Affiche et synopsis
Le jeune Willy Wonka, extraordinaire inventeur, magicien et chocolatier, tente de mettre en place une boutique de chocolat en ville. Il affronte le cartel des chocolatiers qui voit d'un mauvais oeil son arrivée, alors qu'il se met à créer ses premières friandises uniques au monde tout en rencontrant les Oompa-Loompas.
Présentation
Un bon divertissement familial, de saison, la VF des chansons est plutôt bonne, et casting au top. Quelle joie de revoir Nardole !
Mais... un arrière-goût barbiesque demeure. C'est l'histoire d'un entrepreneur qui renverse un vieux monopole pour instaurer le sien. L'histoire est assez fine et intelligente : Wonka débarque dans un milieu corrompu, où la police et le clergé sont sous perfusion de "douceurs" pour maintenir le système en place. Le chef de la police se fait acheter en ballotins et finit par ne plus pouvoir sortir de sa caisse. L'image de l'avidité capitalistique est à peine voilée. Comme dans Barbie, la dénonciation de cette prédation est irréprochable. Mais, comme dans Barbie, on ne saisit pas vraiment par quoi le modèle est remplacé. Wonka distribue ses chocos comme un homme sandwich dans les galeries marchandes, tout le monde se régale à petit prix, le choco pour tous. Mais si c'est gratuit ou quasi gratuit, ne dit-on pas que c'est toi le produit ?
Wonka sort de la misère, il en tire ses potes aussi et c'est une manière de récompenser des cadres de start-up, mais il ne renverse pas pour autant le système, et quelques années plus tard, naîtra Charlie dans une famille d'indigents. Comme Barbie, le héros sauve ses miches, aux autres de se démerder.
Bref, ça ressemble à une pub pour Musk ou Bezos ou Zuckerberg, qui ferait croire qu'ils sont les braves Wonka face aux vilains Slugworth-Prodnose-Fickelgruber.
Après avoir dit tout ça, j'avoue que j'ai caressé l'idée un instant qu'un crossover Wonka-Dragonneau aurait de la gueule, avec un team-up contre Karkoff et des ateliers cuisine à Durmstrang, une coalition Oompa-Lumpa-Elfes de maison mènerait la révolution. Ou carrément reformer une ligue des gentlemen extraordinaires, ceux-là seraient un peu autistes, mais sympas.
Mais... un arrière-goût barbiesque demeure. C'est l'histoire d'un entrepreneur qui renverse un vieux monopole pour instaurer le sien. L'histoire est assez fine et intelligente : Wonka débarque dans un milieu corrompu, où la police et le clergé sont sous perfusion de "douceurs" pour maintenir le système en place. Le chef de la police se fait acheter en ballotins et finit par ne plus pouvoir sortir de sa caisse. L'image de l'avidité capitalistique est à peine voilée. Comme dans Barbie, la dénonciation de cette prédation est irréprochable. Mais, comme dans Barbie, on ne saisit pas vraiment par quoi le modèle est remplacé. Wonka distribue ses chocos comme un homme sandwich dans les galeries marchandes, tout le monde se régale à petit prix, le choco pour tous. Mais si c'est gratuit ou quasi gratuit, ne dit-on pas que c'est toi le produit ?
Wonka sort de la misère, il en tire ses potes aussi et c'est une manière de récompenser des cadres de start-up, mais il ne renverse pas pour autant le système, et quelques années plus tard, naîtra Charlie dans une famille d'indigents. Comme Barbie, le héros sauve ses miches, aux autres de se démerder.
Bref, ça ressemble à une pub pour Musk ou Bezos ou Zuckerberg, qui ferait croire qu'ils sont les braves Wonka face aux vilains Slugworth-Prodnose-Fickelgruber.
Après avoir dit tout ça, j'avoue que j'ai caressé l'idée un instant qu'un crossover Wonka-Dragonneau aurait de la gueule, avec un team-up contre Karkoff et des ateliers cuisine à Durmstrang, une coalition Oompa-Lumpa-Elfes de maison mènerait la révolution. Ou carrément reformer une ligue des gentlemen extraordinaires, ceux-là seraient un peu autistes, mais sympas.