Affiche et synopsis
Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions...
Présentation
Ellison Oswalt est écrivain en mal de succès. Depuis Kentucky Blood, un best-seller paru une dizaine d’années auparavant, il n’est plus invité sur les plateaux TV, ne participe plus à des interviews et même s’il s’en défend auprès de ses lecteurs, on comprend bien par ses actions que ça lui manque cruellement.
Mais, Ellison Oswalt est avant tout un contre enquêteur. Ses livres sont en effet des romans policiers basés sur des faits réels et à ce titre, il ne se prive pas de refaire les enquêtes de police en essayant de découvrir des indices à côté desquels les enquêteurs officiels seraient passés.
Pour son prochain roman, Ellison Oswalt veut viser haut et hisser son livre au rang de best-seller. A ce titre, il décide donc d’élucider un meurtre jusque là non-résolu en s’installant sur le lieu du drame, une maison où la famille qui en était anciennement propriétaire a été retrouvée pendue dans leur jardin.
Accompagné de sa femme, de sa fille et de son fils (qui ignorent tout du passé tragique du lieu), il investit donc l’étrange bâtisse bien décidé à écrire son livre, trouver le succès, puis voguer vers une nouvelle vie de gloire et d’argent qui les emmènerait loin de là.
Mais, c’est en inspectant le grenier de la maison qu’Ellison fait une bien étrange découverte : une boîte bleue contenant des bobines de films d’antan, ainsi qu’un vieux vidéoprojecteur. Plus curieux encore, ces films sont les témoins de nombreux meurtres minutieusement orchestrés. Pendaison, noyade, égorgement,… qui peut donc avoir pris un malin plaisir à tuer des familles entières et à les filmer dans leurs derniers instants ? En cherchant les points communs qui relient tous ces meurtres, Ellison va être confronté à une réalité à laquelle il ne s’était pas préparé et qui pourrait bien compromettre sa vie ainsi que celle de sa famille dans un futur relativement proche...
Que dire de « Sinister » hormis que c’est une tuerie dans tous les sens du terme… ? Je dois avouer que j’étais plus que sceptique en voyant Ellison enchaîner le visionnage des films des meurtres. J’avais peur qu’en définitive, ça prenne tout le film et que ça n’ait pas d’intérêt majeur. Car il faut bien l’avouer, sur le moment ça ne passionne pas des masses.
Mais pour une fois je me suis trompé car, même si de prime abord ces passages peuvent sembler longs, ils trouvent tout leur sens et tout leur intérêt au fur et à mesure que le film avance. Le surnaturel survient progressivement, toujours plus intriguant et angoissant. Mais la passion d’Ellison pour le Whisky vient à nous faire douter. Les événements paranormaux dont il est l’objet seraient-ils le seul fruit de son imagination ?
Mr Boogie qui est finalement le vrai personnage clef du film est un personnage difficile à cerner et véritablement angoissant. A l’instar de La Dame en Noir ou de Mama, on s’attend à le voir surgir à chaque instant du moindre buisson, de la moindre obscurité et parfois même une fois le film terminé.
Si l’introduction par un déménagement n’est pas foncièrement originale eu égard à ce qui se fait dans ce type de films, la conclusion quant à elle met le film en lumière et lui donne toute sa saveur scénaristique.
« Sinister » n’est pas oppressant comme peut l’être Mister Babadook, film que j’ai eu le grand plaisir de chroniquer dernièrement, car l’angoisse réside ailleurs. En effet, si la maison n’est pas totalement close et pas nécessairement angoissante en elle-même (hormis la nuit), le sentiment de malaise ressort véritablement des films du grenier et des divers objets retrouvés avec. Car, ces objets sont certes inertes, mais ils mettent en garde contre une menace future qui se révèle de plus en plus pesante au fil du temps.
En bref, « Sinister » est un film d’épouvante très réussi, à déconseiller toutefois à celles et ceux qui sursautent facilement et ne sont pas fans de ce type de films. Si jamais vous voulez vous essayer à ce genre cinématographique, je ne saurais que trop vous conseiller de commencer par quelque chose de plus « soft » (Mama par exemple). J’ajouterai à ce titre que les minis films des bobines du grenier se situent plus dans le genre de l’horreur, on voit donc les personnages mourir plus ou moins explicitement. Il faut donc avoir le cœur bien accroché… C’est d’autant plus vrai pour la bobine intitulée « Sleeping time », littéralement traduit dans le film en version française par « L’heure du Dodo ». Un bon point néanmoins pour ceux qui ne supportent pas les fins ouvertes, celle de « Sinister » se suffit à elle-même et tranchera sans nul doute la plupart des interrogations que vous pourriez avoir.
Mais, Ellison Oswalt est avant tout un contre enquêteur. Ses livres sont en effet des romans policiers basés sur des faits réels et à ce titre, il ne se prive pas de refaire les enquêtes de police en essayant de découvrir des indices à côté desquels les enquêteurs officiels seraient passés.
Pour son prochain roman, Ellison Oswalt veut viser haut et hisser son livre au rang de best-seller. A ce titre, il décide donc d’élucider un meurtre jusque là non-résolu en s’installant sur le lieu du drame, une maison où la famille qui en était anciennement propriétaire a été retrouvée pendue dans leur jardin.
Accompagné de sa femme, de sa fille et de son fils (qui ignorent tout du passé tragique du lieu), il investit donc l’étrange bâtisse bien décidé à écrire son livre, trouver le succès, puis voguer vers une nouvelle vie de gloire et d’argent qui les emmènerait loin de là.
Mais, c’est en inspectant le grenier de la maison qu’Ellison fait une bien étrange découverte : une boîte bleue contenant des bobines de films d’antan, ainsi qu’un vieux vidéoprojecteur. Plus curieux encore, ces films sont les témoins de nombreux meurtres minutieusement orchestrés. Pendaison, noyade, égorgement,… qui peut donc avoir pris un malin plaisir à tuer des familles entières et à les filmer dans leurs derniers instants ? En cherchant les points communs qui relient tous ces meurtres, Ellison va être confronté à une réalité à laquelle il ne s’était pas préparé et qui pourrait bien compromettre sa vie ainsi que celle de sa famille dans un futur relativement proche...
Que dire de « Sinister » hormis que c’est une tuerie dans tous les sens du terme… ? Je dois avouer que j’étais plus que sceptique en voyant Ellison enchaîner le visionnage des films des meurtres. J’avais peur qu’en définitive, ça prenne tout le film et que ça n’ait pas d’intérêt majeur. Car il faut bien l’avouer, sur le moment ça ne passionne pas des masses.
Mais pour une fois je me suis trompé car, même si de prime abord ces passages peuvent sembler longs, ils trouvent tout leur sens et tout leur intérêt au fur et à mesure que le film avance. Le surnaturel survient progressivement, toujours plus intriguant et angoissant. Mais la passion d’Ellison pour le Whisky vient à nous faire douter. Les événements paranormaux dont il est l’objet seraient-ils le seul fruit de son imagination ?
Mr Boogie qui est finalement le vrai personnage clef du film est un personnage difficile à cerner et véritablement angoissant. A l’instar de La Dame en Noir ou de Mama, on s’attend à le voir surgir à chaque instant du moindre buisson, de la moindre obscurité et parfois même une fois le film terminé.
Si l’introduction par un déménagement n’est pas foncièrement originale eu égard à ce qui se fait dans ce type de films, la conclusion quant à elle met le film en lumière et lui donne toute sa saveur scénaristique.
« Sinister » n’est pas oppressant comme peut l’être Mister Babadook, film que j’ai eu le grand plaisir de chroniquer dernièrement, car l’angoisse réside ailleurs. En effet, si la maison n’est pas totalement close et pas nécessairement angoissante en elle-même (hormis la nuit), le sentiment de malaise ressort véritablement des films du grenier et des divers objets retrouvés avec. Car, ces objets sont certes inertes, mais ils mettent en garde contre une menace future qui se révèle de plus en plus pesante au fil du temps.
En bref, « Sinister » est un film d’épouvante très réussi, à déconseiller toutefois à celles et ceux qui sursautent facilement et ne sont pas fans de ce type de films. Si jamais vous voulez vous essayer à ce genre cinématographique, je ne saurais que trop vous conseiller de commencer par quelque chose de plus « soft » (Mama par exemple). J’ajouterai à ce titre que les minis films des bobines du grenier se situent plus dans le genre de l’horreur, on voit donc les personnages mourir plus ou moins explicitement. Il faut donc avoir le cœur bien accroché… C’est d’autant plus vrai pour la bobine intitulée « Sleeping time », littéralement traduit dans le film en version française par « L’heure du Dodo ». Un bon point néanmoins pour ceux qui ne supportent pas les fins ouvertes, celle de « Sinister » se suffit à elle-même et tranchera sans nul doute la plupart des interrogations que vous pourriez avoir.