Lucius Modestus, architecte romain en panne d’inspiration, découvre un passage à travers le temps qui le fait émerger au XXIe siècle, dans un bain japonais ! Entre stupeur et émerveillement, Lucius parviendra-t-il à mettre à profit cette fantastique découverte pour relancer sa carrière ?
La série est composée de 6 tomes parus initialement entre 2008 et 2013. Ces trois intégrales comportent chacune 2 tomes.
La série est composée de 6 tomes parus initialement entre 2008 et 2013. Ces trois intégrales comportent chacune 2 tomes.
Fiche de lecture
A priori, rien ne semble relier l'Empire romain et le Japon moderne. Et pourtant c'est oublier un élément essentiel de ces deux civilisations : les bains. Que ce soit à Rome avec les thermes, ou au Japon avec les bains publics, ces deux peuples apprécient les plaisirs liés à l'eau.
Lucius Modestus est un architecte en manque d'inspiration. Il s'investit pourtant à fond dans son travail, négligeant même sa femme. Un jour, alors qu'il est aux thermes, il remarque un conduit d'évacuation étrange. Alors qu'il s'approche, il est aspiré par le courant et manque de se noyer. Il ressort malgré tout dans un autre bassin, encore plus étrange. Autour de lui se trouvent des personnes à la peau jaune et au visage plat, qui ne comprennent pas le latin et ont des coutumes bizarres. Et ce peuple inconnu semble disposer d'une technologie très avancée. Lucius Modestus ne le sait pas, mais il est arrivé dans le Japon moderne.
Cette expérience se reproduira plusieurs fois, et à chaque fois dans des lieux différents. Lucius est d'abord désarçonné, mais il réalise que ces voyages sont l'occasion de s'inspirer de ce fameux peuple des "visages plats" et de ramener leurs techniques à Rome. Il va donc en tirer parti et construire des thermes d'un style nouveau. Il va ainsi se faire une belle réputation qui le mènera même à côtoyer l'empereur Hadrien.
Mettre en parallèle le Japon et Rome, il fallait oser ! Mari Yamazaki relève pourtant le défi avec brio. On sent qu'elle s'est bien documentée sur la civilisation de Rome, ce qui n'est d'ailleurs pas étonnant quand on connaît le côté maniaque des mangaka pour tout ce qui touche à la documentation. Elle reproduit assez fidèlement les monuments et l'architecture de Rome. Une seule chose me semble mal intégrée : les Romains mis en scène ont des caractères bien trop "japonais". L'auteure a pourtant vécu en Italie, mais elle n'a pas toujours réussi à prendre du recul par rapport à sa propre civilisation et cela se ressent dans les dialogues. Ce n'est d'ailleurs pas un défaut spécifique, on le retrouve dans de nombreux mangas censés se passer en Europe (Dossier A, Vinland Saga...).
Le premier volume commence avec des histoires plus ou moins déconnectées. Elles sont bien construites, mais pas réellement articulées entre elles. Toutefois, cela évolue assez rapidement. Aux intrigues des chapitres s'en ajoute progressivement une autre, plus large et politique, qui les englobe.
Pour traiter un tel sujet, de tel anachronisme, il fallait de la précision mais cela n'aurait pas suffi. Heureusement, l'auteure dispose aussi d'une bonne dose d'humour. Les rencontres entre Lucius et les Japonais sont souvent cocasses. Mari Yamazaki joue à fond la carte de l'anachronisme et de la rencontre des civilisations. Et cela marche bien !
Lucius Modestus est un architecte en manque d'inspiration. Il s'investit pourtant à fond dans son travail, négligeant même sa femme. Un jour, alors qu'il est aux thermes, il remarque un conduit d'évacuation étrange. Alors qu'il s'approche, il est aspiré par le courant et manque de se noyer. Il ressort malgré tout dans un autre bassin, encore plus étrange. Autour de lui se trouvent des personnes à la peau jaune et au visage plat, qui ne comprennent pas le latin et ont des coutumes bizarres. Et ce peuple inconnu semble disposer d'une technologie très avancée. Lucius Modestus ne le sait pas, mais il est arrivé dans le Japon moderne.
Cette expérience se reproduira plusieurs fois, et à chaque fois dans des lieux différents. Lucius est d'abord désarçonné, mais il réalise que ces voyages sont l'occasion de s'inspirer de ce fameux peuple des "visages plats" et de ramener leurs techniques à Rome. Il va donc en tirer parti et construire des thermes d'un style nouveau. Il va ainsi se faire une belle réputation qui le mènera même à côtoyer l'empereur Hadrien.
Mettre en parallèle le Japon et Rome, il fallait oser ! Mari Yamazaki relève pourtant le défi avec brio. On sent qu'elle s'est bien documentée sur la civilisation de Rome, ce qui n'est d'ailleurs pas étonnant quand on connaît le côté maniaque des mangaka pour tout ce qui touche à la documentation. Elle reproduit assez fidèlement les monuments et l'architecture de Rome. Une seule chose me semble mal intégrée : les Romains mis en scène ont des caractères bien trop "japonais". L'auteure a pourtant vécu en Italie, mais elle n'a pas toujours réussi à prendre du recul par rapport à sa propre civilisation et cela se ressent dans les dialogues. Ce n'est d'ailleurs pas un défaut spécifique, on le retrouve dans de nombreux mangas censés se passer en Europe (Dossier A, Vinland Saga...).
Le premier volume commence avec des histoires plus ou moins déconnectées. Elles sont bien construites, mais pas réellement articulées entre elles. Toutefois, cela évolue assez rapidement. Aux intrigues des chapitres s'en ajoute progressivement une autre, plus large et politique, qui les englobe.
Pour traiter un tel sujet, de tel anachronisme, il fallait de la précision mais cela n'aurait pas suffi. Heureusement, l'auteure dispose aussi d'une bonne dose d'humour. Les rencontres entre Lucius et les Japonais sont souvent cocasses. Mari Yamazaki joue à fond la carte de l'anachronisme et de la rencontre des civilisations. Et cela marche bien !