Affiche et synopsis
2048. Doug Quaid rêve chaque nuit qu'il est sur la planète Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori, s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientôt s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'époque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen. Il décide de s'envoler sur Mars à la recherche de son énigmatique passé...
Note
Ce film réalisé par Paul Verhoeven est une adaptation de la nouvelle "Souvenirs à vendre" de Philip K. Dick.
Présentation
Adapter une nouvelle de Philip K. Dick est une gageure. Cet auteur est tellement spécial, avec un univers schizophrénique délirant, qu'on prend forcément un risque en cherchant à porter une de ses oeuvres au cinéma. Et si c'est Paul Verhoeven, peu connu pour son sens de la subtilité, qui s'y colle, on est en droit de se poser des questions.
Sur le scénario, il n'y a rien à dire. On est dans du double-triple jeu, entre apparences et faux-semblants qui, parfois, sont en fait la réalité. L'esprit de l'auteur est là, respecté. Par contre, le film va à l'essentiel des tourments de Quaid. Est-ce un mal ? Je n'en suis pas sûr. Une adaptation fidèle de Philip K. Dick pourrait rapidement tourner à la prise de tête psycho-intro-analytique. Tout ce que je déteste. Alors si le scénariste et le réalisateur décide de donner plus de peps, je n'y vois pas d'inconvénient.
Les acteurs font ce qu'ils savent faire : Schwarzy joue des biscotos et mobilise ses deux muscles faciaux pour un rendu d'émotion incroyable, Sharon Stone expose ses formes généreuses et son jeu shakespearien (ironie). OK, je suis méchant. Ils s'en sortent plutôt pas mal, mais je n'arrive pas à m'ôter de la tête que le casting n'est pas idéal.
Le gros coup dur, quand on revoit le film 20 ans plus tard, ce sont les décors, costumes et effets spéciaux. C'est tout pourri ! Sans rire, on dirait que les voitures ont été assemblées dans une usine Lada en grève. Et les vêtements, je ne sais pas dans quel siècle ça se déroule, mais c'est forcément une décennie en 80 ! Franchement, par moment ça pique les yeux. Tiens, même les effets spéciaux des premiers James Bond sont meilleurs « On ne vit que deux fois » inclus !
Alors bon, voilà, on se retrouve avec un film qui tient la route à une condition : prendre du recul. Il ne faut pas y chercher ce qui ne s'y trouve plus et juste se dire qu'on va rigoler un bon coup.
Sur le scénario, il n'y a rien à dire. On est dans du double-triple jeu, entre apparences et faux-semblants qui, parfois, sont en fait la réalité. L'esprit de l'auteur est là, respecté. Par contre, le film va à l'essentiel des tourments de Quaid. Est-ce un mal ? Je n'en suis pas sûr. Une adaptation fidèle de Philip K. Dick pourrait rapidement tourner à la prise de tête psycho-intro-analytique. Tout ce que je déteste. Alors si le scénariste et le réalisateur décide de donner plus de peps, je n'y vois pas d'inconvénient.
Les acteurs font ce qu'ils savent faire : Schwarzy joue des biscotos et mobilise ses deux muscles faciaux pour un rendu d'émotion incroyable, Sharon Stone expose ses formes généreuses et son jeu shakespearien (ironie). OK, je suis méchant. Ils s'en sortent plutôt pas mal, mais je n'arrive pas à m'ôter de la tête que le casting n'est pas idéal.
Le gros coup dur, quand on revoit le film 20 ans plus tard, ce sont les décors, costumes et effets spéciaux. C'est tout pourri ! Sans rire, on dirait que les voitures ont été assemblées dans une usine Lada en grève. Et les vêtements, je ne sais pas dans quel siècle ça se déroule, mais c'est forcément une décennie en 80 ! Franchement, par moment ça pique les yeux. Tiens, même les effets spéciaux des premiers James Bond sont meilleurs « On ne vit que deux fois » inclus !
Alors bon, voilà, on se retrouve avec un film qui tient la route à une condition : prendre du recul. Il ne faut pas y chercher ce qui ne s'y trouve plus et juste se dire qu'on va rigoler un bon coup.