La Fille automate @ 2013 éditions J'ai Lu
Illustration et quatrième de couverture
La sublime Emiko n'est pas humaine. C'est une créature artificielle, élevée en crèche et programmée pour satisfaire les caprices décadents d'un homme d'affaires de Kyoto. Êtres sans âme pour certains, démons pour d'autres, les automates sont esclaves, soldats ou jouets pour les plus riches, en ce XXIe siècle d'après le grand krach énergétique, alors que les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la Terre et que les producteurs de calories dirigent le monde.
Qu'arrive-t-il quand l'énergie devient monnaie ? Quand le bioterrorisme est outil de profit ? Et que les dérives génétiques font basculer le monde dans l'évolution posthumaine ?
Qu'arrive-t-il quand l'énergie devient monnaie ? Quand le bioterrorisme est outil de profit ? Et que les dérives génétiques font basculer le monde dans l'évolution posthumaine ?
Fiche de lecture
Encore une très belle lecture en science-fiction. Cette fois-ci, je la dois à un auteur américain multirécompensé au nom très italien Paolo Bacigalupi.
Son roman, la fille automate, est aussi bien classé en anticipation qu’en biopunk voir climate fiction. Pour ceux que les classements laissent indifférents, c’est surtout un roman de SF noir, à la plume nerveuse et précise qui nous décrit un futur sombre où les énergies fossiles se sont taries et où les industries d’ingénierie alimentaire dominent le monde. C’est manger des OGM ou mourir de faim. Sans oublier le réchauffement climatique, la hausse du niveau des océans et autres joyeusetés virales et bactériennes. On pourrait croire que l’humanité est décidée à collaborer et à se serrer les coudes pour survivre ? Eh bien non ! (Je vous sens surpris.) Les luttes de pouvoir sont toujours bien présentes. Elles prennent juste des formes différentes.
Ce livre est un petit bijou de noirceur. D’emblée, le lecteur se retrouve plongé dans l’enfer moite et suffocant de Bangkok où on suit les traces de l’héroïne, la fille automate, une IA belle et sensuelle, créée pour le plaisir de riches Japonais et reconvertie dans la prostitution pour éviter la destruction. Sa route croisera celle d’Anderson Lake qui travaille sous une couverture d’industriel pour un géant agroalimentaire américain qui ferait passer les méthodes de Monsanto pour de la douce philanthropie.
C’est âpre, dur, poisseux, mais intense ! Un livre que je recommande fortement aux amateurs du genre.
Son roman, la fille automate, est aussi bien classé en anticipation qu’en biopunk voir climate fiction. Pour ceux que les classements laissent indifférents, c’est surtout un roman de SF noir, à la plume nerveuse et précise qui nous décrit un futur sombre où les énergies fossiles se sont taries et où les industries d’ingénierie alimentaire dominent le monde. C’est manger des OGM ou mourir de faim. Sans oublier le réchauffement climatique, la hausse du niveau des océans et autres joyeusetés virales et bactériennes. On pourrait croire que l’humanité est décidée à collaborer et à se serrer les coudes pour survivre ? Eh bien non ! (Je vous sens surpris.) Les luttes de pouvoir sont toujours bien présentes. Elles prennent juste des formes différentes.
Ce livre est un petit bijou de noirceur. D’emblée, le lecteur se retrouve plongé dans l’enfer moite et suffocant de Bangkok où on suit les traces de l’héroïne, la fille automate, une IA belle et sensuelle, créée pour le plaisir de riches Japonais et reconvertie dans la prostitution pour éviter la destruction. Sa route croisera celle d’Anderson Lake qui travaille sous une couverture d’industriel pour un géant agroalimentaire américain qui ferait passer les méthodes de Monsanto pour de la douce philanthropie.
C’est âpre, dur, poisseux, mais intense ! Un livre que je recommande fortement aux amateurs du genre.