Affiche et synopsis
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe...
Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Présentation
« Dans la brume » est un film franco-québécois assez court (1h30) que l’on pourrait rattacher au genre du thriller apocalyptique; contrairement au « post-apo » nous voyons l’évènement bouleverser la vie quotidienne.
Ici, nous suivons Mathieu, Anna et leur fille Sarah vivant à Paris à l’avant dernier étage d’un immeuble haussmannien. Une famille sans histoire ? Oui et non. Sarah, depuis son enfance, est grièvement immunodéprimée : sans aucune défense immunitaire, elle doit vivre 24 heures sur 24 dans une bulle stérile. Alors qu’un espoir de traitement se profile pour elle au Canada, Paris est envahie par une brume toxique quelques minutes après une catastrophe écologique en Scandinavie.
Tout au long du métrage, l’angoisse est présente : le gaz se propageant partout, l’oxygène qui devient une denrée critique, les visages masqués et les corps en combinaison de protection, et les parents de Sarah qui cherchent à tout prix à sortir leur fille de cette situation, dans un Paris de plus en plus pollué.
Ce film est un coup de poing. Loin des effets spéciaux d’une épopée interstellaire, on est dans de la science-fiction urbaine. C’est une succession d’aller-retour, de montées et de descentes dans les escaliers, et d’errements dans cette étrange pollution mortelle, qui rappelle indéniablement la nouvelle « La Brume » de Stephen King (adaptée au cinéma sous le titre « The Mist »).
Le format court du film et l’écriture des personnages ne laisse pas le temps de s’interroger sur l’origine et les mécanismes de la catastrophe. Nous sommes en effet loin d’un 2001 : L'Odyssée de l’Espace ou d’un Solaris. Ici c’est la montagne russe et la centrifugeuse émotionnelle, la course effrénée.
Les interprétations qui peuvent se faire du film se font à la fin parce qu’on n’a pas le temps d’en faire pendant. Ce qui permet aussi - hélas ! - au réalisateur de mettre sous le tapis plusieurs questions que peut se poser le spectateur, et notamment, pourquoi la brume s’arrête-t-elle juste à un endroit précis ? J’entends Daniel Roby me répondre « Silence, c’est de la SF » comme un mauvais maître de jeu de rôle dirait « silence c’est magique ! ».
Malgré cette critique, « Dans la brume » montre que sans pour autant avoir la démesure et les moyens d’un Roland Emmerich (2012, le Jour d’Après…), on peut faire de l’excellente science-fiction urbaine à un rythme effréné.
Si la brume en question évoque, indéniablement, les catastrophes industrielles (Bhopal, Seveso, usines Lubrizol…), la technologie et la science ne sont néanmoins pas que sources d’angoisse : c’est tout ce que je peux vous dire sans divulgâcher le film.
En un mot comme en cent : « Dans la brume » mérite un visionnage car on ne voit pas le temps passer. Mais c’est, et on peut le regretter, une expérience unique. Le revoir une seconde fois apporterait peu d’intérêt.
Ici, nous suivons Mathieu, Anna et leur fille Sarah vivant à Paris à l’avant dernier étage d’un immeuble haussmannien. Une famille sans histoire ? Oui et non. Sarah, depuis son enfance, est grièvement immunodéprimée : sans aucune défense immunitaire, elle doit vivre 24 heures sur 24 dans une bulle stérile. Alors qu’un espoir de traitement se profile pour elle au Canada, Paris est envahie par une brume toxique quelques minutes après une catastrophe écologique en Scandinavie.
Tout au long du métrage, l’angoisse est présente : le gaz se propageant partout, l’oxygène qui devient une denrée critique, les visages masqués et les corps en combinaison de protection, et les parents de Sarah qui cherchent à tout prix à sortir leur fille de cette situation, dans un Paris de plus en plus pollué.
Ce film est un coup de poing. Loin des effets spéciaux d’une épopée interstellaire, on est dans de la science-fiction urbaine. C’est une succession d’aller-retour, de montées et de descentes dans les escaliers, et d’errements dans cette étrange pollution mortelle, qui rappelle indéniablement la nouvelle « La Brume » de Stephen King (adaptée au cinéma sous le titre « The Mist »).
Le format court du film et l’écriture des personnages ne laisse pas le temps de s’interroger sur l’origine et les mécanismes de la catastrophe. Nous sommes en effet loin d’un 2001 : L'Odyssée de l’Espace ou d’un Solaris. Ici c’est la montagne russe et la centrifugeuse émotionnelle, la course effrénée.
Les interprétations qui peuvent se faire du film se font à la fin parce qu’on n’a pas le temps d’en faire pendant. Ce qui permet aussi - hélas ! - au réalisateur de mettre sous le tapis plusieurs questions que peut se poser le spectateur, et notamment, pourquoi la brume s’arrête-t-elle juste à un endroit précis ? J’entends Daniel Roby me répondre « Silence, c’est de la SF » comme un mauvais maître de jeu de rôle dirait « silence c’est magique ! ».
Malgré cette critique, « Dans la brume » montre que sans pour autant avoir la démesure et les moyens d’un Roland Emmerich (2012, le Jour d’Après…), on peut faire de l’excellente science-fiction urbaine à un rythme effréné.
Si la brume en question évoque, indéniablement, les catastrophes industrielles (Bhopal, Seveso, usines Lubrizol…), la technologie et la science ne sont néanmoins pas que sources d’angoisse : c’est tout ce que je peux vous dire sans divulgâcher le film.
En un mot comme en cent : « Dans la brume » mérite un visionnage car on ne voit pas le temps passer. Mais c’est, et on peut le regretter, une expérience unique. Le revoir une seconde fois apporterait peu d’intérêt.