Illustration et quatrième de couverture
Une maison dotée d’une intelligence artificielle, ça n’a rien d’extraordinaire. Mais une maison dont chaque poutre porteuse, chaque carreau de marbre abrite une entité pensante non humaine, c’est beaucoup moins courant. Depuis la mort de son génial concepteur un an plus tôt, Rose House est hermétiquement close, conformément au testament de l’architecte. Pourtant, l’IA signale à la police locale la présence d’un cadavre entre ses murs.
Comment cette personne a-t-elle pu s’y introduire ? Qui l’a tuée ? Rose House est-elle réellement vide ? L’IA est-elle fiable ? Telles sont les questions auxquelles va devoir répondre l’inspectrice Maritza Smith... de préférence sans y laisser la vie.
Comment cette personne a-t-elle pu s’y introduire ? Qui l’a tuée ? Rose House est-elle réellement vide ? L’IA est-elle fiable ? Telles sont les questions auxquelles va devoir répondre l’inspectrice Maritza Smith... de préférence sans y laisser la vie.
Fiche de lecture
Pour paraphraser une célèbre réplique de cinéma : « Quand Rose House vous demande : Qui êtes-vous ?, à quoi pense Rose House ? ». Ultime création de l’architecte Basit Deniau, Rose House est son chef-d’œuvre. Son ancienne assistante, Selene Gisil est la seule à pouvoir pénétrer le domaine, et consulter ses archives, convoitées par les architectes du monde entier. Or Maritza Smith, enquêtrice, a reçu un appel de l’Intelligence qui gère Rose House l'informant de la présence d’un cadavre dans le domaine…
Pourquoi une I.A. appelle-t-elle ? Dénuée d’affect, d’émotions, Rose House suit les instructions, consistant à interdire l’entrée à tous. Bien que sa parole soit humaine, à s’y méprendre, Rose House ne parle pas, elle répond aux questions, et si la question est mal posée, elle répond à côté. Et elle raccroche.
Comment un homme a-t-il pu s’introduire dans Rose House ?
Comment Maritza Smith pourra-t-elle pénétrer dans Rose House et pourra-t-elle y mener son enquête ?
Quelle aide lui apportera Selene Gisil ? Alors qu’elles arrivent devant le domaine, à la question : « Qui êtes-vous ? », Maritza décline ses identité et titre et se voit refuser l’accès. Selene Gisil qui connaît mieux Rose House la présente comme étant : « Commissariat de China Lake » et là, une porte s’ouvre, mais le domaine est un labyrinthe de caches que Rose House semble dissimuler avec ce qui ressemble à un « plaisir pervers ».
Le cadavre est au centre, il repose au pied d’un socle supportant un diamant — les cendres de Basit Deniau, compressées en diamant. Quel est le but de Rose House ? Le cadavre semble avoir été étranglé. Qui l’a tué ? Le meurtrier se trouve-t-il dans Rose House ? Où ? Maritza ressent l’ambigüité qu’il y a à faire parler Rose House. Quelle question lui poser pour obtenir une réponse que celle-ci s’échine à contourner ? Que cache-t-elle ?
Cette novella remet au centre de la narration le langage. Avec ce récit novateur, Arkady Martine déploie son amour de l’intelligence avec un bonheur renouvelé, les mots, les sens qu’ils recèlent produisent un envoûtement qui dure après la lecture : « À quoi bon le langage, sans corps vivant pour l’incarner ? »
Pourquoi une I.A. appelle-t-elle ? Dénuée d’affect, d’émotions, Rose House suit les instructions, consistant à interdire l’entrée à tous. Bien que sa parole soit humaine, à s’y méprendre, Rose House ne parle pas, elle répond aux questions, et si la question est mal posée, elle répond à côté. Et elle raccroche.
Comment un homme a-t-il pu s’introduire dans Rose House ?
Comment Maritza Smith pourra-t-elle pénétrer dans Rose House et pourra-t-elle y mener son enquête ?
Quelle aide lui apportera Selene Gisil ? Alors qu’elles arrivent devant le domaine, à la question : « Qui êtes-vous ? », Maritza décline ses identité et titre et se voit refuser l’accès. Selene Gisil qui connaît mieux Rose House la présente comme étant : « Commissariat de China Lake » et là, une porte s’ouvre, mais le domaine est un labyrinthe de caches que Rose House semble dissimuler avec ce qui ressemble à un « plaisir pervers ».
Le cadavre est au centre, il repose au pied d’un socle supportant un diamant — les cendres de Basit Deniau, compressées en diamant. Quel est le but de Rose House ? Le cadavre semble avoir été étranglé. Qui l’a tué ? Le meurtrier se trouve-t-il dans Rose House ? Où ? Maritza ressent l’ambigüité qu’il y a à faire parler Rose House. Quelle question lui poser pour obtenir une réponse que celle-ci s’échine à contourner ? Que cache-t-elle ?
Cette novella remet au centre de la narration le langage. Avec ce récit novateur, Arkady Martine déploie son amour de l’intelligence avec un bonheur renouvelé, les mots, les sens qu’ils recèlent produisent un envoûtement qui dure après la lecture : « À quoi bon le langage, sans corps vivant pour l’incarner ? »