Tome 1 - Le dernier Voyage de l'Albatros (2011)
Dans un avenir pas si lointain, l’humanité a colonisé de nombreux mondes au sein du système solaire. Ceux qui ne sont pas restés sur Terre ont fini par s’adapter à leur nouvel environnement stérile, sombre, dans des atmosphères raréfiées sous les dômes de leurs cités glaciales. Les vieux démons de la nature humaine sont aussi de retour et à nouveau les querelles pour le pouvoir font rage. Et la situation ne fait que s’envenimer. Quelqu’un ou quelque chose semble vouloir faire échouer toute tentative d’unification. Les relations entre Enora, la présidente de la Confédération Terrienne, et Atama, l’Empereur Martien sont au plus mal. Et chaque camp est au bord de l’implosion. Les Etats qui constituent la Confédération Terrienne sont très divisés et les alliers du Martien, Zerdan le maître des lunes de Jupiter, et Narcisse, l’empereur autoproclamé des mondes d’Uranus, se détestent cordialement. Le seul endroit où semble encore régner une certaine sérénité, c’est à bord du cargo récolteur Albatros. Mais en acceptant de prendre à bord deux fugitifs pourchassés par Narcisse, l’Amiral Tulk sait que cette tranquillité relative va prendre fin. L’Albatros doit fuir le monde d’Uranus et l’incroyable secret qui se cache dans les profondeurs de son atmosphère pour un long voyage périlleux vers le centre du système solaire.
Fiche de lecture
Passionné de planétologie et intéressé par les sciences en général, Marc Feuermann est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire. « Le dernier Voyage de l’Albatros » est son premier roman et j’ai le privilège de vous en livrer la première critique.
Au travers de ce livre, Marc Feuermann nous offre une vision de l’avenir que je trouve des plus réalistes. On sent que l’auteur a de solides connaissances en astronomie. La perspective de construire des cités sous des dômes sur la Lune, sur Mars, mais aussi sur les lunes des planètes externes - pour autant que l’on puisse parcourir le système solaire - n’est de loin pas irréaliste. Il a même envisagé des cités souterraines pour les lieux qui présentent des conditions très rudes ! Il a donc pensé à tout et maîtrise son sujet.
Il est à noter également que dans cet ouvrage, on ne trouvera pas de technologies révolutionnaires ou improbables, mais plutôt une vision futuriste du développement de nos technologies actuelles, comme par exemple la fusion de l’hydrogène :
L’univers de Marc Feuermann est d’entrée bien posé. Après l’âge d’or de l’humanité (ou si vous préférez : son expansion à travers tout le système solaire), on baigne dans une structure politique simple, mais efficace : une Confédération Terrienne composée de 6 états dirigés par 6 gouverneurs, des empereurs régnants sur les Mondes Extérieurs, des colonies isolées, et le vaisseau Albatros. Ce dernier, d’ailleurs, est presque un monde à lui tout seul ! Il pourrait même rappeler une certaine « Arche de Noé », puisque son Capitaine, l’Amiral Tulk, recueille à son bord des orphelins et des fugitifs. Cette organisation pourrait donc continuer de fonctionner à merveille si quelqu’un ou quelque chose n’en avait pas décidé autrement…
Cette aventure nous conduit d’un bout à l’autre du système solaire : Terre, Mars, Uranus, Jupiter, Saturne, Ariel, Triton, Vesta, Titan… Le voyage est passionnant ! Ca m’aurait plu de trouver en fin d’ouvrage des cartes schématiques des planètes et surtout de leurs satellites naturels, afin de bien pouvoir situer les différents lieux où l’action se déroule (pour être sûre de l’emplacement de certaines lunes, j’ai dû sortir mon livre d’astronomie !). Je précise que c’est un souhait que j’émets ici, en aucun cas un reproche.
Les personnages de cette histoire sont variés et bien travaillés. C’est avec plaisir que j’ai suivi leur évolution, à commencer par celle de Victor, le héros aux airs de antihéros, de même que celle de Virginia Enora, Atama, Aménor, Maya, etc. Et puis j’ai également été séduite par cette part de mystère qui flotte autour de Tulk, des Uranoptères (créatures mythiques qui auraient été aperçues dans les profondeurs d’Uranus), de « Je » (entité ou conscience) et des conspirateurs du « plan ». Il est également à noter que Marc Feuermann utilise intelligemment ses personnages pour véhiculer – avec parcimonie - ses propres idées et opinions sur la religion, la politique et la race humaine.
Voici quelques exemples que j’ai appréciés :
Je retiendrai tout particulièrement l’expression « arpenteurs du savoir », à laquelle je mets la motion : excellente !
J’en viens maintenant au texte. L’écriture de Marc Feuermann est fluide. Le récit est bien rythmé. Il n’y a pas de temps morts, ni de dialogues ou de descriptions superflus. Il en résulte une lecture agréable, mais… le roman souffre de petits défauts. Il y a parfois une mauvaise utilisation des temps des verbes et des coquilles subsistent dans le texte, malgré la relecture par un agent littéraire ! On pardonnera donc volontiers à l’auteur ces petites imperfections, car il nous sert une histoire suffisamment intéressante pour qu’on ne s’y attarde pas, mais en revanche, pas au professionnel qu’il a payé pour les corrections...
En conclusion, le roman de Marc Feuermann est pour moi une belle découverte, accompagnée d’un coup de théâtre sur la fin qui donne une nouvelle dimension au récit. Je n’ai rien vu venir et j’en ai pris plein la vue ! J’ai bien aimé cet effet. « Le dernier Voyage de l’Albatros » est donc une lecture que je vous recommande. Une suite est prévue pour bientôt et j’ai hâte de la lire.
Au travers de ce livre, Marc Feuermann nous offre une vision de l’avenir que je trouve des plus réalistes. On sent que l’auteur a de solides connaissances en astronomie. La perspective de construire des cités sous des dômes sur la Lune, sur Mars, mais aussi sur les lunes des planètes externes - pour autant que l’on puisse parcourir le système solaire - n’est de loin pas irréaliste. Il a même envisagé des cités souterraines pour les lieux qui présentent des conditions très rudes ! Il a donc pensé à tout et maîtrise son sujet.
Il est à noter également que dans cet ouvrage, on ne trouvera pas de technologies révolutionnaires ou improbables, mais plutôt une vision futuriste du développement de nos technologies actuelles, comme par exemple la fusion de l’hydrogène :
« L’hydrogène, c’était la grande ressource énergétique des Mondes Extérieurs, où les rayons du Soleil étaient si faibles. C’est lui qui fournissait l’énergie pour chauffer les villes, fabriquer de l’électricité pour l’éclairage, les transports, le fonctionnement de n’importe quel appareil, du plus simple au plus complexe. Il servait aussi de carburant pour les grands vaisseaux interplanétaires. Depuis la découverte et la maîtrise de la fusion thermonucléaire par les humains, c’était devenu l’un des éléments les plus utilisés, et encore plus particulièrement sur les Mondes Extérieurs privés de l’énergie du Soleil. »
L’univers de Marc Feuermann est d’entrée bien posé. Après l’âge d’or de l’humanité (ou si vous préférez : son expansion à travers tout le système solaire), on baigne dans une structure politique simple, mais efficace : une Confédération Terrienne composée de 6 états dirigés par 6 gouverneurs, des empereurs régnants sur les Mondes Extérieurs, des colonies isolées, et le vaisseau Albatros. Ce dernier, d’ailleurs, est presque un monde à lui tout seul ! Il pourrait même rappeler une certaine « Arche de Noé », puisque son Capitaine, l’Amiral Tulk, recueille à son bord des orphelins et des fugitifs. Cette organisation pourrait donc continuer de fonctionner à merveille si quelqu’un ou quelque chose n’en avait pas décidé autrement…
Cette aventure nous conduit d’un bout à l’autre du système solaire : Terre, Mars, Uranus, Jupiter, Saturne, Ariel, Triton, Vesta, Titan… Le voyage est passionnant ! Ca m’aurait plu de trouver en fin d’ouvrage des cartes schématiques des planètes et surtout de leurs satellites naturels, afin de bien pouvoir situer les différents lieux où l’action se déroule (pour être sûre de l’emplacement de certaines lunes, j’ai dû sortir mon livre d’astronomie !). Je précise que c’est un souhait que j’émets ici, en aucun cas un reproche.
Les personnages de cette histoire sont variés et bien travaillés. C’est avec plaisir que j’ai suivi leur évolution, à commencer par celle de Victor, le héros aux airs de antihéros, de même que celle de Virginia Enora, Atama, Aménor, Maya, etc. Et puis j’ai également été séduite par cette part de mystère qui flotte autour de Tulk, des Uranoptères (créatures mythiques qui auraient été aperçues dans les profondeurs d’Uranus), de « Je » (entité ou conscience) et des conspirateurs du « plan ». Il est également à noter que Marc Feuermann utilise intelligemment ses personnages pour véhiculer – avec parcimonie - ses propres idées et opinions sur la religion, la politique et la race humaine.
Voici quelques exemples que j’ai appréciés :
« Le pouvoir corrompt, l’ambition et la cupidité finissent toujours par prendre le dessus sur la morale. C’est ça la nature humaine. » (Virginia Enora)
« L’homme n’a pas besoin d’un dieu pour se sentir bien, il lui suffit de se découvrir lui-même […] L’homme n’a pas compris sa vraie nature. Il est en train de s’autodétruire alors qu’il est en fait un prodige de l’évolution. C’est un être conscient. Le seul que l’on connaisse actuellement dans l’univers. Il fait partie de l’univers, il est composé de ses atomes. C’est par l’homme que l’univers a conscience de sa propre existence. Notre rôle est d’accumuler des connaissances sur nous même et sur le reste de l’univers afin que l’univers apprenne à se connaître. » (Sandmeyer, philosophe)
« La grande majorité des humains ne servent qu’à assurer le renouvellement, la continuité de la population. De temps en temps dans le lot, un individu sort du lot et se place dans la catégorie des arpenteurs du savoir ! » (Munstersen)
Je retiendrai tout particulièrement l’expression « arpenteurs du savoir », à laquelle je mets la motion : excellente !
J’en viens maintenant au texte. L’écriture de Marc Feuermann est fluide. Le récit est bien rythmé. Il n’y a pas de temps morts, ni de dialogues ou de descriptions superflus. Il en résulte une lecture agréable, mais… le roman souffre de petits défauts. Il y a parfois une mauvaise utilisation des temps des verbes et des coquilles subsistent dans le texte, malgré la relecture par un agent littéraire ! On pardonnera donc volontiers à l’auteur ces petites imperfections, car il nous sert une histoire suffisamment intéressante pour qu’on ne s’y attarde pas, mais en revanche, pas au professionnel qu’il a payé pour les corrections...
En conclusion, le roman de Marc Feuermann est pour moi une belle découverte, accompagnée d’un coup de théâtre sur la fin qui donne une nouvelle dimension au récit. Je n’ai rien vu venir et j’en ai pris plein la vue ! J’ai bien aimé cet effet. « Le dernier Voyage de l’Albatros » est donc une lecture que je vous recommande. Une suite est prévue pour bientôt et j’ai hâte de la lire.
Tome 2 - Les Précepteurs d'Urgaïa (2012)
Neuf années se sont écoulées depuis la révolution et la fondation de la Nouvelle Fédération. Aménor, le Premier Citoyen, n'a pas chômé durant ces années. Pourtant les mondes des hommes ne sont toujours pas pacifiés. Sur Terre, la secte des Gaïans continue à prospérer. A l'autre extrémité de la Fédération, sur la lointaine Triton, l'organisation de Virginia Enora connaît elle aussi un succès grandissant. Et voilà que Narcisse, l'empereur déchu des mondes d'Uranus, resurgit d'un passé qu'on avait presque oublié. Le temps n'a en rien atténué sa soif de vengeance et son plan machiavélique pour frapper la capitale de la Fédération semble infaillible. Aménor et ses alliés sauront-ils déjouer les menaces qui pèsent sur la jeune Fédération ? Et surtout, y arriveront-ils tout en préservant le grand secret qui se cache dans les brumes glacées d'Uranus ?
Fiche de lecture
Imaginez que dans un futur proche, l’Humanité ait construit des vaisseaux spatiaux permettant de voyager dans notre espace. Imaginez que celle-ci s’établisse sur les lunes – sous terre ou sous des dômes - des planètes du système solaire. Imaginez alors son évolution et les possibilités qui vont s’ouvrir à elle, avec, à la clé, une étonnante découverte dans les brumes glacées d’Uranus…
« Les Précepteurs d’Urgaïa » est la suite directe du livre « Le dernier Voyage de l’Albatros », ouvrage que j’avais beaucoup apprécié et qui posait les fondements de l’univers « on ne peut plus réaliste » mis en place par Marc Feuermann. Un univers qui mélange science et science-fiction.
Avec ce second roman, et sa tournure plus politique, cet univers gagne en profondeur. C’est un space opera riche de par le développement et les actions de chacun de ses personnages et mondes (*). Cet ouvrage est encore meilleur que le premier, car plus approfondi, plus abouti.
De plus, cet ouvrage transpire de passion, celle de Marc Feuermann pour la planétologie. Et cette passion est communicative ! En effet, j’ai lu beaucoup de livres de science-fiction, mais cet ouvrage-ci est l’unique qui a produit sur moi un sentiment aussi fort de « réalité », à tel point que j’ai économisé ma lecture, afin de savourer chaque passage où il est question des astres de notre système solaire. Les descriptions sont si précises et si bien écrites, qu’on s’y croirait vraiment. La porte de l’exploration spatiale n’a pas seulement été ouverte, mais carrément franchie. Dans aucun autre livre ayant pour sujet le système solaire je n’ai retrouvé une impression similaire. En ce sens, ce livre est pour moi un coup de coeur.
Dans ce space opera, les personnages sont nombreux, et Marc Feuermann maîtrise chacun d’eux. Il les fait intervenir à tour de rôle, en nous présentant les événements au travers du regard de chacun. Ces diverses perspectives donnent du relief à l’histoire. Le point de vue le plus intéressant est assurément celui d’Urgaïa, une entité (éthérée) extraterrestre qui cherche à comprendre les êtres humains en les observant et en pénétrant dans leurs pensées, afin de forger son propre caractère. D’ailleurs au passage, on notera quelques idées véhiculées par l’auteur sur la nature humaine, comme par exemple, dans une conversation entre Victor et Urgaïa. Ce dernier fait sournoisement observer à son précepteur humain : « Vous avez besoin de créer des lois pour contrôler votre nature ? Sans la loi, vous seriez des sauvages ! ». Sur ce Victor répond en toute franchise: « Oui, malheureusement tu as raison ! L’être humain est mauvais par nature. Mais en même temps il a mis en place lui-même ses propres lois. Cela signifie qu’il y a tout de même une part de bon en lui. ».
L’écriture de Marc Feuermann a tout pour me plaire. Son style est simple et épuré, et sa plume, fluide et légère. La lecture est agréable. En fin de compte, il ne lui manque pas grand-chose pour passer du statut d’auteur « amateur » à celui d’auteur « professionnel », si ce n’est un bon relecteur/correcteur…
En conclusion, j’ai lu avec beaucoup de plaisir « Les Précepteurs d’Urgaïa », et j’attends avec impatience la suite, car ce tome se termine sur quelque chose de grand, qui promet une suite des plus intéressantes. Entre autre, Urgaïa, dont l’esprit est encore bien malléable, entre de mauvaises mains, imaginez un peu ce que ça peut donner ! Je suis donc à la fois curieuse et impatiente de le découvrir…
« Les Précepteurs d’Urgaïa » est la suite directe du livre « Le dernier Voyage de l’Albatros », ouvrage que j’avais beaucoup apprécié et qui posait les fondements de l’univers « on ne peut plus réaliste » mis en place par Marc Feuermann. Un univers qui mélange science et science-fiction.
Avec ce second roman, et sa tournure plus politique, cet univers gagne en profondeur. C’est un space opera riche de par le développement et les actions de chacun de ses personnages et mondes (*). Cet ouvrage est encore meilleur que le premier, car plus approfondi, plus abouti.
De plus, cet ouvrage transpire de passion, celle de Marc Feuermann pour la planétologie. Et cette passion est communicative ! En effet, j’ai lu beaucoup de livres de science-fiction, mais cet ouvrage-ci est l’unique qui a produit sur moi un sentiment aussi fort de « réalité », à tel point que j’ai économisé ma lecture, afin de savourer chaque passage où il est question des astres de notre système solaire. Les descriptions sont si précises et si bien écrites, qu’on s’y croirait vraiment. La porte de l’exploration spatiale n’a pas seulement été ouverte, mais carrément franchie. Dans aucun autre livre ayant pour sujet le système solaire je n’ai retrouvé une impression similaire. En ce sens, ce livre est pour moi un coup de coeur.
Dans ce space opera, les personnages sont nombreux, et Marc Feuermann maîtrise chacun d’eux. Il les fait intervenir à tour de rôle, en nous présentant les événements au travers du regard de chacun. Ces diverses perspectives donnent du relief à l’histoire. Le point de vue le plus intéressant est assurément celui d’Urgaïa, une entité (éthérée) extraterrestre qui cherche à comprendre les êtres humains en les observant et en pénétrant dans leurs pensées, afin de forger son propre caractère. D’ailleurs au passage, on notera quelques idées véhiculées par l’auteur sur la nature humaine, comme par exemple, dans une conversation entre Victor et Urgaïa. Ce dernier fait sournoisement observer à son précepteur humain : « Vous avez besoin de créer des lois pour contrôler votre nature ? Sans la loi, vous seriez des sauvages ! ». Sur ce Victor répond en toute franchise: « Oui, malheureusement tu as raison ! L’être humain est mauvais par nature. Mais en même temps il a mis en place lui-même ses propres lois. Cela signifie qu’il y a tout de même une part de bon en lui. ».
L’écriture de Marc Feuermann a tout pour me plaire. Son style est simple et épuré, et sa plume, fluide et légère. La lecture est agréable. En fin de compte, il ne lui manque pas grand-chose pour passer du statut d’auteur « amateur » à celui d’auteur « professionnel », si ce n’est un bon relecteur/correcteur…
En conclusion, j’ai lu avec beaucoup de plaisir « Les Précepteurs d’Urgaïa », et j’attends avec impatience la suite, car ce tome se termine sur quelque chose de grand, qui promet une suite des plus intéressantes. Entre autre, Urgaïa, dont l’esprit est encore bien malléable, entre de mauvaises mains, imaginez un peu ce que ça peut donner ! Je suis donc à la fois curieuse et impatiente de le découvrir…
(*) : Comme déjà souhaité, une carte schématique du système solaire, ainsi qu’un lexique des personnages ne seraient pas du luxe !