à la qualité de son méchant.
Le second, c'est le côté grossier.. Ce film manque cruellement de finesse. Luc Besson voulait faire comme les ricains, il a réussi, avec les mêmes défauts ! Plutôt que d'ajouter cette petite touche supplémentaire dont nous savons qu'il est capable, il se contente des grosses recettes et ficelles à deux balles.
"Le Cinquième Elément" est donc le plus américain des films français. Il a été produit par un chef français avec des ingrédients industriels américains. Ca donne un film qu'on peut qualifier de divertissant, mais qui n'arrive pas à se hisser au niveau supérieur. Le scénario était pourtant présent pour y parvenir. Dommage !