Illustration et quatrième de couverture
A bord du Space Eternity, Anna souffre d'être la fille du commandant. Plus d'exigence, d'exemplarité, de brimades pour celle qui rêve de faire honneur à son rang de Cadet. Elle se sent parfois isolée, injustement sanctionnée et le soutien de sa mère et de son ami Nadelin l'aide dans ces moments difficiles.
Mais Anna a un destin, et elle va finir par imposer le respect, et incarner un Nouvel Avenir.
Une nouvelle dans l'univers de SysSol.
Mais Anna a un destin, et elle va finir par imposer le respect, et incarner un Nouvel Avenir.
Une nouvelle dans l'univers de SysSol.
Fiche de lecture
Année 2243. Le vaisseau Space Eternity quitte SysSol - le système solaire - et met le cap sur Procyon pour un très long voyage. Sa mission : transporter des millions d’embryons pour les mener à bon port, c’est-à-dire sur cette planète qui paraît être colonisable, dans l’espoir d’étendre l’hégémonie de l’humanité.
Cent ans plus tard, dans ce vaisseau filant dans l’espace, nous faisons la connaissance d’Anna, 14 ans, seule enfant née naturellement d’une mère biologique, d’un ventre donc et non d’un incubateur, comme c’est le cas pour les autres membres d’équipage. Anna est aussi la fille du Commandant Lousier, seul Maître à bord, impitoyable et transigeant envers sa progéniture. Tandis que les cadets de son âge sont autorisés à effectuer leur première sortie en scaphandre dans l’espace, Anna se voit refuser cet honneur par son père. Vexée, blessée, humiliée et se sentant inutile, l’ado se met alors à détester son paternel pour cette punition qu’il lui a infligée et dont elle ne comprend pas la raison. Mais, le jour où une tempête stellaire heurte le Space Eternity de plein fouet, le destin d’Anna se révèle petit à petit à elle…
Il m’est difficile de chroniquer cette riche novella sans en divulgâcher le contenu. J’indiquerai ci-dessous lorsqu’il y aura des spoilers et vous invite à d’abord lire Nouvel Avenir avant d’en découvrir mon ressenti de lecture.
Il faut savoir que ce roman court va vous laisser sur votre faim. N’en soyez pas surpris(es), car il y en aura plusieurs, ai-je appris pour mon plus grand plaisir. Nouvel Avenir est une version déviante – un spin-off - de l’univers de SysSol créé par JC Gapdy.
Cette histoire débute avec la jeune Anna, ses états d’âme et la description de sa condition spéciale à bord du Space Eternity. A deux ou trois reprises, par le biais des réflexions de la jeune fille, JC Gapdy expose et pose solidement les bases du récit. De ce fait, le lecteur assimile rapidement les informations et comprend la situation d’Anna. Néanmoins, continuer à répéter à intervalles réguliers ces faits acquis, même formulés à chaque fois de manière différente, cela fait très scolaire. Et m’a fait sourire. Mais je dois dire aussi que cela alourdit quelque peu la narration. Cependant, avec l’arrivée de la première tempête stellaire, ces répétitions disparaissent et l’action débute enfin ! Le récit prend son envol.
On sent clairement que JC Gapdy est parti dans le genre Young Adult (peut-être parce son héroïne est jeune ?) et puis, il a changé son fusil d’épaule, procédé à quelques recalibrages, pour ensuite adresser son texte à un lectorat adulte. Et à partir de ce moment-là, c’est que du bonheur ! La narration devient rythmée.
Une fois que la machine se met en route, il devient difficile de lâcher prise. Cette histoire est très intéressante du fait que l’on part de SysSol pour s’aventurer ensuite au-delà du système solaire. Cela peut déboucher sur une infinité de trames toutes plus passionnantes les unes que les autres !
***Attention spoilers***
Une des trames que l’on voit se profiler ici met en scène des bioandroïdes qui vont s’occuper d’élever des humains sur une nouvelle planète. Cette idée est fascinante !
Un autre sujet est traité : la bioandroïde (la mère d’Anna) et son envie d’être humaine et qui, pour ce faire, n’a pas hésité à enfreindre la loi établie à bord du Space Eternity pour réaliser son souhait : concevoir un enfant ! Le Robot qui rêvait… d’Isaac Asimov, grand auteur de science-fiction, qui a formulé les Trois lois de la robotique. Cette novella, avec ses robots particuliers, va donc forcément pousser le lecteur à se poser mille questions. C’est tellement intéressant !
De plus, cerise sur le gâteau, l’auteur introduit une forme de vie extraterrestre dans cette histoire, avant de la faire disparaître aussitôt. Voilà qui pique ma curiosité !
Ces éléments alléchants mis à part, il me paraît évident que dans l’univers de SysSol l’on n’envoie pas des êtres humains dans un si long voyage au-delà du système solaire. De ce fait, je me doutais bien que l’équipage était composé d’humanoïdes – à l’exception d’Anna. Suspicion confirmée après la première tempête stellaire et ses ravages, lorsque tout contact avec son ami Nadelin est soudainement interdit à Anna.
*** Fin des spoilers ***
Sinon, j’ai noté quelques similitudes entre le texte de Kei Arcadia et celui-ci (scène à l’infirmerie et scène du passage à l’âge adulte), mais « Ce n’est pas un hasard », m’a répondu JC Gapdy. Du coup, me voilà bien intriguée sur ce point. Quant au personnage d’Anna, je précise qu’il ne présente pas de ressemblance avec celui de Kei. Cette jeune adolescente a une belle âme et est vouée à réaliser de grandes choses pour notre avenir à toutes et tous. Je suis donc curieuse de suivre son histoire.
Le Commandant de ce navire spatial est très intrigant. Et avec ses airs de Nemo, il a une sacrée prestance ! C’est un personnage qu’il me plairait de mieux connaître par la suite, car pour le moment, l’on a juste effleuré sa carapace. Moi je veux voir ce qu’il y a dessous !
Voilà, donc en conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce texte, bien que j’aie deviné la chute dès le départ. Cette novella est une bonne mise en bouche qui ne comporte PAS ENCORE de grandes surprises, mais je pressens que l’on ne va pas s’ennuyer par la suite. Cette dernière promet de faire chauffer nos neurones et augure de belles réflexions. J’ai hâte !
Cent ans plus tard, dans ce vaisseau filant dans l’espace, nous faisons la connaissance d’Anna, 14 ans, seule enfant née naturellement d’une mère biologique, d’un ventre donc et non d’un incubateur, comme c’est le cas pour les autres membres d’équipage. Anna est aussi la fille du Commandant Lousier, seul Maître à bord, impitoyable et transigeant envers sa progéniture. Tandis que les cadets de son âge sont autorisés à effectuer leur première sortie en scaphandre dans l’espace, Anna se voit refuser cet honneur par son père. Vexée, blessée, humiliée et se sentant inutile, l’ado se met alors à détester son paternel pour cette punition qu’il lui a infligée et dont elle ne comprend pas la raison. Mais, le jour où une tempête stellaire heurte le Space Eternity de plein fouet, le destin d’Anna se révèle petit à petit à elle…
Il m’est difficile de chroniquer cette riche novella sans en divulgâcher le contenu. J’indiquerai ci-dessous lorsqu’il y aura des spoilers et vous invite à d’abord lire Nouvel Avenir avant d’en découvrir mon ressenti de lecture.
Il faut savoir que ce roman court va vous laisser sur votre faim. N’en soyez pas surpris(es), car il y en aura plusieurs, ai-je appris pour mon plus grand plaisir. Nouvel Avenir est une version déviante – un spin-off - de l’univers de SysSol créé par JC Gapdy.
Cette histoire débute avec la jeune Anna, ses états d’âme et la description de sa condition spéciale à bord du Space Eternity. A deux ou trois reprises, par le biais des réflexions de la jeune fille, JC Gapdy expose et pose solidement les bases du récit. De ce fait, le lecteur assimile rapidement les informations et comprend la situation d’Anna. Néanmoins, continuer à répéter à intervalles réguliers ces faits acquis, même formulés à chaque fois de manière différente, cela fait très scolaire. Et m’a fait sourire. Mais je dois dire aussi que cela alourdit quelque peu la narration. Cependant, avec l’arrivée de la première tempête stellaire, ces répétitions disparaissent et l’action débute enfin ! Le récit prend son envol.
On sent clairement que JC Gapdy est parti dans le genre Young Adult (peut-être parce son héroïne est jeune ?) et puis, il a changé son fusil d’épaule, procédé à quelques recalibrages, pour ensuite adresser son texte à un lectorat adulte. Et à partir de ce moment-là, c’est que du bonheur ! La narration devient rythmée.
Une fois que la machine se met en route, il devient difficile de lâcher prise. Cette histoire est très intéressante du fait que l’on part de SysSol pour s’aventurer ensuite au-delà du système solaire. Cela peut déboucher sur une infinité de trames toutes plus passionnantes les unes que les autres !
***Attention spoilers***
Une des trames que l’on voit se profiler ici met en scène des bioandroïdes qui vont s’occuper d’élever des humains sur une nouvelle planète. Cette idée est fascinante !
Un autre sujet est traité : la bioandroïde (la mère d’Anna) et son envie d’être humaine et qui, pour ce faire, n’a pas hésité à enfreindre la loi établie à bord du Space Eternity pour réaliser son souhait : concevoir un enfant ! Le Robot qui rêvait… d’Isaac Asimov, grand auteur de science-fiction, qui a formulé les Trois lois de la robotique. Cette novella, avec ses robots particuliers, va donc forcément pousser le lecteur à se poser mille questions. C’est tellement intéressant !
De plus, cerise sur le gâteau, l’auteur introduit une forme de vie extraterrestre dans cette histoire, avant de la faire disparaître aussitôt. Voilà qui pique ma curiosité !
Ces éléments alléchants mis à part, il me paraît évident que dans l’univers de SysSol l’on n’envoie pas des êtres humains dans un si long voyage au-delà du système solaire. De ce fait, je me doutais bien que l’équipage était composé d’humanoïdes – à l’exception d’Anna. Suspicion confirmée après la première tempête stellaire et ses ravages, lorsque tout contact avec son ami Nadelin est soudainement interdit à Anna.
*** Fin des spoilers ***
Sinon, j’ai noté quelques similitudes entre le texte de Kei Arcadia et celui-ci (scène à l’infirmerie et scène du passage à l’âge adulte), mais « Ce n’est pas un hasard », m’a répondu JC Gapdy. Du coup, me voilà bien intriguée sur ce point. Quant au personnage d’Anna, je précise qu’il ne présente pas de ressemblance avec celui de Kei. Cette jeune adolescente a une belle âme et est vouée à réaliser de grandes choses pour notre avenir à toutes et tous. Je suis donc curieuse de suivre son histoire.
Le Commandant de ce navire spatial est très intrigant. Et avec ses airs de Nemo, il a une sacrée prestance ! C’est un personnage qu’il me plairait de mieux connaître par la suite, car pour le moment, l’on a juste effleuré sa carapace. Moi je veux voir ce qu’il y a dessous !
Voilà, donc en conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce texte, bien que j’aie deviné la chute dès le départ. Cette novella est une bonne mise en bouche qui ne comporte PAS ENCORE de grandes surprises, mais je pressens que l’on ne va pas s’ennuyer par la suite. Cette dernière promet de faire chauffer nos neurones et augure de belles réflexions. J’ai hâte !